Va sur BLOGGER. Voilà les codes | utilisateur = blackblog03@gmail.com | le mot de passe = black021268 | et blog le Meilleur du Pire et Vice-Versace. NB les codes ont été hacké.
ARCHIVES
31.1.04
Un puit de lumière en plexiglass (teinté ou pas) installé à la verticale de son lit afin de laisser pénétrer la lumière naturelle, Mika en voulait un.
Quand en avril 2003, son paternel a acheté les deux chambres de bonne perchées dans l'immeuble où se trouve son cabinet d'avocat, celui-ci avait l'intention de les transformer en une joli petite garçonnière, un petit logement qu'il prévoyait destiner à ses rendez-vous galants.
Vers la fin des travaux, Mika (plus proche de son père que de sa mère) s'est installée et n'a plus voulu repartir. La laisser squatter ce coquet petit appartement sous les toits était la condition pour ne pas ébruiter son existence à sa môman. NDLR: On n'invente rien. BLA BLA BLA HEY CARL ON A RETROUVE TA MIKA ELLE EST SUR LE SITE DU PHOTOGRAPHE HEGRE, P'TAIN VOUS ETES GRILLE LES MIXBEAT ON N1VENTE RIEN... MDR!
Emilie rêve.
Trouvera-t-elle enfin l'homme de sa vie "futur-père-de-ses-enfants" ?
Succombera-t-elle aux avances de Kevin, jeune cadre dynamique dans une compagnie d'assurance au sourire
ravageur mais aux dents longues ?
Se laissera-t-elle séduire par Michael, épicurien, amateur de belles cabriolets, habitant Neuilly mais fumiste et
fils à papa ?
Dansera-t-elle simplement avec Nobody et ses mains baladeuses pour tromper son ennui ?
Ou bien rentrera-t-elle "toute seule", comme Lorie ?
Seul le Destin pourra nous le dire...
"Ce soir, c'est décidé, je vais me reproduire avec un mâle/une femelle et tirer profit de son patrimoine financier et génétique"
Trouvera-t-elle enfin l'homme de sa vie "futur-père-de-ses-enfants" ?
Succombera-t-elle aux avances de Kevin, jeune cadre dynamique dans une compagnie d'assurance au sourire
ravageur mais aux dents longues ?
Se laissera-t-elle séduire par Michael, épicurien, amateur de belles cabriolets, habitant Neuilly mais fumiste et
fils à papa ?
Dansera-t-elle simplement avec Nobody et ses mains baladeuses pour tromper son ennui ?
Ou bien rentrera-t-elle "toute seule", comme Lorie ?
Seul le Destin pourra nous le dire...
"Ce soir, c'est décidé, je vais me reproduire avec un mâle/une femelle et tirer profit de son patrimoine financier et génétique"
ce blog préfigure dans un registre trivial ce que pourrait être la forme d'expression la plus efficace de la pensée aujourd'hui, détachée de son enveloppe charnelle et des polarités politiques : quelques esprits réellement pénétrants agrégeant, confondant, faisant résonner leurs thèses anonymes, entre homère et hakim bey, "copyleftant" leur propre communauté libre en signant nobody
29.1.04
28.1.04
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P.A.R.I.S (SDH) "La Littérature est morte, vive le téléphone ! "
lu en 2002 sur ALIBI ART 2002
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PARIS (AFP) - Le premier livre entièrement rédigé en langage SMS,
cette façon d'écrire en abrégé très utilisée par les jeunes pour
s'échanger des messages courts via leur téléphone portable, vient de
paraître, et est consacré aux dangers du tabagisme.
"6 j t'aspRge d'O 2 kologne histoar 2 partaG lê odeurs ke tu me fé
subir" dit ainsi le Dtektive pour coincer Bob Cancero, surpris à
minuit avec un sac poubelle rempli de mégots.
L'auteur de ce livre, Phil Marso, reconnaît qu'il "risque d'agacer
les défenseurs de la langue française", mais insiste sur le bien-
fondé de cette traduction: "Les 12-15 ans sont les plus grands
consommateurs de SMS, avec une moyenne de 57 par mois, et mon livre,
nommé Pa Sage a Taba, est juste un polar sur la prévention du tabac
sur un ton moins conventionnel, afin de sensibiliser les plus jeunes".
Pour les moins jeunes, le livre, publié aux éditions "Megacom-ik", se
termine par plusieurs pages de lexique, indiquant comment "1viT"
signifie inviter, "ouf" veut dire fou et "slt cav" signifie salut ça
va.
Phil Marso n'est pas pour autant un fétichiste du portable : il est
aussi le promoteur, depuis 2001, de la "Journée mondiale sans
téléphone portable", qui a lieu tous les 6 février.
------------------------------------------------------------------------------
débat_teasin' > Etes-vous un novö-réak2base ou un néo-progressiste2muchype de l'alité-ratures ? A votre avis que pense Sollers, Beig', Dantec et j'en (tré)passe de cette "Régression" ? Va-t-elle un jour hacker la Star Ac'cacadémie ? Ou l'humanité djeunz devra-t-elle être redressée dans les goulags de Papy d'Ormesson pour rejoindre le Podium de la pasta hype rive extrème-droite cuite Al Dante vendue pas si Scheer ?
réponses > kant-in@fr.fm
keskonsefaitchieronbaisequand ?
Le St.
qui lit entre deux appels l'essai "L'art et l'artiste"
d' Otto Rank chapitre : "le Renoncement"
Réseau Payot
P.A.R.I.S (SDH) "La Littérature est morte, vive le téléphone ! "
lu en 2002 sur ALIBI ART 2002
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PARIS (AFP) - Le premier livre entièrement rédigé en langage SMS,
cette façon d'écrire en abrégé très utilisée par les jeunes pour
s'échanger des messages courts via leur téléphone portable, vient de
paraître, et est consacré aux dangers du tabagisme.
"6 j t'aspRge d'O 2 kologne histoar 2 partaG lê odeurs ke tu me fé
subir" dit ainsi le Dtektive pour coincer Bob Cancero, surpris à
minuit avec un sac poubelle rempli de mégots.
L'auteur de ce livre, Phil Marso, reconnaît qu'il "risque d'agacer
les défenseurs de la langue française", mais insiste sur le bien-
fondé de cette traduction: "Les 12-15 ans sont les plus grands
consommateurs de SMS, avec une moyenne de 57 par mois, et mon livre,
nommé Pa Sage a Taba, est juste un polar sur la prévention du tabac
sur un ton moins conventionnel, afin de sensibiliser les plus jeunes".
Pour les moins jeunes, le livre, publié aux éditions "Megacom-ik", se
termine par plusieurs pages de lexique, indiquant comment "1viT"
signifie inviter, "ouf" veut dire fou et "slt cav" signifie salut ça
va.
Phil Marso n'est pas pour autant un fétichiste du portable : il est
aussi le promoteur, depuis 2001, de la "Journée mondiale sans
téléphone portable", qui a lieu tous les 6 février.
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débat_teasin' > Etes-vous un novö-réak2base ou un néo-progressiste2muchype de l'alité-ratures ? A votre avis que pense Sollers, Beig', Dantec et j'en (tré)passe de cette "Régression" ? Va-t-elle un jour hacker la Star Ac'cacadémie ? Ou l'humanité djeunz devra-t-elle être redressée dans les goulags de Papy d'Ormesson pour rejoindre le Podium de la pasta hype rive extrème-droite cuite Al Dante vendue pas si Scheer ?
réponses > kant-in@fr.fm
keskonsefaitchieronbaisequand ?
Le St.
qui lit entre deux appels l'essai "L'art et l'artiste"
d' Otto Rank chapitre : "le Renoncement"
Réseau Payot
LETTRE OUVERTE À TOUS LES DAMNÉS DE LA HYPE
plus que des bites et des gorges assoiffées, le mec qui ne maîtrise pas de chef supporte le bien pire
bienvenue en FRANCE, gloire à Zizou le fils, Sarko le père de toutes les petites nations et affects provinciaux sans grades
et avides de vengeances
un texte à réfléchir et enculer en profondeur
avant Nokia
"Je suis donc votre prisonnier ! lui dis-je. Eh bien, mon Père, que prétendez-vous faire de moi ? Il me dit qu'il était charmé de me voir prendre un ton raisonnable ; que son devoir serait de travailler à m'inspirer le goût de la vertu et de la religion, et le mien, de profiter de ses exhortations et de ses conseils ; que, pour peu que je voulusse répondre aux attentions qu'il aurait pour moi, je ne trouverais que du plaisir dans ma solitude. Ah ! du plaisir ! repris-je ; vous ne savez pas, mon Père, l'unique chose qui est capable de m'en faire goûter ! Je le sais, reprit-il ; mais j'espère que votre inclination changera. Sa réponse me fit comprendre qu'il était instruit de mes aventures, et peut-être de mon nom. Je le priai de m'éclaircir. Il me dit naturellement qu'on l'avait informé de tout.
