Quelle blague raciste?? y a juste deux prénoms d'origine étrangère...c'est pas politiquement correct?
On peut continuer le remix de cette merde! Allez y, lâchez-vous bordel! Changez un mot, ça mange pas de pain:)
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30.4.04
Pfffouuuu... Quel texte de merde.
Putain les boulets... avec ces argumentaires de mongoliens on n'est pas prêt de virer Raffarin...
Nan, sans déconner : c'est sûrement des militants UMP qui ont torché cette daube pour décrédibiliser leurs adversaires...
C'est pas possible autrement...
"Et là, le méchant policier avec du sang qui coule de ses canines, et ben il sort son fusil à pompe en hurlant (quel cri terrifiant ! bouuuuu) et il explose le crâne de la belle-mère - eh oui, puisque celle-ci sortait de la cuisine avec des couteaux pour dresser la table, le vilain policier était en état de légitime défense, conformément à la loi Perben II !!! RRRAAAHHHH vous voyez bien qu'elle est très très très méchante la loi Perben II !!! bon allez les enfants, maintenant c'est interro surprise pour voir si vous avez bien appris la leçon..."
Putain les boulets... avec ces argumentaires de mongoliens on n'est pas prêt de virer Raffarin...
Nan, sans déconner : c'est sûrement des militants UMP qui ont torché cette daube pour décrédibiliser leurs adversaires...
C'est pas possible autrement...
"Et là, le méchant policier avec du sang qui coule de ses canines, et ben il sort son fusil à pompe en hurlant (quel cri terrifiant ! bouuuuu) et il explose le crâne de la belle-mère - eh oui, puisque celle-ci sortait de la cuisine avec des couteaux pour dresser la table, le vilain policier était en état de légitime défense, conformément à la loi Perben II !!! RRRAAAHHHH vous voyez bien qu'elle est très très très méchante la loi Perben II !!! bon allez les enfants, maintenant c'est interro surprise pour voir si vous avez bien appris la leçon..."
Vous battez votre femme et votre femme vous hait. Vous avez eu ensemble trois enfants que vous détestez : Julie, Julien et Juliette. Julien vient d'avoir 16 ans. C'est un garçon chiant, dépressif, racaille, mais que les professeurs trouvent sympathique.
Parmi ses nombreux amis, deux sont pour lui comme des frères : Mamadou et Mohammed. Ils forment à eux trois une inséparable bande de joyeux drilles, connue dans tout le lycée. Vous ignorez seulement que, le mois dernier, Julien a connu une grave déconvenue : le professeur de biologie, Monsieur Buvard, lui a attribué un 2/20 pour " copie tachée de foutre ". Votre fils l'a ressenti comme une profonde injustice, ainsi que ses deux potes.
Ensemble, après avoir longuement réfléchi, ils ont trouvé le moyen de venger Julien. Monsieur Buvard se rend chaque jour au lycée en bicyclette.
Il range son vélo dans un local non fermé mais surveillé depuis la grille d'entrée par Paul, gardien depuis vingt ans, dont les siestes sont légendaires. Une semaine après la fameuse copie, notre trio passe à l'action : Mamadou fait le guet pendant que Julien et Mohammed s'emparent du vélo. Ils escaladent ensuite la grille pour le cacher dans le jardin de Roselyne Lamoue (avec laquelle ils font aussitôt une tournante, vite fait bien fait, dans une cave fleurant bon le moisi). L'exploit fait grand bruit. Julien et ses acolytes, galvanisés, décident de ne pas en rester là, le local regorgeant d'objets de convoitise : deux jours plus tard, ils réitèrent avec la chaise roulante du professeur de mathématique et la mobylette de Madame le Proviseur.
Celle-ci, furieuse, mène alors l'enquête, en toute discrétion, comme dans les meilleurs épisodes de Derrick. Ses soupçons se dirigent rapidement vers votre fils et ses amis. Bien vu la vieille !
Plainte est déposée pour vol & viol (le jeu de mot fait grassement rigoler les flics). Vol & viol en bande organisée, précise la police : la loi Perben II peut s'appliquer. Bingo !
Trois jours plus tard, un jeune homme souriant aborde votre fils à la sortie du lycée. Il lui montre une camionnette spécialement aménagée pour ses tournantes, et lui propose aussi de revendre tout engin à deux-roues chez Cash-Converter. Julien est étonné. Le jeune homme le rassure, l'invite à prendre un café et lui offre finalement un téléphone portable : "appelle-moi ducon ! ".
Cet homme est un policier, habilité par Perben II (nouvel article 706-81 du Code de procédure pénale) à se faire passer pour complice ou receleur des infractions. Il n'a pas droit d'inciter au délit. Mais il peut mettre à la disposition des personnes suspectées tous les moyens dont elles rêvent (juridiques, financiers, transport, hébergement, télécommunication : nouvel article 706-82). Votre fils, très con, appelle de son téléphone tout neuf ses camarades. Le lendemain, décision est prise de profiter de l'aubaine : on demande au jeune homme de déposer le butin près du stade de foot, histoire de prolonger le plaisir.
Le lundi suivant, à 18 heures, Julien n'est pas rentré à la maison. Votre femme s'inquiète, Julie et Juliette s'en tapent. 18h30 : le téléphone sonne. C'est la police. Julien est au commissariat en garde à vue, où il patiente en jouant aux playmobiles. Comment ? Qu'a-t-il fait ? Peu importe, ce p'tit con est derrière les barreaux ! Vous dormez bien pour la première fois en 16 ans.
Une première journée passe, puis une deuxième nuit. C'est une libération, ce petit connard vous lâche enfin la grappe, c'est un peu comme un avortement à retardement : bon débarras ! Vous en pouviez plus de ce sale branleur... Mercredi matin, surprise, l'avocat vous apporte une sacrée bonne nouvelle : depuis la loi Perben II, la garde à vue peut durer 96 heures, même pour les mineurs (nouvel article 706-88 du Code de procédure pénale). Vous imaginez avec joie votre Julien au commissariat pendant quatre jours et quatre nuits, interrogé le jour et réveillé la nuit.
A 20 heures, quatre hommes sonnent à votre porte. Ce sont des agents EDF qui viennent relever les compteurs. En un clin d'oeil, les voilà dispersés dans tout l'appartement, l'un d'entre eux restant en votre compagnie pour vous occuper. Vous en profitez pour vous taper un pastis tranquillou entre mecs, sans votre vieille grognasse de femme. Ils repartent cinq minutes plus tard, sans vous avoir fait signer le moindre bon. Vous êtes étonné, mais vous avez d'autres préoccupations en ce moment : faire réparer votre PS2, rappeler votre maîtresse, télécharger des mp3, vous racheter une cartouche de Lucky... En fait, ces hommes viennent d'installer chez vous suffisamment de micros et de caméras pour tout connaître de votre vie de couple et des discussions entre Julie et Juliette. Ils en ont le droit depuis Perben II (nouvel article 706-97 du Code de procédure pénal). De toutes façons, vous étiez déjà sur écoute (nouvel article 706-96). Et en fin de compte, vous vous en moquez avec la dernière énergie.
Les journées de jeudi et de vendredi sont les plus cool de votre vie. Julie et Juliette ne sortent plus de leurs lits, elles en branlent pas une, se contentent de surfer sur le web, bref elles ont déjà tout compris à la vie. L'école appelle, vous leur raccrochez au nez, ah ah, quel bonheur, rien à battre !! Votre conne de femme passe de l'hystérie à l'hébétement - et encore, cette pauvre cruche est loin de se douter que les papiers du divorce sont déjà prêts (et pour ça, même pas besoin de la loi Perben II !).
Vendredi :
17h15 : Julien sort enfin de garde à vue mais il est, dans la foulée, déféré devant le juge d'instruction, les faits étant avérés. Celui-ci demande à son collègue le juge des libertés et de la détention de placer votre fils en détention provisoire. Le magistrat accepte : il entend, lui aussi, lutter efficacement contre l'insécurité en ville. Ce petit morveux de Julien est donc en prison, pour plusieurs mois peut-être. Champagne ! (Vos filles, elles, s'en branlent complètement ; elles s'enferment dans un profond mutisme, elles deviennent de vraies adolescentes.)
Vous êtes endormi sur le canapé, raide bourré, en short et chemises hawaïenne, lunettes noires, une bouteille de champ' à la main. Une sonnerie stridente vous réveille soudain : vous vous traînez jusqu'à la porte d'entrée que vous ouvrez. Cinq policiers s'engouffrent chez vous. Cool, on va pouvoir foutre le boxon sans avoir de problème avec les voisins ! Vous balancez du gros son sur votre chaîne hi-fi, vous faites péter la vodka, et olé, pendant deux heures les flics retournent l'appartement, crèvent les coussins, vident les tiroirs, violent votre femme et vos filles. Cette perquisition en pleine nuit (nouvel article 706-91) prend ainsi une excellente tournure : elle permet enfin à votre famille de se retrouver autour d'un bon gang-bang sur le canapé. C'est sur cette vision idylique que vous finissez joyeusement une bouteille d'Absolut.
Le lendemain, décision est prise d'envoyer Julie et Juliette en vacances chez leur grand-mère maternelle. Ce sera mieux pour tout le monde - surtout pour vous, parce que les enfants ça va bien cinq minutes. Votre belle-mère, ravie d'être utile, vient les chercher chez vous. Cette pisseuse se permet une première remarque sur l'état de l'appartement. Vous réussissez à vous contenir. Elle jacasse ensuite un quart d'heure sur le problème de la délinquance. Quelle bouffone. Vous sentez que vous allez sortir de vos gonds. Pour finir, elle vous lance une remarque acerbe sur l'éducation de Julien (vous l'aviez oublié celui-là). C'en est trop : vous la tuez d'un coup de hâche. Simple et efficace...
