Nous venons, par ce risible texticule, informer le monde (grace au foutre binaire de l'internet mondial) de la progression d'une pathologie, ou plutot d'une branche d'une pathologie bien connue : il s'agit de la depression agressive-hostile.

Celle-ci se manifeste par ce que l'on pourrait designer par les vocables tolerance zero, epices de quelques passages a l'acte, bien sur ! Le tout dans la bonne humeur.

La depression est la maladie de l'epoque. C'est le bad trip generalise. Il n'epargne personne, meme les soi-disant privilegies, veritables esclaves qui s'ignoreraient si cette admirable maladie ne venait les frapper de maniere apparemment inexplicable (RIRES). Mais trop souvent, elle prend des formes masochistes, voire suicidaires. Pas chez nous. Que de victimes, de "suicides de la societe" ! Nous sommes bien decides a passer a l'attaque. A saboter, souiller, degrader, atomiser les causes objectives (nous insistons) de notre disgrace. Par exemple, en chiant systematiquement a cote des toilettes sur nos lieux de travail (a l'ANPE pour les chanceux). C'est un bon debut, facile a realiser. Chers depressifs chroniques, faites comme nous, arretez les camisoles chimiques, foutez des tartes, vandalisez, graffitez, viandez, defequez dans les cranes. Cela mettra une sale ambiance, contestatrice de poses. Il suffit de connaitre la regle fondamentale : ne jamais se faire prendre (comme dans n'importe quelle backroom).. Nous revendiquons une nouvelle forme de nihilisme, joyeusement decomplexe. Craquage imminent. Un point de l'esprit facile a atteindre. TOUTES LES FORMES DE SABOTAGE SONT RECOMMANDEES.

Nous reintroduirons de force du SACRIFICE dans l'Empire du Bien. Qu'il serre les fesses... Nous n'avons PLUS AUCUNE PATIENCE. Loin de tout "choc des civilisations", les ennemis de l'ordre mondial surgissent egalement de l'interieur et sont prets a tout pour lui peter la gueule. Nous sommes l'avenir de la depression, son versant anomique et agressif. Nous creons des chocs anthropologiques au sein meme du systeme et recouvrons ainsi notre etat primitif de fils du Soleil. Un Soleil bien plus cruel que par les vulgaires cancers de la peau qu'il occasionne.

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