Cette connaissance fut le plus rude de tous mes châtiments. Je me mis à verser un ruisseau de larmes, avec toutes les marques d'un affreux désespoir. Je ne pouvais me consoler d'une humiliation qui allait me rendre la fable de toutes les personnes de ma connaissance, et la honte de ma famille. Je passai ainsi huit jours dans le plus profond abattement sans être capable de rien entendre, ni de m'occuper d'autre chose que de mon opprobre. Le souvenir même de Manon n'ajoutait rien à ma douleur. Il n'y entrait, du moins, que comme un sentiment qui avait précédé cette nouvelle peine, et la passion dominante de mon âme était la honte et la confusion. Il y a peu de personnes qui connaissent la force de ces mouvements particuliers du coeur. Le commun des hommes n'est sensible qu'à cinq ou six passions, dans le cercle desquelles leur vie se passe, et où toutes leurs agitations se réduisent. Otez-leur l'amour et la haine, le plaisir et la douleur, l'espérance et la crainte, ils ne sentent plus rien. Mais les personnes d'un caractère plus noble peuvent être remuées de mille façons différentes ; il semble qu'elles aient plus de cinq sens, et qu'elles puissent recevoir des idées et des sensations qui passent les bornes ordinaires de la nature ; et comme elles ont un sentiment de cette grandeur qui les élève au-dessus du vulgaire, il n'y a rien dont elles soient plus jalouses. De là vient qu'elles souffrent si impatiemment le mépris et la risée, et que la honte est une de leurs plus violentes passions.
J'avais ce triste avantage à Saint-Lazare. Ma tristesse parut si excessive au supérieur, qu'en appréhendant les suites, il crut devoir me traiter avec beaucoup de douceur et d'indulgence. Il me visitait deux ou trois fois le jour. Il me prenait souvent avec lui, pour faire un tour de jardin, et son zèle s'épuisait en exhortations et en avis salutaires. Je les recevais avec douceur ; je lui marquais même de la reconnaissance. Il en tirait l'espoir de ma conversion. Vous êtes d'un naturel si doux et si aimable, me dit-il un jour, que je ne puis comprendre les désordres dont on vous accuse. Deux choses m'étonnent : l'une, comment, avec de si bonnes qualités, vous avez pu vous livrer à l'excès du libertinage ; et l'autre que j'admire encore plus, comment vous recevez si volontiers mes conseils et mes instructions, après avoir vécu plusieurs années dans l'habitude du désordre. Si c'est repentir, vous êtes un exemple signalé des miséricordes du Ciel ; si c'est bonté naturelle, vous avez du moins un excellent fond de caractère, qui me fait espérer que nous n'aurons pas besoin de vous retenir ici longtemps, pour vous ramener à une vie honnête et réglée. Je fus ravi de lui voir cette opinion de moi. Je résolus de l'augmenter par une conduite qui pût le satisfaire entièrement, persuadé que c'était le plus sûr moyen d'abréger ma prison. Je lui demandai des livres. Il fut surpris que, m'ayant laissé le choix de ceux que je voulais lire, je me déterminai pour quelques auteurs sérieux. Je feignis de m'appliquer à l'étude avec le dernier attachement, et je lui donnai ainsi, dans toutes les occasions, des preuves du changement qu'il désirait.
Cependant il n'était qu'extérieur. Je dois le confesser à ma honte, je jouai, à Saint-Lazare, un personnage d'hypocrite. Au lieu d'étudier, quand j'étais seul, je ne m'occupais qu'à gémir de ma destinée ; je maudissais ma prison et la tyrannie qui m'y retenait. Je n'eus pas plutôt quelque relâche du côté de cet accablement où m'avait jeté la confusion, que je retombai dans les tourments de l'amour. L'absence de Manon, l'incertitude de son sort, la crainte de ne la revoir jamais étaient l'unique objet de mes tristes méditations. Je me la figurais dans les bras de G... M..., car c'était la pensée que j'avais eue d'abord ; et, loin de m'imaginer qu'il lui eût fait le même traitement qu'à moi, j'étais persuadé qu'il ne m'avait fait éloigner que pour la posséder tranquillement. Je passais ainsi des jours et des nuits dont la longueur me paraissait éternelle. Je n'avais d'espérance que dans le succès de mon hypocrisie. J'observais soigneusement le visage et les discours du supérieur, pour m'assurer de ce qu'il pensait de moi, et je me faisais une étude de lui plaire, comme à l'arbitre de ma destinée. Il me fut aisé de reconnaître que j'étais parfaitement dans ses bonnes grâces. Je ne doutai plus qu'il ne fût disposé à me rendre service. Je pris un jour la hardiesse de lui demander si c'était de lui que mon élargissement dépendait. Il me dit qu'il n'en était pas absolument le maître, mais que, sur son témoignage, il espérait que M. de G... M..., à la sollicitation duquel M. le Lieutenant général de Police m'avait fait renfermer, consentirait à me rendre la liberté. Puis-je me flatter, repris-je doucement, que deux mois de prison, que j'ai déjà essuyés, lui paraîtront une expiation suffisante ? Il me promit de lui en parler, si je le souhaitais. Je le priai instamment de me rendre ce bon office. Il m'apprit, deux jours après, que G... M... avait été si touché du bien qu'il avait entendu de moi, que non seulement il paraissait être dans le dessein de me laisser voir le jour, mais qu'il avait même marqué beaucoup d'envie de me connaître plus particulièrement, et qu'il se proposait de me rendre une visite dans ma prison. Quoique sa présence ne pût m'être agréable, je la regardais comme un acheminement prochain à ma liberté.
Il vint effectivement à Saint-Lazare. Je lui trouvai l'air plus grave et moins sot qu'il ne l'avait eu dans la maison de Manon. "
plus que des bites et des gorges assoiffées, le mec qui ne maîtrise pas de chef supporte le bien pire
bienvenue en FRANCE, gloire à Zizou le fils, Sarko le père de toutes les petites nations et affects provinciaux sans grades
et avides de vengeances
un texte à réfléchir et enculer en profondeur
avant Nokia
"Je suis donc votre prisonnier ! lui dis-je. Eh bien, mon Père, que prétendez-vous faire de moi ? Il me dit qu'il était charmé de me voir prendre un ton raisonnable ; que son devoir serait de travailler à m'inspirer le goût de la vertu et de la religion, et le mien, de profiter de ses exhortations et de ses conseils ; que, pour peu que je voulusse répondre aux attentions qu'il aurait pour moi, je ne trouverais que du plaisir dans ma solitude. Ah ! du plaisir ! repris-je ; vous ne savez pas, mon Père, l'unique chose qui est capable de m'en faire goûter ! Je le sais, reprit-il ; mais j'espère que votre inclination changera. Sa réponse me fit comprendre qu'il était instruit de mes aventures, et peut-être de mon nom. Je le priai de m'éclaircir. Il me dit naturellement qu'on l'avait informé de tout.
Cette connaissance fut le plus rude de tous mes châtiments. Je me mis à verser un ruisseau de larmes, avec toutes les marques d'un affreux désespoir. Je ne pouvais me consoler d'une humiliation qui allait me rendre la fable de toutes les personnes de ma connaissance, et la honte de ma famille. Je passai ainsi huit jours dans le plus profond abattement sans être capable de rien entendre, ni de m'occuper d'autre chose que de mon opprobre. Le souvenir même de Manon n'ajoutait rien à ma douleur. Il n'y entrait, du moins, que comme un sentiment qui avait précédé cette nouvelle peine, et la passion dominante de mon âme était la honte et la confusion. Il y a peu de personnes qui connaissent la force de ces mouvements particuliers du coeur. Le commun des hommes n'est sensible qu'à cinq ou six passions, dans le cercle desquelles leur vie se passe, et où toutes leurs agitations se réduisent. Otez-leur l'amour et la haine, le plaisir et la douleur, l'espérance et la crainte, ils ne sentent plus rien. Mais les personnes d'un caractère plus noble peuvent être remuées de mille façons différentes ; il semble qu'elles aient plus de cinq sens, et qu'elles puissent recevoir des idées et des sensations qui passent les bornes ordinaires de la nature ; et comme elles ont un sentiment de cette grandeur qui les élève au-dessus du vulgaire, il n'y a rien dont elles soient plus jalouses. De là vient qu'elles souffrent si impatiemment le mépris et la risée, et que la honte est une de leurs plus violentes passions.