Or vous étiez filmé !
Lorsque votre beau-père vient porter plainte, les policiers sont déjà au courant. A votre tour, vous êtes convoqué au commissariat, placé en garde à vue, puis mis en examen pour violences sur personne vulnérable. Vous encourez trois ans d'emprisonnement.
C'est le procureur qui vous convoque à la fin de la garde à vue. Il est mort de rire pour ce que vous avez fait, malheureusement il doit appliquer la loi. Il vous demande si vous reconnaissez votre culpabilité, une cassette vidéo à la main. Vous répondez oui. Il vous propose alors de prononcer lui-même votre condamnation puisque vous ne contestez pas les faits. C'est nouveau (Perben II, article 61) et c'est vachement pratique. Si vous refusez, vous serez jugé par le tribunal, dans longtemps et avec les aléas qu'on connaît. Un avocat, jovial, vous conseille d'accepter. Le procureur vous condamne à 4 mois d'emprisonnement, non sans préciser que c'est une peine indulgente en raison du caractère rigolo de votre meurtre.
Durant le trajet vers la prison, menotté dans la fourgonnette, vous vous interdisez de penser à votre femme, à Julie, à Juliette. Vous priez pour ne pas être dans la même cellule que votre crétin de fils.
Parmi ses nombreux amis, deux sont pour lui comme des frères : Mamadou et Mohammed. Ils forment à eux trois une inséparable bande de joyeux drilles, connue dans tout le lycée. Vous ignorez seulement que, le mois dernier, Julien a connu une grave déconvenue : le professeur de biologie, Monsieur Buvard, lui a attribué un 2/20 pour " copie tachée de foutre ". Votre fils l'a ressenti comme une profonde injustice, ainsi que ses deux potes.
Ensemble, après avoir longuement réfléchi, ils ont trouvé le moyen de venger Julien. Monsieur Buvard se rend chaque jour au lycée en bicyclette.
Il range son vélo dans un local non fermé mais surveillé depuis la grille d'entrée par Paul, gardien depuis vingt ans, dont les siestes sont légendaires. Une semaine après la fameuse copie, notre trio passe à l'action : Mamadou fait le guet pendant que Julien et Mohammed s'emparent du vélo. Ils escaladent ensuite la grille pour le cacher dans le jardin de Roselyne Lamoue (avec laquelle ils font aussitôt une tournante, vite fait bien fait, dans une cave fleurant bon le moisi). L'exploit fait grand bruit. Julien et ses acolytes, galvanisés, décident de ne pas en rester là, le local regorgeant d'objets de convoitise : deux jours plus tard, ils réitèrent avec la chaise roulante du professeur de mathématique et la mobylette de Madame le Proviseur.
Celle-ci, furieuse, mène alors l'enquête, en toute discrétion, comme dans les meilleurs épisodes de Derrick. Ses soupçons se dirigent rapidement vers votre fils et ses amis. Bien vu la vieille !
Plainte est déposée pour vol & viol (le jeu de mot fait grassement rigoler les flics). Vol & viol en bande organisée, précise la police : la loi Perben II peut s'appliquer. Bingo !
Trois jours plus tard, un jeune homme souriant aborde votre fils à la sortie du lycée. Il lui montre une camionnette spécialement aménagée pour ses tournantes, et lui propose aussi de revendre tout engin à deux-roues chez Cash-Converter. Julien est étonné. Le jeune homme le rassure, l'invite à prendre un café et lui offre finalement un téléphone portable : "appelle-moi ducon ! ".
Cet homme est un policier, habilité par Perben II (nouvel article 706-81 du Code de procédure pénale) à se faire passer pour complice ou receleur des infractions. Il n'a pas droit d'inciter au délit. Mais il peut mettre à la disposition des personnes suspectées tous les moyens dont elles rêvent (juridiques, financiers, transport, hébergement, télécommunication : nouvel article 706-82). Votre fils, très con, appelle de son téléphone tout neuf ses camarades. Le lendemain, décision est prise de profiter de l'aubaine : on demande au jeune homme de déposer le butin près du stade de foot, histoire de prolonger le plaisir.
Le lundi suivant, à 18 heures, Julien n'est pas rentré à la maison. Votre femme s'inquiète, Julie et Juliette s'en tapent. 18h30 : le téléphone sonne. C'est la police. Julien est au commissariat en garde à vue, où il patiente en jouant aux playmobiles. Comment ? Qu'a-t-il fait ? Peu importe, ce p'tit con est derrière les barreaux ! Vous dormez bien pour la première fois en 16 ans.
Une première journée passe, puis une deuxième nuit. C'est une libération, ce petit connard vous lâche enfin la grappe, c'est un peu comme un avortement à retardement : bon débarras ! Vous en pouviez plus de ce sale branleur... Mercredi matin, surprise, l'avocat vous apporte une sacrée bonne nouvelle : depuis la loi Perben II, la garde à vue peut durer 96 heures, même pour les mineurs (nouvel article 706-88 du Code de procédure pénale). Vous imaginez avec joie votre Julien au commissariat pendant quatre jours et quatre nuits, interrogé le jour et réveillé la nuit.
A 20 heures, quatre hommes sonnent à votre porte. Ce sont des agents EDF qui viennent relever les compteurs. En un clin d'oeil, les voilà dispersés dans tout l'appartement, l'un d'entre eux restant en votre compagnie pour vous occuper. Vous en profitez pour vous taper un pastis tranquillou entre mecs, sans votre vieille grognasse de femme. Ils repartent cinq minutes plus tard, sans vous avoir fait signer le moindre bon. Vous êtes étonné, mais vous avez d'autres préoccupations en ce moment : faire réparer votre PS2, rappeler votre maîtresse, télécharger des mp3, vous racheter une cartouche de Lucky... En fait, ces hommes viennent d'installer chez vous suffisamment de micros et de caméras pour tout connaître de votre vie de couple et des discussions entre Julie et Juliette. Ils en ont le droit depuis Perben II (nouvel article 706-97 du Code de procédure pénal). De toutes façons, vous étiez déjà sur écoute (nouvel article 706-96). Et en fin de compte, vous vous en moquez avec la dernière énergie.
Les journées de jeudi et de vendredi sont les plus cool de votre vie. Julie et Juliette ne sortent plus de leurs lits, elles en branlent pas une, se contentent de surfer sur le web, bref elles ont déjà tout compris à la vie. L'école appelle, vous leur raccrochez au nez, ah ah, quel bonheur, rien à battre !! Votre conne de femme passe de l'hystérie à l'hébétement - et encore, cette pauvre cruche est loin de se douter que les papiers du divorce sont déjà prêts (et pour ça, même pas besoin de la loi Perben II !).
Vendredi :
17h15 : Julien sort enfin de garde à vue mais il est, dans la foulée, déféré devant le juge d'instruction, les faits étant avérés. Celui-ci demande à son collègue le juge des libertés et de la détention de placer votre fils en détention provisoire. Le magistrat accepte : il entend, lui aussi, lutter efficacement contre l'insécurité en ville. Ce petit morveux de Julien est donc en prison, pour plusieurs mois peut-être. Champagne ! (Vos filles, elles, s'en branlent complètement ; elles s'enferment dans un profond mutisme, elles deviennent de vraies adolescentes.)
Vous êtes endormi sur le canapé, raide bourré, en short et chemises hawaïenne, lunettes noires, une bouteille de champ' à la main. Une sonnerie stridente vous réveille soudain : vous vous traînez jusqu'à la porte d'entrée que vous ouvrez. Cinq policiers s'engouffrent chez vous. Cool, on va pouvoir foutre le boxon sans avoir de problème avec les voisins ! Vous balancez du gros son sur votre chaîne hi-fi, vous faites péter la vodka, et olé, pendant deux heures les flics retournent l'appartement, crèvent les coussins, vident les tiroirs, violent votre femme et vos filles. Cette perquisition en pleine nuit (nouvel article 706-91) prend ainsi une excellente tournure : elle permet enfin à votre famille de se retrouver autour d'un bon gang-bang sur le canapé. C'est sur cette vision idylique que vous finissez joyeusement une bouteille d'Absolut.
Le lendemain, décision est prise d'envoyer Julie et Juliette en vacances chez leur grand-mère maternelle. Ce sera mieux pour tout le monde - surtout pour vous, parce que les enfants ça va bien cinq minutes. Votre belle-mère, ravie d'être utile, vient les chercher chez vous. Cette pisseuse se permet une première remarque sur l'état de l'appartement. Vous réussissez à vous contenir. Elle jacasse ensuite un quart d'heure sur le problème de la délinquance. Quelle bouffone. Vous sentez que vous allez sortir de vos gonds. Pour finir, elle vous lance une remarque acerbe sur l'éducation de Julien (vous l'aviez oublié celui-là). C'en est trop : vous la tuez d'un coup de hâche. Simple et efficace...
Or vous étiez filmé !
Lorsque votre beau-père vient porter plainte, les policiers sont déjà au courant. A votre tour, vous êtes convoqué au commissariat, placé en garde à vue, puis mis en examen pour violences sur personne vulnérable. Vous encourez trois ans d'emprisonnement.
