On a parlé de branchés au moment où l'underground commencait à dépérir, c'est à dire au moment il semblait ne plus y avoir de choses secrètes, à l'abris des lumières, art ou groupes subservifs.
Puis la hype est venue se greffer sur le terme branché, son chant du cygne qui était lui-même chant du cygne de l'underground. La substance s'est vidée.
Le branché avait pour idée qu'avec un peu de concentration et de froideur, on pouvait, au milieu des spotlights aveuglants, rester superficiel et profond.
Cette posture aristocratique, post-punk, new wave en gros, ne fut tenable que le temps d'une demi-seconde.
Un quatrième miroir est venu fermer l'édifice, tout le monde s'est trouvé enfermé dans un show-room vulgaire, la hype, où il est à a fois impossible de rentrer et impossible de sortir (internet et la vulgarisation impossible de la notion d'underground)
Il y avait ce qui était ce qui était underground, sous-terrain - reste le ciel et ses petites mouettes et les petites fusées, lointaines et perdues dans le noir, où il fait froid et où il n'y a personne. Plus de subversion, plus rien à retourner sur terre.
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