J'avais ce triste avantage à Saint-Lazare. Ma tristesse parut si excessive au supérieur, qu'en appréhendant les suites, il crut devoir me traiter avec beaucoup de douceur et d'indulgence. Il me visitait deux ou trois fois le jour. Il me prenait souvent avec lui, pour faire un tour de jardin, et son zèle s'épuisait en exhortations et en avis salutaires. Je les recevais avec douceur ; je lui marquais même de la reconnaissance. Il en tirait l'espoir de ma conversion. Vous êtes d'un naturel si doux et si aimable, me dit-il un jour, que je ne puis comprendre les désordres dont on vous accuse. Deux choses m'étonnent : l'une, comment, avec de si bonnes qualités, vous avez pu vous livrer à l'excès du libertinage ; et l'autre que j'admire encore plus, comment vous recevez si volontiers mes conseils et mes instructions, après avoir vécu plusieurs années dans l'habitude du désordre. Si c'est repentir, vous êtes un exemple signalé des miséricordes du Ciel ; si c'est bonté naturelle, vous avez du moins un excellent fond de caractère, qui me fait espérer que nous n'aurons pas besoin de vous retenir ici longtemps, pour vous ramener à une vie honnête et réglée. Je fus ravi de lui voir cette opinion de moi. Je résolus de l'augmenter par une conduite qui pût le satisfaire entièrement, persuadé que c'était le plus sûr moyen d'abréger ma prison. Je lui demandai des livres. Il fut surpris que, m'ayant laissé le choix de ceux que je voulais lire, je me déterminai pour quelques auteurs sérieux. Je feignis de m'appliquer à l'étude avec le dernier attachement, et je lui donnai ainsi, dans toutes les occasions, des preuves du changement qu'il désirait.
Cependant il n'était qu'extérieur. Je dois le confesser à ma honte, je jouai, à Saint-Lazare, un personnage d'hypocrite. Au lieu d'étudier, quand j'étais seul, je ne m'occupais qu'à gémir de ma destinée ; je maudissais ma prison et la tyrannie qui m'y retenait. Je n'eus pas plutôt quelque relâche du côté de cet accablement où m'avait jeté la confusion, que je retombai dans les tourments de l'amour. L'absence de Manon, l'incertitude de son sort, la crainte de ne la revoir jamais étaient l'unique objet de mes tristes méditations. Je me la figurais dans les bras de G... M..., car c'était la pensée que j'avais eue d'abord ; et, loin de m'imaginer qu'il lui eût fait le même traitement qu'à moi, j'étais persuadé qu'il ne m'avait fait éloigner que pour la posséder tranquillement. Je passais ainsi des jours et des nuits dont la longueur me paraissait éternelle. Je n'avais d'espérance que dans le succès de mon hypocrisie. J'observais soigneusement le visage et les discours du supérieur, pour m'assurer de ce qu'il pensait de moi, et je me faisais une étude de lui plaire, comme à l'arbitre de ma destinée. Il me fut aisé de reconnaître que j'étais parfaitement dans ses bonnes grâces. Je ne doutai plus qu'il ne fût disposé à me rendre service. Je pris un jour la hardiesse de lui demander si c'était de lui que mon élargissement dépendait. Il me dit qu'il n'en était pas absolument le maître, mais que, sur son témoignage, il espérait que M. de G... M..., à la sollicitation duquel M. le Lieutenant général de Police m'avait fait renfermer, consentirait à me rendre la liberté. Puis-je me flatter, repris-je doucement, que deux mois de prison, que j'ai déjà essuyés, lui paraîtront une expiation suffisante ? Il me promit de lui en parler, si je le souhaitais. Je le priai instamment de me rendre ce bon office. Il m'apprit, deux jours après, que G... M... avait été si touché du bien qu'il avait entendu de moi, que non seulement il paraissait être dans le dessein de me laisser voir le jour, mais qu'il avait même marqué beaucoup d'envie de me connaître plus particulièrement, et qu'il se proposait de me rendre une visite dans ma prison. Quoique sa présence ne pût m'être agréable, je la regardais comme un acheminement prochain à ma liberté.
Il vint effectivement à Saint-Lazare. Je lui trouvai l'air plus grave et moins sot qu'il ne l'avait eu dans la maison de Manon. "
27.1.04
MANIAKO-DEPRESSIV
le blog est une imposture de la bonne conscience collective
c'est du bullshit generator
la vie de ton chat
je m'en branle
y'a rien à la télé et tu t'emmerdes dans ton deux pièces cuisine ?
je m'en branle
tu n’aimes pas le jean-pierre Pernod 51
moi non plus et alors ?
bonne conscience collective
mon cul
juste une façon de faire du porno
sans montrer son cul
je préfère un beau cul
à ces misérables expressions quotidiennes
ces gamines qui se prennent en photo devant leur miroirs
qui parlent du prince charmant
en s'écrasant le clito à longueur de temps
ces mecs qui font wesh wesh dans la rue
mais qui préfèrent se branler par web-cam interposée
et ces trentenaires bobo-isés, lobo-bo-tomisés
je ne vais pas sur toutes ces pages parce que ça m'emmerde
les fées et les princesses sont à la mode
rêves de trentenaires
reloaded
to be or not to be
dans la matrice de la Warner ?
le mielleux et le bon sentimentalisme
ça me gave et j’y crois pas,
ça renifle le socialisme de la belle époque à 100 mètres
on roule à 60km/h sur la file de gauche
par habitude, par abandon
on crache sur sarko dans les dîners en ville
on parle de révolution, du grand soir...
il est bon ton shit
la vie en leasing…
foutez-moi le camp
j’ai d’autres plans d’avenir
cligno, rétro
prochaine sortie à deux bornes
la crise est passée par là
la dépression collective s’exprime
à travers les blogs justement
prenez des nouvelles de moi
mais ne m’appelez pas, je répondrai pas
tu veux savoir comment ça va ?
si tu as le haut-débit tu sauras tout sur moi
sinon tu peux envoyer un mail
je répondrais pas
tu es venu lire
tu repartiras sans rien dire
on se connaît
on se connaît pas
on s’est connu
mais on ne se reverra jamais plus
peu importe
vous me faites chier
à ne pas faire attention aux autres
vous me faites chier avec cet égoïsme
que vous jetez à la gueule des autres
ceux qui me manquent sont morts
les autres sont en vie
à attendre la catastrophe,
le suicide ? on l’avait pas vu venir…
vous me faites chier et je vous emmerde…
comme dirait l’autre
faites une dépression, une bonne un vraie !
je reste debout !