C'est le procureur qui vous convoque à la fin de la garde à vue. Il est mort de rire pour ce que vous avez fait, malheureusement il doit appliquer la loi. Il vous demande si vous reconnaissez votre culpabilité, une cassette vidéo à la main. Vous répondez oui. Il vous propose alors de prononcer lui-même votre condamnation puisque vous ne contestez pas les faits. C'est nouveau (Perben II, article 61) et c'est vachement pratique. Si vous refusez, vous serez jugé par le tribunal, dans longtemps et avec les aléas qu'on connaît. Un avocat, jovial, vous conseille d'accepter. Le procureur vous condamne à 4 mois d'emprisonnement, non sans préciser que c'est une peine indulgente en raison du caractère rigolo de votre meurtre.
Durant le trajet vers la prison, menotté dans la fourgonnette, vous vous interdisez de penser à votre femme, à Julie, à Juliette. Vous priez pour ne pas être dans la même cellule que votre crétin de fils.
29.4.04
28.4.04
27.4.04
26.4.04
AVIS AUX HOMO SAPIENS SAPIENS DE SEXE FEMININ
1. Si vous pensez que vous êtes grosses, vous l'êtes. Ne nous demandez pas. Bougez-vous le cul et allez au gymnase club.
2. Apprenez à utiliser la lunette des toilettes: si elle est relevée, baissez-la, c'est pas compliqué, et arrêtez de vous plaindre.
3. Ne vous coupez pas les cheveux. Jamais. Ca crée des disputes inutiles quand nous osons faire des commentaires.
4. Les anniversaires, les fêtes et la Saint-Valentin ne sont pas des quêtes visant à vérifier que nous sommes capables de trouver le cadeau idéal... Une fois de plus.
5. Parfois, nous ne pensons pas à vous. Il faut le savoir et vivre avec.
6. Samedi = football/cyclisme/formule 1. C'est comme ça.
7. Le shopping n'est PAS un sport.
8. Ce que vous portez est génial. Vraiment!!!
9. Demandez-nous ce que vous voulez directement. Les sous-entendus subtils, ça ne marche pas.
10. Apprenez que pisser debout de face, c'est plus difficile que pisser debout droit en dessous. Même en faisant attention, on ratera la cible de temps en temps.
11. Une migraine qui dure 17 mois, c'est une maladie. Voir un docteur.
12. Vérifiez l'eau et l'huile de temps en temps. C'est un élément essentiel de l'entretien de la voiture.
13. Notre relation ne sera plus jamais comme les deux premiers mois où nous sommes sortis ensembles.
14. Tout ce que nous avons pu dire il y a plus de 6 ou 8 mois est irrecevable dans une dispute aujourd'hui.
15. Ce n'est pas la robe qui te donne l'air grosse.C'est tout ce putain de chocolat!!!
16. Nous dire que tous les top-models sont trafiqués vous fait passer pour des jalouses mesquines et ça ne nous empêchera certainement pas de lire les magazines.
17. Les top-models hommes aux corps de rêve qu'on voit dans les magazines Sont tous homo.
18. Si ce qu'on dit peut être interprété de deux façons, et que l'une d'elle vous rend triste ou en colère, vous avez mal interprété.
19. Laissez nous mater. Si on ne le fait pas, comment voulez vous qu'on puisse vous dire que vous êtes tellement mieux que les autres?
20. Quand nous sommes au lit et avons l'air fatigués, c'est que nous sommes fatigués et ça ne veut surtout pas dire que nous voulons parler de notre relation.
1. Si vous pensez que vous êtes grosses, vous l'êtes. Ne nous demandez pas. Bougez-vous le cul et allez au gymnase club.
2. Apprenez à utiliser la lunette des toilettes: si elle est relevée, baissez-la, c'est pas compliqué, et arrêtez de vous plaindre.
3. Ne vous coupez pas les cheveux. Jamais. Ca crée des disputes inutiles quand nous osons faire des commentaires.
4. Les anniversaires, les fêtes et la Saint-Valentin ne sont pas des quêtes visant à vérifier que nous sommes capables de trouver le cadeau idéal... Une fois de plus.
5. Parfois, nous ne pensons pas à vous. Il faut le savoir et vivre avec.
6. Samedi = football/cyclisme/formule 1. C'est comme ça.
7. Le shopping n'est PAS un sport.
8. Ce que vous portez est génial. Vraiment!!!
9. Demandez-nous ce que vous voulez directement. Les sous-entendus subtils, ça ne marche pas.
10. Apprenez que pisser debout de face, c'est plus difficile que pisser debout droit en dessous. Même en faisant attention, on ratera la cible de temps en temps.
11. Une migraine qui dure 17 mois, c'est une maladie. Voir un docteur.
12. Vérifiez l'eau et l'huile de temps en temps. C'est un élément essentiel de l'entretien de la voiture.
13. Notre relation ne sera plus jamais comme les deux premiers mois où nous sommes sortis ensembles.
14. Tout ce que nous avons pu dire il y a plus de 6 ou 8 mois est irrecevable dans une dispute aujourd'hui.
15. Ce n'est pas la robe qui te donne l'air grosse.C'est tout ce putain de chocolat!!!
16. Nous dire que tous les top-models sont trafiqués vous fait passer pour des jalouses mesquines et ça ne nous empêchera certainement pas de lire les magazines.
17. Les top-models hommes aux corps de rêve qu'on voit dans les magazines Sont tous homo.
18. Si ce qu'on dit peut être interprété de deux façons, et que l'une d'elle vous rend triste ou en colère, vous avez mal interprété.
19. Laissez nous mater. Si on ne le fait pas, comment voulez vous qu'on puisse vous dire que vous êtes tellement mieux que les autres?
20. Quand nous sommes au lit et avons l'air fatigués, c'est que nous sommes fatigués et ça ne veut surtout pas dire que nous voulons parler de notre relation.
Faut tout leur apprendre à ces djeunes PD, les lavements c'est pas fait pour les chiens!
Si on s'en occupe bien, le cul est l'endroit le plus propre du monde. Pour te faire pardonner,
je t'autorise à ....... Jérome la Perruque, parce que faudra bien qu'il décide un jour de faire son
putain de coming out:) les filles seront moins malheureuses et les garçons plus heureux.
Si on s'en occupe bien, le cul est l'endroit le plus propre du monde. Pour te faire pardonner,
je t'autorise à ....... Jérome la Perruque, parce que faudra bien qu'il décide un jour de faire son
putain de coming out:) les filles seront moins malheureuses et les garçons plus heureux.
On est très soigneux avec notre hygiène anale, on se lave tous le cul avec des petites lingettes Renova.
Mais forcémment quand tu fouilles à l'intérieur, il reste toujours quelques morceaux.
Bon, faut-il que je poste quelques photos de bonnes grosses salopes hype en string pour me faire pardonner ?
Des gros seins ? Je sais pas moi, dis toujours, je ne suis qu'amour et dévotion.
Mais forcémment quand tu fouilles à l'intérieur, il reste toujours quelques morceaux.
Bon, faut-il que je poste quelques photos de bonnes grosses salopes hype en string pour me faire pardonner ?
Des gros seins ? Je sais pas moi, dis toujours, je ne suis qu'amour et dévotion.
ca$$eur2ferme
" Et sans doute notre temps... préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être... Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit a ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré. "
Feuerbach (1804 - 1872), Préface à la deuxième édition de L'Essence du christianisme, ensuite emprunté par Debord dans La Société du Spectacle en 1967.
Quelle date sommes-nous déja?
" Et sans doute notre temps... préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être... Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit a ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré. "
Feuerbach (1804 - 1872), Préface à la deuxième édition de L'Essence du christianisme, ensuite emprunté par Debord dans La Société du Spectacle en 1967.
Quelle date sommes-nous déja?
25.4.04
Franchement c'était un samedi soir pas comme les autres, hein je vous le dis tout de suite, la preuve, je me suis réveillé à 19h aujourd'hui. Putain, ça vaudrait le coup de raconter tout ça bien, je pourrais presque en faire un livre, j'appellerais ça "Un jeune homme pas très chic", kikoolol. Mais comme je suis un poète, je vais vous le faire en cut-up et puis assez tourné autour du pot, bordel, on va enfin y mettre les doigts.
Premier fait d'arme de la soirée, qui en plus de rester dans les doubles annales, rentrera sûrement dans l'histoire : j'ai réussi à être plus crevard que le prince des crevards puisque oui, vous n'allez pas en croire vos oreilles méssieudames, j'ai réussi à piller la collection personnelle de câpres et anchois de TH² !
Ensuite, au Popin, je soigne ma claustrophobie par la méthode forte, dancefloor (ouai, je sais, ça se dit plus mais c'est les vieux restes de DJ mIx) où putain je danse genre à la cool quoi. Mais y a une grosse anglaise qui n'arrête pas de me bousculer. Et ça m'énerve vraiment, parce que les grosses qui me bousculent, ça me rappelle les soirées goths, et du coup ça me met en auto bad trip. J'aime danser à ma guise comme une marquise.
En plus elle a tendance à s'approcher de trop près de notre broc. Et ça m'énerve. Tonton Igor, qui lui a atteint la véritable sagesse, les chakras en fleurs et tout, trouve que je suis un peu trop parano. Mais moi, j'aime pas qu'on s'approche de mon broc, c'est mon côté garçon sauvage (un peu comme Mowgli, t'vois cousin ?).