…à bon entendeur
26.1.04
{\rtf1\ansi\deff0{\fonttbl{\f0\fnil\fcharset0 Courier New;}}
\viewkind4\uc1\pard\lang1036\f0\fs20 De nos jours, n'importe quelle cacophonie est appel\'e9e musique, n'importe quel barbouillage est appel\'e9 peinture et n'importe quel charabia, po\'e9sie. Que peut-on attendre d'un art pareil ? Et pourtant, c'est l'art qui sauvera le monde, un art conscient, \'e9clair\'e9 par les v\'e9rit\'e9s de la Science initiatique. Mais comment peut-on savoir ce qu'est un v\'e9ritable artiste,puisque le premier hurluberlu venu peut \'eatre maintenant d\'e9sign\'e9 sous ce nom ?\par
\par
Un v\'e9ritable artiste est l'interpr\'e8te de la philosophie, de la science et de la religion. Car \'eatre artiste, c'est r\'e9aliser dans le plan physique ce que l'intelligence con\'e7oit comme juste et vrai, et ce que le coeur sent comme bon, afin que le monde sup\'e9rieur, le monde de l'esprit descende pour se manifester dans la mati\'e8re. \par
\par
L'artiste parfait est celui qui a su mettre de l'ordre et de la raison dans ses pens\'e9es, introduire la paix et l'amour dans son coeur, et c'est ainsi que tout ce qu'il r\'e9alise devient beau et harmonieux."\par
\par
Omraam Mikha\'ebl A\'efvanhov\par
\par
}
\viewkind4\uc1\pard\lang1036\f0\fs20 De nos jours, n'importe quelle cacophonie est appel\'e9e musique, n'importe quel barbouillage est appel\'e9 peinture et n'importe quel charabia, po\'e9sie. Que peut-on attendre d'un art pareil ? Et pourtant, c'est l'art qui sauvera le monde, un art conscient, \'e9clair\'e9 par les v\'e9rit\'e9s de la Science initiatique. Mais comment peut-on savoir ce qu'est un v\'e9ritable artiste,puisque le premier hurluberlu venu peut \'eatre maintenant d\'e9sign\'e9 sous ce nom ?\par
\par
Un v\'e9ritable artiste est l'interpr\'e8te de la philosophie, de la science et de la religion. Car \'eatre artiste, c'est r\'e9aliser dans le plan physique ce que l'intelligence con\'e7oit comme juste et vrai, et ce que le coeur sent comme bon, afin que le monde sup\'e9rieur, le monde de l'esprit descende pour se manifester dans la mati\'e8re. \par
\par
L'artiste parfait est celui qui a su mettre de l'ordre et de la raison dans ses pens\'e9es, introduire la paix et l'amour dans son coeur, et c'est ainsi que tout ce qu'il r\'e9alise devient beau et harmonieux."\par
\par
Omraam Mikha\'ebl A\'efvanhov\par
\par
}
27.06.2003
SDH : NOTE DE SERVICE
Hélas nobody is perfect even the machines : le mécanisme parfois s'enraye - les blattes pondent dans les interstices de la technologie - et le nombre s'emballe jusqu'à dépasser largement
(c)o(n)cclusion : hype & see for your brain.
:: blacklisté par NOBODY 1:43 PM [+] ::
SDH : NOTE DE SERVICE
Hélas nobody is perfect even the machines : le mécanisme parfois s'enraye - les blattes pondent dans les interstices de la technologie - et le nombre s'emballe jusqu'à dépasser largement
(c)o(n)cclusion : hype & see for your brain.
:: blacklisté par NOBODY 1:43 PM [+] ::
moi, jeune femme, 29 ans, bientôt 30... urbaine, rêveuse, curieuse, sensible... j'aime les voyages, les livres, le ciné, les vieux objets, la brocante... les fringues, le jazz surtout vocal, les rythmes latino... les petits restos, les brunches, le marché d'aligre, l'atlantique en hiver... bref, moi bridget, plutôt bobo cherche homme, névroses et style de vie en rapport :-)
25.1.04
24.1.04
C'est dingue le nombre de blaireaux qui t'expliquent qu'ils se fritaient avec les skins quand ils avaient 18 ans dans des zones périurbaines de merde. A les lire, t'as l'impression que ces raclures de skins passaient leur temps à se faire défoncer la gueule, tellement y avait de killers pour leur botter le cul...
La HYPE est une vieille pute fardée comme un camion volé, "provocante" à ses propres yeux, et infestée de germes aux yeux de tous les autres. Un véritable bouillon de culture en Gucci-Prada, un mannequin de cire qui fond sous les spots et renverse son champagne en gloussant, une dégénérée incontinente qui finit seule chaque soir devant/dans des vidéos de cul amateur.
23.1.04
20.1.04
A l occasion de son concert le 30 janvier prochain, dans le cadre de nos soirees acoustiques LES AUTRES VENDREDIS , et de la sortie de son livre brillant intitule Résidence (Calmann Levy), Jean Pierre THEOLIER, dans le cadre de nos portraits magiques - Frederic POLLET (videaste, photographe), Jerome ATTAL (auteur, chanteur), MAKI (acousmaticien, photographe) - nous fait l amitie de nous transmettre un texte ou il raconte la naissance et le declin, dans les 80 s, de son groupe SECONDE CHAMBRE, ainsi que de sa vocation de guitariste chanteur. Son style est absolument inenarrable et desopilant, l humour et l autoderision en font un monument a la gloire du sexe, des drogues et du rock and roll a la française.
SECONDE CHAMBRE
"LE SOUVENIR D UN ETAT SUPERIEUR (EN TANT QUE PLUS LUMINEUX) A L ETAT DIT NORMAL SUFFIT A RENDRE CELUI CI INTOLERABLE. IL NE SAURAIT DONC S AGIR QUE DE LE CHANGER LE PLUS SOUVENT ET LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE. Roger Gilbert Lecomte"
Il etait une fois ¾ comme dans toutes les belles histoires ¾ trois jeunes gens qui voulaient faire du rock. Leurs noms : Gilles et Jean Pierre Theolier, les cousins, et Patrice Cottenceau, dit Big Pat .
Gilles tenait la basse, Jean Pierre la guitare, Patrice la batterie. Presque une operation de commando. D ailleurs Jean Pierre repetait souvent : C est la guerre.
La guerre contre qui ? le reste du monde ? le fameux Systeme avec S majuscule, nebuleux concept cher aux paranos de tout poil (derives beatniks, situs, provos, extremegauchistes depaveurs de rues, hippies carbonises, punks overstresses, tristes heros de l hero, libertariens?) ? Ou simplement contre eux memes ? Bah ! il y a du vrai un peu partout ; c est comme tous ces fichiers sur le disque dur non defragmente de ton ordinateur familier?
Mais revenons a nos moutons, si je puis dire. Ils se rassemblerent en 1983, sous l etendard du rock, habiterent ensemble durant six mois dans une gare de campagne desaffectee, parmi divers colocataires moins directement impliquees. Ce qui ne donna pas grand chose. A peine deux ou trois demi morceaux. Jean Pierre apprenait a ne pas se planter, a garder le rythme ( Le rythme bon Dieu ! le rythme ! C est encore du 12/5 ou j sais pas quoi !! ). Personne ne travaillait assez. Le bosseur du groupe a vraisemblablement toujours ete Gilles. Gilles obtenait plus rapidement des resultats. Musicalement plus doue sans doute. Jean Pierre avait deja ecrit quelques textes pouvant servir pour des chansons, mais il ne chantait pas, n osait pas. Ils etaient jeunes. Ils etaient naifs.
Rengainons pour l instant nos mouchoirs.
Au bout de six mois ce qui devait arriver arriva (l expression reviendra helas beaucoup trop). Ils leverent anarchiquement le camp, et chacun s employa a se faire son chez soi. Debut de la periode benie, remplie d enthousiasme ¾ qui coincida bizarrement avec la saison des champignons?
Les compos succedaient aux compos dans un climat d excitation et d euphorie, de sueurs froides et d introspection depravee. Les canettes s amoncelaient, chateaux de cartes prets a s ecrouler, tas de cadavres potentiellement tranchants, dangereux. On commençait a eprouver la divine jouissance de s exposer au pire, la volupte du pire, le sublime emoi de perdre, l inenarrable frisson de la peur d avoir peur, et entre la multitude des plaisirs honteux, avant tout celui que procure la culpabilite. Bref, SECONDE CHAMBRE se decouvrait une ame au travers des feelings. Un certain Monsieur Gurdjieff enseignait que l homme (Fun House !) est construit en quatre chambres, la seconde etant celle des emotions (et demerdez vous avec ça), et le groupe savourait son nom (c est a dire son emanation, son esprit ), de maniere on ne peut plus douteuse.
Vint l heure de chanter (avant celle de danser bien sur ¾ laquelle ne viendra jamais tout a fait, quoique l on puisse s agiter nerveusement sur des morceaux tels Secret Laws, Therese Neumann, Monkey of God, de meme que, toutes proportions gardees, sur Digital ou Isolation de vous savez qui) : Jean Pierre s y employa. Or, Jean Pierre jugeait qu il chantait mal. En consequence, on decida de faire appel (a un pro). Ce fut Dominique Gardais, dit Mino Rite , ancien de plusieurs gangs keupons, ex TINTIN KOLLABO ¾ officiant desormais au sein des TUEURS DE REVES ¾ qui s y colla. Le vrai premier concert de SECONDE CHAMBRE eut lieu dans un trou paume de l Anjou profond dont nul a notre connaissance n a retenu le nom. Nous nous souvenons, tout en retenant notre precieux souffle, que Patrice, ayant perdu sa pedale de foutue grosse caisse au cours des hostilites, n en persista neanmoins pas, lattant sa foutue grosse caisse a grands (gros ?) coups de godasses afin de bien marquer le tempo. (Subsequemment, il fallut clouter la scene juste devant le parpaing judicieusement place devant sa foutue grosse caisse afin que ladite foutue grosse caisse ne se fasse pas la malle.) Victoires Prochaines, un des nombreux hits fantomes du groupe, fut expedie comme une fusee sur Mars ; ou, si vous preferez, comme un missile Air Sol en plein dedans la face du public cheri.
L angoisse accelere les processus de desintegration.
Alors vint l heure de chanter? Il leur fallut se disjoindre, pour la premiere fois. Mino, mine, fut remercie. Avec empressement Jean Pierre put se lancer dans une carriere de chanteur gueule de bois sans langue de bois qui le mena a l oree des caniveaux, puis sans tambours ni trompettes dans la fosse commune aux pretendants a la chronique supreme du mensonge intime quotidien.
Les repetitions continuerent. Mais chant et guitare c etait trop pour Jean Pierre. Que faire ? Trouver un quatrieme complice evidemment. A force, ils finirent par denicher un bassiste : Laurent Limousin. C etait, il nous semble, vers mai 84.
Mino, entre temps promu manager, deposa sous les instances de Jean Pierre, une cassette dans les bagages du groupe rennais COMPLOT BRONSWICK (dont la fille aux claviers sera la future Miss Marc Seberg et le batteur celui de MIOSSEC). Ici entre en scene François, alias Nikolai ADA?
Nikolai, membre ¾ voire tete ¾ de COMPLOT BRONSWICK les trouva a son gout. Et comme il etait partie prenante chez Divine, le label oublie du defunt Madrigal, auquel on doit la distribution de TUXEDOMOON, RAMUNTCHO MATTA, DAZIBAO, NORMA LOY etc., seance tenante nos amis furent contactes. Tres vite se dessina le projet de graver un vinyle.
L enregistrement du premier LP, comme du deuxieme, se deroula en une semaine a Rennes au Drop Studio. Lord Brain apparut dans les bacs fin 85 et reçut, selon la formule consacree, les echos elogieux de la presse, notamment dans Best via Georges Daublon, qui malheureusement deceda des suites d un accident de moto en 87, annee de la sortie de Brise. Cette fois au lieu de cinq, l album arborait sept morceaux. Arnaud Viviant le descendit (assurement de comprehensibles comptes a regler avec les corbeaux de la Cold Generation) ; cependant l instrumental Karma Dance servit de generique musical a une emission lyonnaise pendant de tres longs mois, voire des annees.
Mais foin des nostalgies dithyrambiques et onanistes ! parlons un peu des concerts?
Les concerts etaient invariablement chaotiques. Seule l intensite du foutoir organise variait, cela en fonction de l etat du batteur et principalement du chanteur. Ce dernier, sur un nombre indetermine de prestations (n en demandez pas trop) ¾ disons, approximativement, une bonne cinquantaine : le Gibus, le Cythea (Paris), le Floride (Nantes), le Glob (Lyon), l Ubu (Rennes), l Amphi (Tours), ainsi que maints rades et ineffables troquets, de Riec sur Belon a Dijon ¾, en vecut tout au plus quatre a jeun, y compris un concert purement venal qu il executa salement touche par la grippe. Car, au dela d une tete qui eut tendance a gonfler, le probleme crucial et paradoxal, celui qui provoqua tant de mutations du personnel, celui qui entraina ces types a refuser d entrer chez Barclay parce qu ils n aimaient que moderement Theo Hakola (lequel fit signer NOIR DESIR a leur place), celui qui causa leur enterrement lent ; celui aussi qui les ecartait par eclairs du lot, qui leur conferait une espece d artistique prestance et d assurance creative continuellement proche de la plus abjecte morgue, c etait : l usage minutieux des drogues, surtout psychedeliques et amphetaminiques. Elles ont servi et desservit. Le tout arrose outrageusement d alcool. (Anecdote : Puisque Patrice avait refuse de se rendre a Strasbourg, parce que c etait trop loin pour une seule date, il fut vire. Les cousins comprimerent tout le matos dans une modeste voiture et s en allerent jouer en Alsace, region offerte a l epoque aux radiations du nuage de Tchernobyl qui flanait funestement. Ils firent un detour par la capitale, cueillirent Coyote Will, un vieil ami guitariste qui s exilera pour eux en Anjou de septembre 86 a juin 87. Le soir ils tenterent de jouer. Une poignee de minutes plus loin le public avait deserte. Un producteur anime des meilleures intentions s etait parait il deplace afin de juger SECONDE CHAMBRE sur? hum? pieces. Il ne leur a point serre la main.)
Big Pat rejoignit le groupe apres la defection d un Vil Coyote deteriore par les exces. Nikolai ADA jeta l eponge. Ils enregistrerent au studio Garage a Paris un single qui ne vit jamais le jour. Ian Harris, sonorisateur de MOVEMENT, ayant participe a des mixs de JOY DIVISION, probablement ceux de Still, les suivit jusqu a la fin. Laurent quitta le groupe. Javier, dit Jaja, devint le nouveau bassiste. Ils disposaient a demeure d un chouette petit studio, equipe d un magneto 8 pistes, rack d effets, console pleine de boutons verts et bleus clignotants, et tout le saint frusquin. Ils jouaient opiniatrement quatre heures par jour quatre jours par semaine. Minimum. A cette periode, ils demandaient un cachet de 3000 Fr. negociable ainsi que des frais de deplacement et s engageaient a fournir les affiches, mais l organisateur devait, pour sa part, s engager a assurer la publicite necessaire au concert ; ils demandaient en outre 8 micros pour la batterie (dont un D 12 pour la foutue grosse caisse), un micro SM 81 Shure pour le chant, reverb DRV 2000, Yamaha SPX 90, etc., etc. Les bandes, comme les canettes de biere et les bouteilles de whisky, s accumulaient. Le chanteur consommait profusement de l acide.
De tout ça, a emerge au printemps 91 l unique CD du groupe, deux ans apres sa dissolution : An Expensive Party, grace au label angevin Black & Noir. ( Restaient ces 11 titres, dont une reprise de T.REX, enregistres quand SECONDE CHAMBRE n existait deja plus que dans leur tete, et que Gilles s occupait de la basse, de la guitare et de la batterie sur la moitie des morceaux, qu il y avait cinq producteurs differents (Ian Harris, Titi, Christophe Sourice, Gilles et Jean Pierre Theolier), dix mixs, pas de label et des annonces de sortie differee : toute l histoire du groupe ! )
SECONDE CHAMBRE
"LE SOUVENIR D UN ETAT SUPERIEUR (EN TANT QUE PLUS LUMINEUX) A L ETAT DIT NORMAL SUFFIT A RENDRE CELUI CI INTOLERABLE. IL NE SAURAIT DONC S AGIR QUE DE LE CHANGER LE PLUS SOUVENT ET LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE. Roger Gilbert Lecomte"
Il etait une fois ¾ comme dans toutes les belles histoires ¾ trois jeunes gens qui voulaient faire du rock. Leurs noms : Gilles et Jean Pierre Theolier, les cousins, et Patrice Cottenceau, dit Big Pat .
Gilles tenait la basse, Jean Pierre la guitare, Patrice la batterie. Presque une operation de commando. D ailleurs Jean Pierre repetait souvent : C est la guerre.
La guerre contre qui ? le reste du monde ? le fameux Systeme avec S majuscule, nebuleux concept cher aux paranos de tout poil (derives beatniks, situs, provos, extremegauchistes depaveurs de rues, hippies carbonises, punks overstresses, tristes heros de l hero, libertariens?) ? Ou simplement contre eux memes ? Bah ! il y a du vrai un peu partout ; c est comme tous ces fichiers sur le disque dur non defragmente de ton ordinateur familier?