Après, séance de kung-fu acrobatique en pleine rue avec Otto Vodka, genre il est marrant mais il file que des fausses adresses et puis soyons clairs si tu veux chopper les vrais bons plans avec lui, faut sucer.
Truskel (ça ressemble à un pélerinage, hein) où les gens sont plus marrant qu'on ne l'imaginerait (en tout cas, je me suis pas fait taper) et où cette évidence cruelle s'impose : Laperruque assure mieux pour se dénicher des fringues à la coule que pour ramener de la roupe. Putain de fashion victimes. Mais c'est pas grave, je l'aime Gros Nez, moi. J'aimerais bien me réveiller tous les matins la tête calée sur son aisselle. Tous les après-midi il m'oublierait et du coup, chaque nuit notre amour pourrait recommencer à zéro, pur et naïf comme dans un lagon bleu, romance et fragrances harpick.
Sinon, au Truskel, je cause avec une petite poule au comptoir. Sympa, jolie, débarque de province, se fait chier poliment. Elle est bien consciente qu'elle n'a le choix qu'entre continuer à s'emmerder ou alors se laisser draguer par un baltringue quelconque qui ne la fera même pas jouir, histoire de briser la solitude une dizaine de minute. Aimerais bien faire un truc pour elle, mais je peux pas.
Le Vogue (ouai, ça fait tache, mais même si fréquenter l'avant-garde de l'intelligentsia parisienne est grisant, même si j'aime vraiment bien cette petite troupe, il faut bien que je fourre moi aussi). Je remarque que les braves gens du Medef auraient encore beaucoup à apprendre des commerçants de convivialité gay. L'entrée a augmenté et pas moyen de resquiller même à quatre heures du mat alors que je sais parfaitement qu'il ne restera que du second choix dans la boite. En revanche, le vigile qui était payé pour vérifer que personne n'entre avec son blouson (vestiaire obligatoire) n'était plus là. Peut être qu'icelui a rapidement sombré dans une violente dépression nerveuse.
Y a l'ancien D.A. de la boite, petit chauve libidineux, qui essaie de draguer un petit jeune. Me fais un plaisir d'aller lui casser son coup. Ensuite, je lui explique que cette boite est vraiment à chier et que ce n'est plus la peine d'essayer de ramener qui que ce soit chez lui, vu qu'il n'a même plus le pouvoir d'assurer des verres gratos.
Par la suite, je retourne emmerder la bombe sexuelle qui sert de VJ. Dès qu'il me voit approcher, il fait une grimace. Je le drague comme un porc (vous qui avez gardé votre âme d'enfant, devez vous souvenir du dessin animé "Pepe le Putois") et lui fait encore une fois remarquer que la techno, c'était déjà chiant dans les années 90 mais qu'en plus on est en 2004. Il se referme comme une huître.
Je suis torché, je n'arrive plus à chasser correctement. J'essaie de m'incruster sur les banquettes, mais une vieille tata aigre type pascal sevran s'en offusque et le vigile affecté à la surveillance des banquettes vient me répéter une fois de plus qu'il faut que j'achète une bouteille. J'essaie de négocier avec lui le droit de m'asseoir sur les marches, même celle du bas, éventuellement. Il fini probablement par avoir des scrupules, m'indique une table vide au fond et me laisse entrer dans le sanctuaire des Bottle People.
A la fin, un mec vient me lever, il est plutôt beau mais pas du tout mon genre. Crâne rasé, visage carré, corps fin, un air de petit dur, mes congénères appelleraient ça un bon petit look de bâtard. Il m'agrippe la main, fermement décidé à me ramener chez lui. Me laisse faire. A la sortie, il demande les tarifs au chauffeur de la grosse limo blanche toujours garée là. Je trouve ça mignon. Ou pathétique, je sais plus. Je l'entraîne vers un taxi.
Dans le taxi, me sens pas très bien. Je ne peux pas ouvrir la fenêtre puisque la commande est bloquée. Je demande gentiment au chauffeur de m'accorder un peu d'air frais, ce qu'il fait en rechignant. Plus tard je formule une deuxième requête, avec l'exquise politesse d'une geisha, pour qu'il s'arrête un instant. Dis à l'autre mec que ce n'est pas la peine de m'attendre. Je cours jusqu'à l'angle de la rue et vomis un bon litre de whisky coca (avais oublié qu'au Vogue, c'est même pas du JB ou du Label 5, mais carrément du Leader Price 3 ans d'age). J'expulse aussi quelques morceaux entier de ma Calzone et en conclu que mon amie Laurence a raison quand elle dit qu'on mange trop vite.
L'autre revient me chercher, je bredouille une excuse pour le plan galère et lui dit que ça va mieux. On retourne dans le taxi, mon compagnon d'infortune lui déclare qu'il lui laissera un pourboire. Le chauffeur ricane et moi aussi.
Après, l'affaire est vite expédiée. A peine arrivé chez lui, l'autre me colle sa bite dans la bouche. J'essaie de sucer mais j'ai plus de salive. Ensuite, il exige que je lui bouffe le cul. D'habitude, j'aime bien ça, mais quand c'est dans un plan boucherie comme celui là, c'est nettement moins excitant et je ne peux m'empêcher de remarquer que, bien qu'il ait un très beau cul, ça a quand même un goût de merde.
Ensuite, il couine, il est compliqué, alors je m'allonge sur le dos et le laisse s'empaler sur moi histoire qu'il se fasse plaisir tout seul. Mais il tient absolument à ce que je lui jouisse sur la gueule. Alors, je me relève péniblement (vais finir par avoir de l'arthrite, moi) et m'exécute. Il veut continuer son parcours du combattant, mais je lui explique que quand j'ai jouis, c'est terminé. Il insiste, donc je lui demande de me laisser le temps d'aller fumer une clope et boire un coca avant de remettre ça. Assis dans son salon, j'essaie de jouer avec un de ses chats, mais celui ci me file un gros coup de griffe.
Retourne dans sa chambre, le même scénario se répète. Après je retourne fumer une clope pendant qu'il prend sa douche, je remarque un gros briquet métallique en forme de bite sur la table basse. Trouve ça vraiment kitsch et vulgaire alors je décide de lui piquer.
Je me motive enfin à essayer de m'échapper de ce merdier, me rhabille et me barre. Suis perdu, il est 7h, je demande à une femme qui promène son chien où je suis. Elle m'indique le métro Crimée et je décide de marcher jusqu'à Stalingrad pour profiter du soleil. M'achète 2 croissants sur la route. En les mangeant, je remarque que j'ai encore des petits bouts de merde sur les ongles. Pas grave, me dit que c'est post moderne et fini d'engloutir mon petit déj improvisé.
Voilà, c'est un peu ça que j'appelle un orgasme inerte.
Premier fait d'arme de la soirée, qui en plus de rester dans les doubles annales, rentrera sûrement dans l'histoire : j'ai réussi à être plus crevard que le prince des crevards puisque oui, vous n'allez pas en croire vos oreilles méssieudames, j'ai réussi à piller la collection personnelle de câpres et anchois de TH² !
Ensuite, au Popin, je soigne ma claustrophobie par la méthode forte, dancefloor (ouai, je sais, ça se dit plus mais c'est les vieux restes de DJ mIx) où putain je danse genre à la cool quoi. Mais y a une grosse anglaise qui n'arrête pas de me bousculer. Et ça m'énerve vraiment, parce que les grosses qui me bousculent, ça me rappelle les soirées goths, et du coup ça me met en auto bad trip. J'aime danser à ma guise comme une marquise.
En plus elle a tendance à s'approcher de trop près de notre broc. Et ça m'énerve. Tonton Igor, qui lui a atteint la véritable sagesse, les chakras en fleurs et tout, trouve que je suis un peu trop parano. Mais moi, j'aime pas qu'on s'approche de mon broc, c'est mon côté garçon sauvage (un peu comme Mowgli, t'vois cousin ?).
Après, séance de kung-fu acrobatique en pleine rue avec Otto Vodka, genre il est marrant mais il file que des fausses adresses et puis soyons clairs si tu veux chopper les vrais bons plans avec lui, faut sucer.
Truskel (ça ressemble à un pélerinage, hein) où les gens sont plus marrant qu'on ne l'imaginerait (en tout cas, je me suis pas fait taper) et où cette évidence cruelle s'impose : Laperruque assure mieux pour se dénicher des fringues à la coule que pour ramener de la roupe. Putain de fashion victimes. Mais c'est pas grave, je l'aime Gros Nez, moi. J'aimerais bien me réveiller tous les matins la tête calée sur son aisselle. Tous les après-midi il m'oublierait et du coup, chaque nuit notre amour pourrait recommencer à zéro, pur et naïf comme dans un lagon bleu, romance et fragrances harpick.
Sinon, au Truskel, je cause avec une petite poule au comptoir. Sympa, jolie, débarque de province, se fait chier poliment. Elle est bien consciente qu'elle n'a le choix qu'entre continuer à s'emmerder ou alors se laisser draguer par un baltringue quelconque qui ne la fera même pas jouir, histoire de briser la solitude une dizaine de minute. Aimerais bien faire un truc pour elle, mais je peux pas.