Mais revenons a nos moutons, si je puis dire. Ils se rassemblerent en 1983, sous l etendard du rock, habiterent ensemble durant six mois dans une gare de campagne desaffectee, parmi divers colocataires moins directement impliquees. Ce qui ne donna pas grand chose. A peine deux ou trois demi morceaux. Jean Pierre apprenait a ne pas se planter, a garder le rythme ( Le rythme bon Dieu ! le rythme ! C est encore du 12/5 ou j sais pas quoi !! ). Personne ne travaillait assez. Le bosseur du groupe a vraisemblablement toujours ete Gilles. Gilles obtenait plus rapidement des resultats. Musicalement plus doue sans doute. Jean Pierre avait deja ecrit quelques textes pouvant servir pour des chansons, mais il ne chantait pas, n osait pas. Ils etaient jeunes. Ils etaient naifs.
Rengainons pour l instant nos mouchoirs.
Au bout de six mois ce qui devait arriver arriva (l expression reviendra helas beaucoup trop). Ils leverent anarchiquement le camp, et chacun s employa a se faire son chez soi. Debut de la periode benie, remplie d enthousiasme ¾ qui coincida bizarrement avec la saison des champignons?
Les compos succedaient aux compos dans un climat d excitation et d euphorie, de sueurs froides et d introspection depravee. Les canettes s amoncelaient, chateaux de cartes prets a s ecrouler, tas de cadavres potentiellement tranchants, dangereux. On commençait a eprouver la divine jouissance de s exposer au pire, la volupte du pire, le sublime emoi de perdre, l inenarrable frisson de la peur d avoir peur, et entre la multitude des plaisirs honteux, avant tout celui que procure la culpabilite. Bref, SECONDE CHAMBRE se decouvrait une ame au travers des feelings. Un certain Monsieur Gurdjieff enseignait que l homme (Fun House !) est construit en quatre chambres, la seconde etant celle des emotions (et demerdez vous avec ça), et le groupe savourait son nom (c est a dire son emanation, son esprit ), de maniere on ne peut plus douteuse.
Vint l heure de chanter (avant celle de danser bien sur ¾ laquelle ne viendra jamais tout a fait, quoique l on puisse s agiter nerveusement sur des morceaux tels Secret Laws, Therese Neumann, Monkey of God, de meme que, toutes proportions gardees, sur Digital ou Isolation de vous savez qui) : Jean Pierre s y employa. Or, Jean Pierre jugeait qu il chantait mal. En consequence, on decida de faire appel (a un pro). Ce fut Dominique Gardais, dit Mino Rite , ancien de plusieurs gangs keupons, ex TINTIN KOLLABO ¾ officiant desormais au sein des TUEURS DE REVES ¾ qui s y colla. Le vrai premier concert de SECONDE CHAMBRE eut lieu dans un trou paume de l Anjou profond dont nul a notre connaissance n a retenu le nom. Nous nous souvenons, tout en retenant notre precieux souffle, que Patrice, ayant perdu sa pedale de foutue grosse caisse au cours des hostilites, n en persista neanmoins pas, lattant sa foutue grosse caisse a grands (gros ?) coups de godasses afin de bien marquer le tempo. (Subsequemment, il fallut clouter la scene juste devant le parpaing judicieusement place devant sa foutue grosse caisse afin que ladite foutue grosse caisse ne se fasse pas la malle.) Victoires Prochaines, un des nombreux hits fantomes du groupe, fut expedie comme une fusee sur Mars ; ou, si vous preferez, comme un missile Air Sol en plein dedans la face du public cheri.
L angoisse accelere les processus de desintegration.
Alors vint l heure de chanter? Il leur fallut se disjoindre, pour la premiere fois. Mino, mine, fut remercie. Avec empressement Jean Pierre put se lancer dans une carriere de chanteur gueule de bois sans langue de bois qui le mena a l oree des caniveaux, puis sans tambours ni trompettes dans la fosse commune aux pretendants a la chronique supreme du mensonge intime quotidien.
Les repetitions continuerent. Mais chant et guitare c etait trop pour Jean Pierre. Que faire ? Trouver un quatrieme complice evidemment. A force, ils finirent par denicher un bassiste : Laurent Limousin. C etait, il nous semble, vers mai 84.
Mino, entre temps promu manager, deposa sous les instances de Jean Pierre, une cassette dans les bagages du groupe rennais COMPLOT BRONSWICK (dont la fille aux claviers sera la future Miss Marc Seberg et le batteur celui de MIOSSEC). Ici entre en scene François, alias Nikolai ADA?
Nikolai, membre ¾ voire tete ¾ de COMPLOT BRONSWICK les trouva a son gout. Et comme il etait partie prenante chez Divine, le label oublie du defunt Madrigal, auquel on doit la distribution de TUXEDOMOON, RAMUNTCHO MATTA, DAZIBAO, NORMA LOY etc., seance tenante nos amis furent contactes. Tres vite se dessina le projet de graver un vinyle.
L enregistrement du premier LP, comme du deuxieme, se deroula en une semaine a Rennes au Drop Studio. Lord Brain apparut dans les bacs fin 85 et reçut, selon la formule consacree, les echos elogieux de la presse, notamment dans Best via Georges Daublon, qui malheureusement deceda des suites d un accident de moto en 87, annee de la sortie de Brise. Cette fois au lieu de cinq, l album arborait sept morceaux. Arnaud Viviant le descendit (assurement de comprehensibles comptes a regler avec les corbeaux de la Cold Generation) ; cependant l instrumental Karma Dance servit de generique musical a une emission lyonnaise pendant de tres longs mois, voire des annees.
Mais foin des nostalgies dithyrambiques et onanistes ! parlons un peu des concerts?
Les concerts etaient invariablement chaotiques. Seule l intensite du foutoir organise variait, cela en fonction de l etat du batteur et principalement du chanteur. Ce dernier, sur un nombre indetermine de prestations (n en demandez pas trop) ¾ disons, approximativement, une bonne cinquantaine : le Gibus, le Cythea (Paris), le Floride (Nantes), le Glob (Lyon), l Ubu (Rennes), l Amphi (Tours), ainsi que maints rades et ineffables troquets, de Riec sur Belon a Dijon ¾, en vecut tout au plus quatre a jeun, y compris un concert purement venal qu il executa salement touche par la grippe. Car, au dela d une tete qui eut tendance a gonfler, le probleme crucial et paradoxal, celui qui provoqua tant de mutations du personnel, celui qui entraina ces types a refuser d entrer chez Barclay parce qu ils n aimaient que moderement Theo Hakola (lequel fit signer NOIR DESIR a leur place), celui qui causa leur enterrement lent ; celui aussi qui les ecartait par eclairs du lot, qui leur conferait une espece d artistique prestance et d assurance creative continuellement proche de la plus abjecte morgue, c etait : l usage minutieux des drogues, surtout psychedeliques et amphetaminiques. Elles ont servi et desservit. Le tout arrose outrageusement d alcool. (Anecdote : Puisque Patrice avait refuse de se rendre a Strasbourg, parce que c etait trop loin pour une seule date, il fut vire. Les cousins comprimerent tout le matos dans une modeste voiture et s en allerent jouer en Alsace, region offerte a l epoque aux radiations du nuage de Tchernobyl qui flanait funestement. Ils firent un detour par la capitale, cueillirent Coyote Will, un vieil ami guitariste qui s exilera pour eux en Anjou de septembre 86 a juin 87. Le soir ils tenterent de jouer. Une poignee de minutes plus loin le public avait deserte. Un producteur anime des meilleures intentions s etait parait il deplace afin de juger SECONDE CHAMBRE sur? hum? pieces. Il ne leur a point serre la main.)
Big Pat rejoignit le groupe apres la defection d un Vil Coyote deteriore par les exces. Nikolai ADA jeta l eponge. Ils enregistrerent au studio Garage a Paris un single qui ne vit jamais le jour. Ian Harris, sonorisateur de MOVEMENT, ayant participe a des mixs de JOY DIVISION, probablement ceux de Still, les suivit jusqu a la fin. Laurent quitta le groupe. Javier, dit Jaja, devint le nouveau bassiste. Ils disposaient a demeure d un chouette petit studio, equipe d un magneto 8 pistes, rack d effets, console pleine de boutons verts et bleus clignotants, et tout le saint frusquin. Ils jouaient opiniatrement quatre heures par jour quatre jours par semaine. Minimum. A cette periode, ils demandaient un cachet de 3000 Fr. negociable ainsi que des frais de deplacement et s engageaient a fournir les affiches, mais l organisateur devait, pour sa part, s engager a assurer la publicite necessaire au concert ; ils demandaient en outre 8 micros pour la batterie (dont un D 12 pour la foutue grosse caisse), un micro SM 81 Shure pour le chant, reverb DRV 2000, Yamaha SPX 90, etc., etc. Les bandes, comme les canettes de biere et les bouteilles de whisky, s accumulaient. Le chanteur consommait profusement de l acide.