Le Vogue (ouai, ça fait tache, mais même si fréquenter l'avant-garde de l'intelligentsia parisienne est grisant, même si j'aime vraiment bien cette petite troupe, il faut bien que je fourre moi aussi). Je remarque que les braves gens du Medef auraient encore beaucoup à apprendre des commerçants de convivialité gay. L'entrée a augmenté et pas moyen de resquiller même à quatre heures du mat alors que je sais parfaitement qu'il ne restera que du second choix dans la boite. En revanche, le vigile qui était payé pour vérifer que personne n'entre avec son blouson (vestiaire obligatoire) n'était plus là. Peut être qu'icelui a rapidement sombré dans une violente dépression nerveuse.
Y a l'ancien D.A. de la boite, petit chauve libidineux, qui essaie de draguer un petit jeune. Me fais un plaisir d'aller lui casser son coup. Ensuite, je lui explique que cette boite est vraiment à chier et que ce n'est plus la peine d'essayer de ramener qui que ce soit chez lui, vu qu'il n'a même plus le pouvoir d'assurer des verres gratos.
Par la suite, je retourne emmerder la bombe sexuelle qui sert de VJ. Dès qu'il me voit approcher, il fait une grimace. Je le drague comme un porc (vous qui avez gardé votre âme d'enfant, devez vous souvenir du dessin animé "Pepe le Putois") et lui fait encore une fois remarquer que la techno, c'était déjà chiant dans les années 90 mais qu'en plus on est en 2004. Il se referme comme une huître.
Je suis torché, je n'arrive plus à chasser correctement. J'essaie de m'incruster sur les banquettes, mais une vieille tata aigre type pascal sevran s'en offusque et le vigile affecté à la surveillance des banquettes vient me répéter une fois de plus qu'il faut que j'achète une bouteille. J'essaie de négocier avec lui le droit de m'asseoir sur les marches, même celle du bas, éventuellement. Il fini probablement par avoir des scrupules, m'indique une table vide au fond et me laisse entrer dans le sanctuaire des Bottle People.
A la fin, un mec vient me lever, il est plutôt beau mais pas du tout mon genre. Crâne rasé, visage carré, corps fin, un air de petit dur, mes congénères appelleraient ça un bon petit look de bâtard. Il m'agrippe la main, fermement décidé à me ramener chez lui. Me laisse faire. A la sortie, il demande les tarifs au chauffeur de la grosse limo blanche toujours garée là. Je trouve ça mignon. Ou pathétique, je sais plus. Je l'entraîne vers un taxi.
Dans le taxi, me sens pas très bien. Je ne peux pas ouvrir la fenêtre puisque la commande est bloquée. Je demande gentiment au chauffeur de m'accorder un peu d'air frais, ce qu'il fait en rechignant. Plus tard je formule une deuxième requête, avec l'exquise politesse d'une geisha, pour qu'il s'arrête un instant. Dis à l'autre mec que ce n'est pas la peine de m'attendre. Je cours jusqu'à l'angle de la rue et vomis un bon litre de whisky coca (avais oublié qu'au Vogue, c'est même pas du JB ou du Label 5, mais carrément du Leader Price 3 ans d'age). J'expulse aussi quelques morceaux entier de ma Calzone et en conclu que mon amie Laurence a raison quand elle dit qu'on mange trop vite.
L'autre revient me chercher, je bredouille une excuse pour le plan galère et lui dit que ça va mieux. On retourne dans le taxi, mon compagnon d'infortune lui déclare qu'il lui laissera un pourboire. Le chauffeur ricane et moi aussi.
Après, l'affaire est vite expédiée. A peine arrivé chez lui, l'autre me colle sa bite dans la bouche. J'essaie de sucer mais j'ai plus de salive. Ensuite, il exige que je lui bouffe le cul. D'habitude, j'aime bien ça, mais quand c'est dans un plan boucherie comme celui là, c'est nettement moins excitant et je ne peux m'empêcher de remarquer que, bien qu'il ait un très beau cul, ça a quand même un goût de merde.
Ensuite, il couine, il est compliqué, alors je m'allonge sur le dos et le laisse s'empaler sur moi histoire qu'il se fasse plaisir tout seul. Mais il tient absolument à ce que je lui jouisse sur la gueule. Alors, je me relève péniblement (vais finir par avoir de l'arthrite, moi) et m'exécute. Il veut continuer son parcours du combattant, mais je lui explique que quand j'ai jouis, c'est terminé. Il insiste, donc je lui demande de me laisser le temps d'aller fumer une clope et boire un coca avant de remettre ça. Assis dans son salon, j'essaie de jouer avec un de ses chats, mais celui ci me file un gros coup de griffe.
Retourne dans sa chambre, le même scénario se répète. Après je retourne fumer une clope pendant qu'il prend sa douche, je remarque un gros briquet métallique en forme de bite sur la table basse. Trouve ça vraiment kitsch et vulgaire alors je décide de lui piquer.
Je me motive enfin à essayer de m'échapper de ce merdier, me rhabille et me barre. Suis perdu, il est 7h, je demande à une femme qui promène son chien où je suis. Elle m'indique le métro Crimée et je décide de marcher jusqu'à Stalingrad pour profiter du soleil. M'achète 2 croissants sur la route. En les mangeant, je remarque que j'ai encore des petits bouts de merde sur les ongles. Pas grave, me dit que c'est post moderne et fini d'engloutir mon petit déj improvisé.
Voilà, c'est un peu ça que j'appelle un orgasme inerte.
24.4.04
etc. pas me faire iech non plus pour le beurre et le pain naaan ?
sandwich SDH
Deux tranches de pain 7céréales discount (légèrement rassies)
tartinez abondamment de beurre demi-sel
Quadrillez de filets d'anchois (un max)
Balancez dessus des câpres (écrasées à l'art-h à la main)
Arrosez de faux-tabasco.
(servir avec une 8.6.2merde )
Dégustez...
Michetonner, verbe intransitif, 1810 de micheton. Se livrer occasionnellement à la prostitution. Michetonner dans les bars. [source : Le Petit Robert]
Pét4$$, nom féminin, datation vers 2000, de pétasse. Par son orthographe intégrant le 4 en guise de A (détournement issu initialement de la communauté des hackers, d'où connotation de réappropriation et de piratage de la langue) ; et du symbole $ doublé en guise de S, la Pét4$$ est une déclinaison de la Pétasse dans son sens traditionnel (« vulg. Prostituée. -> pouffiasse, roulure. – Terme injurieux à l'adresse d'une femme (sans connotation sexuelle). - > grognasse. » Le Petit Robert). On entend par Pét4$$ une personne de sexe indifférent, qui se livre régulièrement à la prostitution hypeuse. Le dance floor était plein de Pét4$$ à la soirée Mixbeat. Elle a sauté sur Nassif en poussant des cris aigus et là j'ai compris que c'était une Pét4$$, c'est con je voulais la sauter.
Prostitution hypeuse : Contrairement à la prostitution traditionnelle qui consiste à louer son habitacle organique ou à offrir ses services contre de l'argent, la prostitution hypeuse ne paie pas le loyer. Il s'agit de sucker les acteurs de la hype contre un billet d'entrée dans le système où ces derniers évoluent. Autant les prostituées ne tirent aucun profit symbolique de leurs prestations, autant les pratiquants de la prostitution hypeuse n'agissent que pour et par une satisfaction personnelle, qui peut être assimilée sans trop s'avancer à de l'ambition de salon. -> entrisme non assumé, rastignacquerie parisienne. Mon remix du texte de Beigbeder a été choisi pour être publié, je passe mon temps à gerber sur la hype y compris littéraire, mais je suis trop fièr(e) d'être accepté(e) dans le cénacle que je disais conchier.
Salut TH
Merde! Pour une fois que je sors, c'est cocoon-wear pour le SDH.
Figures-toi que je suis allé me finir à la soirée de la Chocha à la scène. C'était nul, mais jil y avait une espèce de boeuf électro composé de Guido aux platines, Charlie O sur un synthé et Double T au scratch + performeuse vocaliste en roule libre. Et c'était tout bonnement incroyable. En fait, c'est comme si ces mecs s'étaient tranformés en orchestre de bal popu ou de clubs un peu clandés, genre London années 50. Voila, c'est dit, Technikart a vu Jésus, moi j'ai vu les Supremes. A plus.
src img :http://www.joelneto.hpg.ig.com.br
PORC-REPORT SOIREE HPG
Les seuls 4$$ que j'ai vus c'était des Chiffons Victimes de sexe mâle qui perdaient leurs pantalons trop grands... pas pratique la ceinture en dessous du 4$$, t'es obligé de marcher avec les jambes écartées et t'as vite l'air con...
sinon, quelques pouffi4$$, accompagnées de leur inséparable Capital (TM) de cellulite... Niveau kantinards : $ucker2hype, TendreVenin, DDLF en pied2pool, 4$$-IN, Simon Mad, Vlad + d'autres dont j'ai oublié les noms... bouffé des champignons Hawaïens pour essayer de trouver çà FUN mais no way les Iguanes. Bon, allez... fuck & spam ze noirjoueb !
Ma Victoire est partie 6 jours ...
J'vais me faire une OD de PS2, de fichiers P2P porc-no! (s'coup-çi c'est Desanges qui vont prendre plein le 4$$), de bières 8.6 discount, de tortillas vite torchées, des frites comme chez MAKDODO avec des steaks tartare2malades, de DVD séries Z- et du sommeil décalé avec les Fermiers hi hi hi !!!!!!!!!!
23.4.04
So sorry les Filles mais JLD est aussi clean qu'un ange !
Vous avez reçu dernièrement des spams plutôt racoleurs tendance MDS lourdingue et beaucoup ont crû que cela venait de notre Jean-Luc Duez préféré... Ben les Filles, je vais graaaaaave vous décevoir (pire qu'une éja-précoce dans un lit de satin) : je l'ai rencontré hier. Nous avons bu un coup au café Delaville / bld bonne Nouvelle juste avant le T.REX Cloube (je vous conseille la terrasse ça me rappelle l'épok d'or du pause café à Bastoche en 1999 - by the way, nous sommes tombés sur Carl pris en Délit Navrant de dragouille : il était attablé avec une magnifique petite nana asiatique métisse.. même pas pét4$$; ni bomb4$$ ou bon4$$.... naaaaan !!!!! juste mimi sexy au naturel sans silicone (ze best in town) et devrait y avoir des tofs d'elle sur mixbeat 12c4...)
Je lui ai posé la question et il m'a affirmé que ce n'était pas lui pour la dargue on-line (je parle de JLD pas de Carl / faut suivre le rythme les Filles !!!). Eh bien, je le crois bordel ! J'ai passé un très bon moment avec lui. Je sortais du magazine BPM pour prendre mon chèque2merde (30 $ pour 1500 signes je fais fort : chuis trop hardcore) et livrer ma dernière chronique "shoot them up" où je casse de la hiiiiipe émergente (DIRTY, TROUBLEMAKERS) pour info-sdh : BPM fera une teuf le 5 mai au Twin's, je vous tiens au jus... Quant à Jean-Luc, je l'ai recommandé à mes Bo$$ et il a taggué le Wall of Fame à la fin du mag. Voilà, je vou ai déçu les Filles et j'ai taché les draps de votre méfiance mais on remet çà dans 30 mns et Jude 4$$ pouffe cette pouffi4$$ et si c'était ELLE ? heiiiiiiiiin ?....
PROST-REPORT
HIER 18 > 21 h : Galerie Public> (impasse Bo²bourg) avec lancement de DISCOPLANE ® sorte de freesbe noir géant en toile le "lancement" était accompagné d'un mini OB gin tonic (sûrement des tofs dans le zapping de parissi.com mercredi prochain...). Genghis Khan et ses Monkeys of Gode ont ramené 2 litres de rhum blank et ça a profité à "Lénie" jeune belle très belle grecque aux cheveux noirs qui bosse dans une régie pub (si j'ai bien compris , j'vais du mal à me concentrer vu mon soudain intéret pour cette chair Grèce et sa crique abdominale). Elle m'a alerté du lancement d'un nouveau gratuit "EN VILLE" de l'affreux hypeux Tumeurs-relle / moi j'aurais appellé çà "Un autre gratuit2merde" ou "Baise-en-ville" enfin un nom un peu plus minimum rock'n'roll chevelu du 4$$ quoi... étaient présents Igor Tourgueniev, Caroline Hazard, Boris Achour et son petit nenfant tout mignon , Jefferson et Ferdinand, Dorine Muraille, Eva Revox, Y£$ man , Paul Tourtelle et d'autres dont j'ai oublié la Face.
21 h > 23 h : rue des archives, restau jap' KYO (un truc comme 4$$) avec Raph et Sandrine de www.parissi.com. Plein de créatures monosexuelles mais il manque les organes dans les verres de saké.
23 h > 1 h 00 : After-shave des Franz Ferdinand au Roméo blindé à cracker avec les keums de www.kedlagueule.com, Simon Madelaine, Jérôme Laperruque (planquez vos meufs / "800 mètres") qui s'est auto-banni du blackblog et qui en avait grave pour Lauren (jeune blonde que j'ai allumée au sens premier du terme), Florence de Jalouse et son 4$$istante shooteuse armée d'un Olympia2poche doré (la focale de la "série noire" est meilleur les Filles..) , Sigried et Mathieu. Bon j'ai dansé sur "Temptations" de New Order.... étaient aussi compressed : Juliette n° 1, Cédric Lagandré, Emma Rebato.... voilà après skate back home avec Victoire.
1 h > 2 h 00 la Ferme sur ma Tévé
2 h 00 > 2 h 15 La Branlet Mutuelle ® (pensez à votre cotisa-fion)
2 h 03 > 4 h 00 Manhunt (interdit au moins de 18 ans)
4 h00 > "ici & maintenant" dodo...
Je dors encore et c'est un cauchemar...
La Hype n'existe plus.
22.4.04
Droit de réponse : Blackblogger donne cours de français... en réaction à : KOMKI dirait : TOUT VA BIEN!!!!!!! ; et autres manifestations?
Walla... Vous savez tout...
Blackblogger donne cours de français et de réthorique pour jeunes adultes analphabètes, "vieilles peaux" bêtes , paupiettes et SALOPEttes.
Bref "A toutes les Filles" KOMKI dirait...
Si on persiste dans des tentatives désespérées à s'exprimer, on peut aussi s'essayer dans le mélange des genres, dans la tentative de s'approprier un style, de s'y reconnaître, de s'y identifier, quel qu'il soit. Cela peut se révéler source d'inspiration. Cela peut aussi s'appeler rebondir... Surtout quand on la cite...
De la même manière que je n'écrirai pas en français sur un forum de langue anglaise, je n'écrirai pas ici si je n'avais pas une chance d'être compris. C'est justement parce que sur le Blackblogg, et sur le SDH en général, des styles libres et variés s'y expriment que j'y trouve entre autres un intérêt. Que je m'en inspire et c'est un crime de lèse-majesté? A chacun d'y répondre... Mais quand la forme épouse le fond, les sens sont à la fête!
Patrick, de Montreuil : " Avant j'étais mal dans ma peau, j'essayais de me renouveler et du coup, en manque d'inspiration, je faisais des jeux de mots compliqués dans toutes mes phrases, mais mes camarades se moquaient de moi, ils trouvaient que j'étais ridicule et que je n'étais pas capable d'écrire tout seul. Grâce à Blackblogger j'ai appris à écrire et j'ai pu trouver mon propre style. Merci Blackblogger !"(*)(**)
(*)Pub en solde!!!
(**)Euhhh... Je précise : ceci est cité à titre d'exemple et ne correspond en rien à la réalité... [;-}}
Il faut bien peu de mots pour détourner un sens. Mais ce qui importe est ce qui est écrit, parcequ'alors on dit, et ainsi de donner de soi. Et qu'importe la manière, pourvu que l'on soit compris. Et plutôt que de chercher à juger une forme, ne vaut-il pas mieux chercher à comprendre pourquoi cette forme est? Les mots ne sont jamais que des idées que l'on habille... pour mieux les déshabiller ensuite.
Est-il besoin de signer...? POUR LA LIBERTE D'3X-PRE$$-FION ?
pat2com, moi-même!
Merci à * ...
3xAgente T'Mate
DDLeF T'Douate
TH T'Hache... menumenu
EasyDore du K4$$ T'$$UK
à la Dan-Toc DanTé-Dan !
Avec ou 100 Safran ?
Et AMOUR pour Jou(I?)r
Q(I?)T JesusBuddhaAllah&BakouninInc-arnéesDansLeMemeCorpsDeRave T'inspire !
Jade OR T'Trouble ?
AND # C8-@<{-O # T'Double...
Et à tout ceux qui s'expriment à leurs façons sur ce (v)RaiZoo ou ailleurs...
Pa$$$$KI$$ON sans Rs -CON-posé, et donc sincèRes...
Efin J'espèèèèrrrrr!!!!!!! ;-)))))
* ---Pardon à tous ceux que j'ai oubliés, et à ceux que j'offenserais+++
Walla... Vous savez tout...
Blackblogger donne cours de français et de réthorique pour jeunes adultes analphabètes, "vieilles peaux" bêtes , paupiettes et SALOPEttes.
Bref "A toutes les Filles" KOMKI dirait...
Si on persiste dans des tentatives désespérées à s'exprimer, on peut aussi s'essayer dans le mélange des genres, dans la tentative de s'approprier un style, de s'y reconnaître, de s'y identifier, quel qu'il soit. Cela peut se révéler source d'inspiration. Cela peut aussi s'appeler rebondir... Surtout quand on la cite...
De la même manière que je n'écrirai pas en français sur un forum de langue anglaise, je n'écrirai pas ici si je n'avais pas une chance d'être compris. C'est justement parce que sur le Blackblogg, et sur le SDH en général, des styles libres et variés s'y expriment que j'y trouve entre autres un intérêt. Que je m'en inspire et c'est un crime de lèse-majesté? A chacun d'y répondre... Mais quand la forme épouse le fond, les sens sont à la fête!
Patrick, de Montreuil : " Avant j'étais mal dans ma peau, j'essayais de me renouveler et du coup, en manque d'inspiration, je faisais des jeux de mots compliqués dans toutes mes phrases, mais mes camarades se moquaient de moi, ils trouvaient que j'étais ridicule et que je n'étais pas capable d'écrire tout seul. Grâce à Blackblogger j'ai appris à écrire et j'ai pu trouver mon propre style. Merci Blackblogger !"(*)(**)
(*)Pub en solde!!!
(**)Euhhh... Je précise : ceci est cité à titre d'exemple et ne correspond en rien à la réalité... [;-}}
Il faut bien peu de mots pour détourner un sens. Mais ce qui importe est ce qui est écrit, parcequ'alors on dit, et ainsi de donner de soi. Et qu'importe la manière, pourvu que l'on soit compris. Et plutôt que de chercher à juger une forme, ne vaut-il pas mieux chercher à comprendre pourquoi cette forme est? Les mots ne sont jamais que des idées que l'on habille... pour mieux les déshabiller ensuite.