De tout ça, a emerge au printemps 91 l unique CD du groupe, deux ans apres sa dissolution : An Expensive Party, grace au label angevin Black & Noir. ( Restaient ces 11 titres, dont une reprise de T.REX, enregistres quand SECONDE CHAMBRE n existait deja plus que dans leur tete, et que Gilles s occupait de la basse, de la guitare et de la batterie sur la moitie des morceaux, qu il y avait cinq producteurs differents (Ian Harris, Titi, Christophe Sourice, Gilles et Jean Pierre Theolier), dix mixs, pas de label et des annonces de sortie differee : toute l histoire du groupe ! )
17.1.04
14.1.04
13.1.04
12.1.04
AFP - 12 janvier - 07h56 - Les résultats du scrutin de ce week-end continuent de susciter les commentaires. De son côté le K2 réserve ses observations. D'après son porte-parole, "la cloture du scrutin - quasi-confidentielle - l'écart entre les deux options proposées - une seule voix - et enfin le choix proposé quant à l'éventuel émissaire du SDH - unique - entourent ce résultat d'un halo de perplexité." Néanmoins la loge s'est refusé à invoquer la possibilité d'une fraude, "il est trop tôt".
Le K2 n'a donc émis aucune autre réaction pour l'instant, et souhaite envisager la suite du scrutin avec le plus de calme possible. "La situation est préoccupante, mais nous continuerons à marteler nos principes, sans prosélytisme mais avec la plus grande détermination, face à l'alliance de la démagogie et des mass médias." L'organisation s'est aussi agacée de "la réaction béate devant les résultats et l'apologie de circonstance tressée par les partisans du YES au candidat manifestement désigné pour aller se galvauder dans une émission déplorable. Jean-BULLE se félicite tout à la fois du scrutin, de l'enjeu et de son propre sourire, alors que le SDH vit des heures sombres", répétait-on ce matin au siège du K2.
On raconte néanmoins qu'une certaine virulence aurait caractérisé la réaction de l'état-major du NON, ses partisans ayant pourtant victoire acquise, vendredi dernier au soir. Ce retournement surprise des résultats paraît "improbable", mais le K2
n'entend pas pour autant "remettre en question les principes démocratiques qui gouvernent ces consultations régulières." "Nous menons des investigations", fut le dernier commentaire de la loge.
Le K2 n'a donc émis aucune autre réaction pour l'instant, et souhaite envisager la suite du scrutin avec le plus de calme possible. "La situation est préoccupante, mais nous continuerons à marteler nos principes, sans prosélytisme mais avec la plus grande détermination, face à l'alliance de la démagogie et des mass médias." L'organisation s'est aussi agacée de "la réaction béate devant les résultats et l'apologie de circonstance tressée par les partisans du YES au candidat manifestement désigné pour aller se galvauder dans une émission déplorable. Jean-BULLE se félicite tout à la fois du scrutin, de l'enjeu et de son propre sourire, alors que le SDH vit des heures sombres", répétait-on ce matin au siège du K2.
On raconte néanmoins qu'une certaine virulence aurait caractérisé la réaction de l'état-major du NON, ses partisans ayant pourtant victoire acquise, vendredi dernier au soir. Ce retournement surprise des résultats paraît "improbable", mais le K2
n'entend pas pour autant "remettre en question les principes démocratiques qui gouvernent ces consultations régulières." "Nous menons des investigations", fut le dernier commentaire de la loge.
AFP - 11 janvier 2004, 15:35 - Les polémiques s’intensifient sur les sondages du Syndicat Du Hype (SDH). Selon une source proche du syndicat, la victoire du YES avec 50,56 % des voix, annoncée avec 24 heures de retard en raison de « difficultés techniques », serait d’ores et déjà contestée. Certains n’hésitent pas à évoquer une « fraude massive, qui n’est pas sans nous rappeler les manipulations électorales douteuses d’un certain président américain ».
Interviewé ce matin dans son magnifique nouveau loft-triplex, près du siège de la chaîne France 2, Jean-YES a tenu à clarifier la situation pour rassurer les électeurs : « Allons, allons, ces allégations sont tout simplement ridicules... Et elles n’honorent pas nos adversaires. La liste des votants a été rendu publique ; on peut y recompter le nombre de voix et vérifier l’identité des votants, qui sont tous régulièrement inscrits au SDH. Ces précisions étant faites, je tiens à remercier les électeurs pour leur confiance et leur audace. »
Mais au-delà des incertitudes sur ce premier scrutin, les controverses concernent aussi le deuxième sondage ouvert ce matin même, portant sur les modalités de la couverture médiatique du syndicat. La liste des candidats pressentis pour représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier s’est en effet sensiblement rétrécie. En fait, il ne reste plus qu’un seul candidat : Antoine Besse, un journaliste ambitieux dont la notoriété n’a fait que croître au cours des dernières semaines. « Souvent admiré pour ses chemises exotiques, sa plume impertinente, son élégance désinvolte dans ses légendaires numéros de gate-crashing, et sa virtuosité toute latine dans les jeux d’alliances politiques et de réseautage, cet étonnant candidat a plus d’un tour dans son sac », note une attachée de presse, avant d’ajouter timidement : « et en plus, il est beau ». Interrogé sur les raisons qui auraient finalement poussé les dirigeants du SDH à choisir un candidat unique, Jean-PROFIT, porte-parole du YES, s’est refusé à tout commentaire.
Interviewé ce matin dans son magnifique nouveau loft-triplex, près du siège de la chaîne France 2, Jean-YES a tenu à clarifier la situation pour rassurer les électeurs : « Allons, allons, ces allégations sont tout simplement ridicules... Et elles n’honorent pas nos adversaires. La liste des votants a été rendu publique ; on peut y recompter le nombre de voix et vérifier l’identité des votants, qui sont tous régulièrement inscrits au SDH. Ces précisions étant faites, je tiens à remercier les électeurs pour leur confiance et leur audace. »
Mais au-delà des incertitudes sur ce premier scrutin, les controverses concernent aussi le deuxième sondage ouvert ce matin même, portant sur les modalités de la couverture médiatique du syndicat. La liste des candidats pressentis pour représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier s’est en effet sensiblement rétrécie. En fait, il ne reste plus qu’un seul candidat : Antoine Besse, un journaliste ambitieux dont la notoriété n’a fait que croître au cours des dernières semaines. « Souvent admiré pour ses chemises exotiques, sa plume impertinente, son élégance désinvolte dans ses légendaires numéros de gate-crashing, et sa virtuosité toute latine dans les jeux d’alliances politiques et de réseautage, cet étonnant candidat a plus d’un tour dans son sac », note une attachée de presse, avant d’ajouter timidement : « et en plus, il est beau ». Interrogé sur les raisons qui auraient finalement poussé les dirigeants du SDH à choisir un candidat unique, Jean-PROFIT, porte-parole du YES, s’est refusé à tout commentaire.
"Désormais, une sale tronche suffira aussi pour se faire refouler d'une soirée mixbeat. Mais bon... Ça, c'est une autre histoire.
Voici un très bel exemple d'un article bien rédigé par Antoine Besse de Zurban"
ON SE DEMANDE COMMENT CARL DE TAGADA VA ARRIVER A RENTRER DS SES SOIREES
"Etats des lieux. L'Etat des lieux qui a fait suite à la soirée Réveillon du 31 décembre dernier a révélé des dégâts d'une ampleur à laquelle on ne s'attendait pas (voir plus bas).
Soirée pour rembourser les dégâts Nous allons organiser une soirée pour rembourser au MK2 les dégâts constatés suite à cet Etat des lieux.
Montant. Les montants indiqués dans l'évaluation des dégâts ci-dessous sont un peu exagérés. En réalité, le montant final devrait être la moitié du montant indiqué.
Ludique. Lors de cette soirée, on va mettre en place un dispositif un peu comme un téléthon, avec une échelle allant de 0 au montant à rembourser. Une fois le montant atteint, c'est open bar le restant de la nuit... On peut aussi imaginer une gogo-girl et un gogo-boy qui vont changer le montant sur l'échelle, et qui se dénudent à mesure qu'on s'approche du montant... Ça va être ludique... "
SAUVEZ LE SOLDAT CARL!