Est-il besoin de signer...? POUR LA LIBERTE D'3X-PRE$$-FION ?
pat2com, moi-même!
Merci à * ...
3xAgente T'Mate
DDLeF T'Douate
TH T'Hache... menumenu
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à la Dan-Toc DanTé-Dan !
Avec ou 100 Safran ?
Et AMOUR pour Jou(I?)r
Q(I?)T JesusBuddhaAllah&BakouninInc-arnéesDansLeMemeCorpsDeRave T'inspire !
Jade OR T'Trouble ?
AND # C8-@<{-O # T'Double...
Et à tout ceux qui s'expriment à leurs façons sur ce (v)RaiZoo ou ailleurs...
Pa$$$$KI$$ON sans Rs -CON-posé, et donc sincèRes...
Efin J'espèèèèrrrrr!!!!!!! ;-)))))
* ---Pardon à tous ceux que j'ai oubliés, et à ceux que j'offenserais+++
21.4.04
Blackblogger donne cours de français et de réthorique pour jeunes adultes analphabètes.
Si vous persistez dans des tentatives désespérées d'imitation du style de THTH ou de Dantec V2.1, si vous êtes obsédés par des tics d'écriture branchés, si vous pensez que vous êtes incapables d'écrire par vous-même, n'hésitez pas : contactez Blackblogger par l'intermédiaire de Nobody !
Tarifs préférentiels pour les membres du SDH.
>>> De nombreux témoignages attestent de l'efficacité des cours particuliers de Blackblogger :
Isabelle, de Paris : "Avant j'étais mal dans ma peau, j'essayais d'égaler mon gourou THTH en mettant des "$$" partout et en faisant des jeux de mots compliqués dans toutes mes phrases, mais mes camarades se moquaient de moi, ils trouvaient que j'étais ridicule et que je n'étais pas capable d'écrire toute seule. Grâce à Blackblogger j'ai appris à écrire et j'ai pu trouver mon propre style. Merci Blackblogger !"
François, de Montreuil : "Grâce aux cours de réthorique de Blackblogger, j'ai arrêté le name-dropping ! Cela me soulage d'un grand poids, je me sens libéré. Les méthodes d'enseignement de Blackblogger sont vraiment rapides et très efficaces."
Aude, de Paris : "J'ai pris des cours avec Blackblogger pour résoudre un problème particulier : je mélangeais tout le temps le français et l'anglais. En fait je m'exprimais en "franglais" parce que j'avais l'impression que ça me rendait cool. Depuis, j'ai appris à mieux maîtriser la langue française, et j'ai presque laissé tombé le franglais : maintenant je suis deux fois plus cool ! Merci Blackblogger !"
Bruno, de Paris : "J'ai longtemps essayé d'imiter le nouveau style d'écriture de Dantec, dans sa version "identitaire", j'ai pensé que ça me rendrait plus viril et qu'ainsi j'aurais plus de succès avec les filles. Je parlais tout le temps de l'islam et du nihilisme, j'utilisais des phrases-choc avec un vocabulaire provocateur genre "caca-prout", et j'essayais de citer Léon Bloy à l'aide des articles publiés par la revue Cancer. Mais ça ne m'a pas réussi : les filles me fuyaient encore plus qu'avant. Avec Blackblogger j'ai acquis les bases de la langue française, et j'ai appris à m'exprimer à ma façon."
Marie, de Suresnes : "Grâce aux ateliers d'écriture de Blackblogger, ma vie changé ! J'ai laissé tomber la pose prétentieuse de poète maudit, j'ai libéré mon écriture, je me sens plus épanouie..."
Si vous persistez dans des tentatives désespérées d'imitation du style de THTH ou de Dantec V2.1, si vous êtes obsédés par des tics d'écriture branchés, si vous pensez que vous êtes incapables d'écrire par vous-même, n'hésitez pas : contactez Blackblogger par l'intermédiaire de Nobody !
Tarifs préférentiels pour les membres du SDH.
>>> De nombreux témoignages attestent de l'efficacité des cours particuliers de Blackblogger :
Isabelle, de Paris : "Avant j'étais mal dans ma peau, j'essayais d'égaler mon gourou THTH en mettant des "$$" partout et en faisant des jeux de mots compliqués dans toutes mes phrases, mais mes camarades se moquaient de moi, ils trouvaient que j'étais ridicule et que je n'étais pas capable d'écrire toute seule. Grâce à Blackblogger j'ai appris à écrire et j'ai pu trouver mon propre style. Merci Blackblogger !"
François, de Montreuil : "Grâce aux cours de réthorique de Blackblogger, j'ai arrêté le name-dropping ! Cela me soulage d'un grand poids, je me sens libéré. Les méthodes d'enseignement de Blackblogger sont vraiment rapides et très efficaces."
Aude, de Paris : "J'ai pris des cours avec Blackblogger pour résoudre un problème particulier : je mélangeais tout le temps le français et l'anglais. En fait je m'exprimais en "franglais" parce que j'avais l'impression que ça me rendait cool. Depuis, j'ai appris à mieux maîtriser la langue française, et j'ai presque laissé tombé le franglais : maintenant je suis deux fois plus cool ! Merci Blackblogger !"
Bruno, de Paris : "J'ai longtemps essayé d'imiter le nouveau style d'écriture de Dantec, dans sa version "identitaire", j'ai pensé que ça me rendrait plus viril et qu'ainsi j'aurais plus de succès avec les filles. Je parlais tout le temps de l'islam et du nihilisme, j'utilisais des phrases-choc avec un vocabulaire provocateur genre "caca-prout", et j'essayais de citer Léon Bloy à l'aide des articles publiés par la revue Cancer. Mais ça ne m'a pas réussi : les filles me fuyaient encore plus qu'avant. Avec Blackblogger j'ai acquis les bases de la langue française, et j'ai appris à m'exprimer à ma façon."
Marie, de Suresnes : "Grâce aux ateliers d'écriture de Blackblogger, ma vie changé ! J'ai laissé tomber la pose prétentieuse de poète maudit, j'ai libéré mon écriture, je me sens plus épanouie..."
KOMKi dirait : TOUT VA BIEN!!!!!!!(*)
C'est l'Apologie du Bonheur,
Le SimulÂcre de la Bonne Kon-Science,
Bercé au Nom de l'APEUPRES,
Dans les bras d’Inio RANCE
Tout n'est que Fistfion.
Ou quand, Tiraient vers le Bas,
La Tête rentrée dans nos Entrailles
A Coup de Flash Impressionnant
La Bulle de notre Néant Kulturel,
Nos ReacFIONS se Rétracteraient
Convulsivement, pour Absorber le Monstre,
L'Epouseraient pour tenter d'Eviter la Douleur,
Se Plieraient pour Mieux l'Accepter,
Se Dilateraient jusqu'à Perdre
Toute Force, Toute Résistance,
Dans un Spasme Final laissant Dégouliner à flot
Toute la Fange de nos Âmes Perdues
Dans l'Abîme Insondable
De notre Bulle SI-VIL-IS-EST.
Et ainsi l’Homme de se Perdre
Sur l'échelle Sans Fin qui conduit
Au TOUT VA MAL!!!!!! ou
Au TOUT VA BIEN!!!!!!,
Jusqu'à en Perdre son NORD,
Jusqu'à son CENTRE,
Et de se RéSaigner à Kroire
Un "KepiTaigne" de Service
Pour lui Rappeler la Voie,
Et de se Kroire Libre
Parce... KILAKRU.
En attendant la prochaine PURGE!!!
Et que de Servitude à ne Pas...
KROIRENSOI...
Quand le poing rentré bien profond s'en retirera,
Alors peut-être, non, c'est sûr, ça fera mal.
Piiitain!!! J’ai peur d'avoir mal, tellement mal...
Mais nonononononon-ce-n'est-qu'un-cauchemar
Ouiouiouiouiouioui-c'est-un-mauvais-rêve...
Je me réveille, dans mes rêves,
Vidé de ma fange,
Souillé dehors,
Mais propre dedans.
<'Dans-mes-rêves-...-espoir-'>
Kan le poing s'en retirera,
Ou peut-être...
Oui sans doute... Simplement,
Quand j’ouvrirai les yeux,
Quand je me lèverai, debout,
Libéré de ce poing souillé,
Me retrouver sur mes deux pieds,
Le ventre enfin libre,
Ne plus sentir la peur,
Sentir mon centre, ma gravité,
Respirer, me sentir, ressentir,
Alors OUI ! SANS doute...
Alors Réveille toi, Lève toi, et Marche…
Le Rideau Tombe,
Le Jour se Lève !
Pat2com, le 21/04/04
(*)Cf. l'excellent texte de M. Dantec : http://www.subversiv.com/doc/dantec/tout-va-bien.htm ou sur l'excellent site http://www.laspirale.org
C'est l'Apologie du Bonheur,
Le SimulÂcre de la Bonne Kon-Science,
Bercé au Nom de l'APEUPRES,
Dans les bras d’Inio RANCE
Tout n'est que Fistfion.
Ou quand, Tiraient vers le Bas,
La Tête rentrée dans nos Entrailles
A Coup de Flash Impressionnant
La Bulle de notre Néant Kulturel,
Nos ReacFIONS se Rétracteraient
Convulsivement, pour Absorber le Monstre,
L'Epouseraient pour tenter d'Eviter la Douleur,
Se Plieraient pour Mieux l'Accepter,
Se Dilateraient jusqu'à Perdre
Toute Force, Toute Résistance,
Dans un Spasme Final laissant Dégouliner à flot
Toute la Fange de nos Âmes Perdues
Dans l'Abîme Insondable
De notre Bulle SI-VIL-IS-EST.
Et ainsi l’Homme de se Perdre
Sur l'échelle Sans Fin qui conduit
Au TOUT VA MAL!!!!!! ou
Au TOUT VA BIEN!!!!!!,
Jusqu'à en Perdre son NORD,
Jusqu'à son CENTRE,
Et de se RéSaigner à Kroire
Un "KepiTaigne" de Service
Pour lui Rappeler la Voie,
Et de se Kroire Libre
Parce... KILAKRU.
En attendant la prochaine PURGE!!!
Et que de Servitude à ne Pas...
KROIRENSOI...
Quand le poing rentré bien profond s'en retirera,
Alors peut-être, non, c'est sûr, ça fera mal.
Piiitain!!! J’ai peur d'avoir mal, tellement mal...
Mais nonononononon-ce-n'est-qu'un-cauchemar
Ouiouiouiouiouioui-c'est-un-mauvais-rêve...
Je me réveille, dans mes rêves,
Vidé de ma fange,
Souillé dehors,
Mais propre dedans.
<'Dans-mes-rêves-...-espoir-'>
Kan le poing s'en retirera,
Ou peut-être...
Oui sans doute... Simplement,
Quand j’ouvrirai les yeux,
Quand je me lèverai, debout,
Libéré de ce poing souillé,
Me retrouver sur mes deux pieds,
Le ventre enfin libre,
Ne plus sentir la peur,
Sentir mon centre, ma gravité,
Respirer, me sentir, ressentir,
Alors OUI ! SANS doute...
Alors Réveille toi, Lève toi, et Marche…
Le Rideau Tombe,
Le Jour se Lève !
Pat2com, le 21/04/04
(*)Cf. l'excellent texte de M. Dantec : http://www.subversiv.com/doc/dantec/tout-va-bien.htm ou sur l'excellent site http://www.laspirale.org
20.4.04
Mais que fout Jérôme Laperruque ?
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
Il est banni, et Nobody s'en ré-jouit.
19.4.04
Proctologie, proctologue
Voir également anus, rectum, hémorroïde, fissure anale, anite.
En anglais : proctology.
Terme issu du grec prôktos : anus, et logos : discours.
Spécialisation médicale traitant des maladies de l’anus et du rectum. Le proctologue est le médecin spécialisé en proctologie.
La proctalgie est la douleur de l’anus et du segment inférieur du rectum, on parle également de proctodynie.
Le proctectomie est la résection (ablation) d’une partie du rectum. Plus précisément, la proctectomie retire un lambeau de la paroi de l’ampoule rectale (le rectum). Le plus souvent, cet acte chirurgical porte plus spécifiquement sur la paroi postérieure (partie arrière) dans le but de remédier au prolapsus (sortie, chute, déplacement vers le bas) du rectum.
La proctite (dont le synonyme est rectite) est l’inflammation du rectum.
Voir également anus, rectum, hémorroïde, fissure anale, anite.
En anglais : proctology.
Terme issu du grec prôktos : anus, et logos : discours.
Spécialisation médicale traitant des maladies de l’anus et du rectum. Le proctologue est le médecin spécialisé en proctologie.
La proctalgie est la douleur de l’anus et du segment inférieur du rectum, on parle également de proctodynie.
Le proctectomie est la résection (ablation) d’une partie du rectum. Plus précisément, la proctectomie retire un lambeau de la paroi de l’ampoule rectale (le rectum). Le plus souvent, cet acte chirurgical porte plus spécifiquement sur la paroi postérieure (partie arrière) dans le but de remédier au prolapsus (sortie, chute, déplacement vers le bas) du rectum.
La proctite (dont le synonyme est rectite) est l’inflammation du rectum.
"L'eau ? Non, on doit trop souffrir. Le poison ? Je ne veux pas qu'on me voit souffrir. Le fer ? oui, ce doit être la mort la plus douce. Dès lors ma vie devint un long suicide, je ne fut plus mien, j'appartenais au fer. Au lieu de couteau et de rasoir, je choisis la grande hache de la guillotine. Mais je voulais que ce ne fût qu'une revanche. La société aura mon sang, mais j'aurais du sang de la société"
source
tof : Nobodyafter Mathias Richard
ntW radical crevard : seconde ITV en stand by
-----Message d'origine-----
De : clement Thomas http://ctgr.free.fr
Envoyé : mardi 23 mars 2004 13:58
À : thth@noos.fr
Cc : aurorevictoire@noos.fr
Objet : ntW radical crevard
Clément Thomas : TH, tu es obsédé par la part OBscure de l'homme, par la vanité, par la hype. L'idée du crevard est-elle une émanation de ces obsessions ?
CT : le crevard, est il mystique, ou obéit il à un dogme, à une philosophie ? Pourrait on imaginer un manifeste apocryphe du crevard ?
CT : le crevard, de quoi crève-t il ?
CT : tout ce qui finit pas crever est il crevard, ou s'agit il d'une discipline réservée à la sphère médiatique ?
CT : quel est le lieu de culte de prédilection du crevard ?
CT : le crevard, il pense, forcément. Se contenter de crever, ne serait-ce pas pour lui exprimer la quintescence de son état ? la ligne la plus pure ?
CT : crevard, est ce un choix ou une fatalité ? et dans ce cas, adopter
une identité de crevard serait une solution de survie, une motivation
intellectuelle ?
CT : y a t'il un groupe, une famille, une tribu des crevards, ou penses-tu que le terme puisse s'appliquer à une large tranche de société ? crevard : classe sociale ?
CT : TH, peut on te considérer comme un maître spirituel ? es tu le gourou des crevards ?
CT : Je te faisais remarquer que pour la photo de la couv de Technikart, tu avais pris soin de te laver les cheveux, à quoi tu m'as rétorqué que le jour de la photo coincidait avec le jour du shampooing. Alors, y a t'il des rituels crevard ? une hygiène de vie crevard ?
CT : TH, la scène hype parisienne attend de toi un geste marquant : action, livre, manifeste ... Selon toi, par quoi se manifeste l'essence du crevard ?
CT : Aurore, tu côtoies TH au quotidien. Penses tu qu'il mène un vrai combat, acharné, et contre qui, ou quoi ?
CT : Aurore, penses tu que la réussite de TH est inéluctable ? et même, est elle souhaitable ?
CT : Aurore et TH, êtes vous un couple hype ? Y a t'il un couple célèbre duquel vous pouver vous réclamer ?
CT : TH, penses tu être un Pur, un Pur tenté par la corruption ?
CT : Aurore, penses tu être une crevarde ?
CT : nous somme assis, là, à boire du thé en mangeant des biscuit. Vous
ne vous sentez pas traîtres à la cause à ce moment précis ?
CT : Aurore, TH est un homme public, un artiste de scène. Dans quel état d'esprit prépare t'il ses apparitions publiques ? Est il un calculateur cynique ou répond il à l'appel de pulsions irrésistibles ? Froideur ou Fièvre ?
CT : TH, y a t'il un avenir pour le crevard ? Déchéance fatale ou espoirs utopiques ?
CT : le crevard a t'il une volonté de survivor ?
Les Foules
Il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art ; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.
Multitude, solitude : termes égaux et convertibles pour le poète actif et fécond. Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.
Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu’il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun. Pour lui seul, tout est vacant ; et si de certaines places paraissent lui être fermées, c’est qu’à ses yeux elles ne valent pas la peine d’être visitées.
Le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Celui-là qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses, dont seront éternellement privés l’égoïste, fermé comme un coffre, et le paresseux, interné comme un mollusque. Il adopte comme siennes toutes les professions, toutes les joies et toutes les misères que la circonstance lui présente.
Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l’âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l’imprévu qui se montre, à l’inconnu qui passe.
Il est bon d’apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier un instant leur sot orgueil, qu’il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés. Les fondateurs de colonies, les pasteurs de peuples, les prêtres missionnaires exilés au bout du monde, connaissent sans doute quelque chose de ces mystérieuses ivresses ; et, au sein de la vaste famille que leur génie s’est faite, ils doivent rire quelquefois de ceux qui les plaignent pour leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste.
Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, XII, 1869.
Il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art ; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.
Multitude, solitude : termes égaux et convertibles pour le poète actif et fécond. Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.
Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu’il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun. Pour lui seul, tout est vacant ; et si de certaines places paraissent lui être fermées, c’est qu’à ses yeux elles ne valent pas la peine d’être visitées.
Le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Celui-là qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses, dont seront éternellement privés l’égoïste, fermé comme un coffre, et le paresseux, interné comme un mollusque. Il adopte comme siennes toutes les professions, toutes les joies et toutes les misères que la circonstance lui présente.
Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l’âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l’imprévu qui se montre, à l’inconnu qui passe.
Il est bon d’apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier un instant leur sot orgueil, qu’il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés. Les fondateurs de colonies, les pasteurs de peuples, les prêtres missionnaires exilés au bout du monde, connaissent sans doute quelque chose de ces mystérieuses ivresses ; et, au sein de la vaste famille que leur génie s’est faite, ils doivent rire quelquefois de ceux qui les plaignent pour leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste.
Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, XII, 1869.
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