Voici un très bel exemple d'un article bien rédigé par Antoine Besse de Zurban"
ON SE DEMANDE COMMENT CARL DE TAGADA VA ARRIVER A RENTRER DS SES SOIREES
"Etats des lieux. L'Etat des lieux qui a fait suite à la soirée Réveillon du 31 décembre dernier a révélé des dégâts d'une ampleur à laquelle on ne s'attendait pas (voir plus bas).
Soirée pour rembourser les dégâts Nous allons organiser une soirée pour rembourser au MK2 les dégâts constatés suite à cet Etat des lieux.
Montant. Les montants indiqués dans l'évaluation des dégâts ci-dessous sont un peu exagérés. En réalité, le montant final devrait être la moitié du montant indiqué.
Ludique. Lors de cette soirée, on va mettre en place un dispositif un peu comme un téléthon, avec une échelle allant de 0 au montant à rembourser. Une fois le montant atteint, c'est open bar le restant de la nuit... On peut aussi imaginer une gogo-girl et un gogo-boy qui vont changer le montant sur l'échelle, et qui se dénudent à mesure qu'on s'approche du montant... Ça va être ludique... "
SAUVEZ LE SOLDAT CARL!
11.1.04
AFP - 11 janvier 2004, 15:35 - Les polémiques s’intensifient sur les sondages du Syndicat Du Hype (SDH). Selon une source proche du syndicat, la victoire du YES avec 50,56 % des voix, annoncée avec 24 heures de retard en raison de « difficultés techniques », serait d’ores et déjà contestée. Certains n’hésitent pas à évoquer une « fraude massive, qui n’est pas sans nous rappeler les manipulations électorales douteuses d’un certain président américain ».
Interviewé ce matin dans son magnifique nouveau loft-triplex, près du siège de la chaîne France 2, Jean-YES a tenu à clarifier la situation pour rassurer les électeurs : « Allons, allons, ces allégations sont tout simplement ridicules... Et elles n’honorent pas nos adversaires. La liste des votants a été rendue publique ; on peut y recompter le nombre de voix et vérifier l’identité des votants, qui sont tous régulièrement inscrits au SDH. Ces précisions étant faites, je tiens à remercier les électeurs pour leur confiance et leur audace. »
Mais au-delà des incertitudes sur ce premier scrutin, les controverses concernent aussi le deuxième sondage ouvert ce matin même, portant sur les modalités de la couverture médiatique du syndicat. La liste des candidats pressentis pour représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier s’est en effet sensiblement rétrécie. En fait, il ne reste plus qu’un seul candidat : Antoine Besse, un journaliste ambitieux dont la notoriété n’a fait que croître au cours des dernières semaines. « Souvent admiré pour ses chemises exotiques, sa plume impertinente, son élégance désinvolte dans ses légendaires numéros de gate-crashing, et sa virtuosité toute latine dans les jeux d’alliances politiques et de réseautage, cet étonnant candidat a plus d’un tour dans son sac », note une attachée de presse, avant d’ajouter timidement : « et en plus, il est beau ». Interrogé sur les raisons qui auraient finalement poussé les dirigeants du SDH à choisir un candidat unique, Jean-PROFIT, porte-parole du YES, s’est refusé à tout commentaire.
Interviewé ce matin dans son magnifique nouveau loft-triplex, près du siège de la chaîne France 2, Jean-YES a tenu à clarifier la situation pour rassurer les électeurs : « Allons, allons, ces allégations sont tout simplement ridicules... Et elles n’honorent pas nos adversaires. La liste des votants a été rendue publique ; on peut y recompter le nombre de voix et vérifier l’identité des votants, qui sont tous régulièrement inscrits au SDH. Ces précisions étant faites, je tiens à remercier les électeurs pour leur confiance et leur audace. »
Mais au-delà des incertitudes sur ce premier scrutin, les controverses concernent aussi le deuxième sondage ouvert ce matin même, portant sur les modalités de la couverture médiatique du syndicat. La liste des candidats pressentis pour représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier s’est en effet sensiblement rétrécie. En fait, il ne reste plus qu’un seul candidat : Antoine Besse, un journaliste ambitieux dont la notoriété n’a fait que croître au cours des dernières semaines. « Souvent admiré pour ses chemises exotiques, sa plume impertinente, son élégance désinvolte dans ses légendaires numéros de gate-crashing, et sa virtuosité toute latine dans les jeux d’alliances politiques et de réseautage, cet étonnant candidat a plus d’un tour dans son sac », note une attachée de presse, avant d’ajouter timidement : « et en plus, il est beau ». Interrogé sur les raisons qui auraient finalement poussé les dirigeants du SDH à choisir un candidat unique, Jean-PROFIT, porte-parole du YES, s’est refusé à tout commentaire.
10.1.04
9.1.04
AFP - 07h25 - La réaction aux récentes déclarations de Jean-Yes ne se sont pas faites attendre. Un porte-parole du K2 s'est exprimé sur la décision des partisans du YES d'appeler à voter YES, et a ironisé sur le peu de crédit qui restait encore à l'actif de Jean-TUBE, dès lors que celui-ci envisageait avec son habituelle contorsion morale, de continuer à parler d'ascèse médiatique tout en prônant l'apparition d'un syndicaliste à une émission télévisée profondément "débile", et située à de s années-lumières des préoccupations des affiliés au SDH. Il a été précisé que le K2 "s'accomoderait de passer pour "conservateur" aux yeux de l'éternel acrobate électoral, si c'était le prix d'un minimum de cohérence et d'intégrité intellectuelle". De même, le K2 précise qu'il n'y a aucune audace à envoyer un "représentant",forcément peu représentatif de la diversité intrinsèque du Syndicat, servir de caution branchée à une "bande de bouffons du service public", mais plutôt une outrance dispensable et immanquablement destructrice de la spécificité du SDH.
"Plutôt que d'aspirations réelles du peuple, c'est de "nivellement cruel" dont il faudra parler si le SDH doit apparaître au beau milieu des plus soldés des produits marchands télévisés. L'ascèse médiatique est un cri, un cri qui ne s'accomode pas des filtres populistes, et qui doit continuer de résonner, même s'il doit pour cela s'enrouer des accents rauques du radicalisme." a encore précisé le porte-parole.
"Plutôt que d'aspirations réelles du peuple, c'est de "nivellement cruel" dont il faudra parler si le SDH doit apparaître au beau milieu des plus soldés des produits marchands télévisés. L'ascèse médiatique est un cri, un cri qui ne s'accomode pas des filtres populistes, et qui doit continuer de résonner, même s'il doit pour cela s'enrouer des accents rauques du radicalisme." a encore précisé le porte-parole.
AFP / 06:27 - Interviewé à la sortie d'une boîte de nuit parisienne où il était venu exprimer sa sympathie pour la cause lesbienne, Jean-YES a officiellement annoncé à la presse qu'il appellerait à voter YES. A la grande surprise d'une majorité d'analystes politiques, le leader du YES a donc sensiblement révisé ses positions, traditionnellement alignées sur une conception rigoriste de l'ascèse médiatique.
Ainsi s'opère un revirement aussi spectaculaire qu'inattendu. Jean-YES a déclaré vouloir "abandonner à ses adversaires un conservatisme d'arrière garde", préférant "tenir davantage compte des évolutions sociales", pour "incarner des valeurs d'ouverture et d'audace, plus proches des aspirations réelles du peuple". L'ascèse médiatique reste pourtant au programme, mais Jean-YES la considère encore comme prématurée : "il faut laisser le temps au temps", a-t-il encore précisé.
Interrogé sur le choix des candidats susceptibles de représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier, le leader du YES a par ailleurs déclaré que "les considérations personnelles n'ont ici qu'une importance toute secondaire : nos ego doivent s'effacer pour soutenir corps et âme cette noble cause". Avant d'ajouter d'un ton grave : "le choix d'un candidat, faut-il le préciser, devra toutefois respecter la parité sexuelle autant que le multiculturalisme". Immédiatement relevée par nombre de chroniqueurs, cette "petite phrase" a aussitôt donné naissance à une multitude de rumeurs. Selon certains commentateurs, Jean-YES envisagerait de proposer comme candidats supplémentaires Yvette Neliaz, Menstruel, et peut-être même Aurore Victoire. Jean-PROFIT, porte-parole du YES au sein du SDH, a jusqu'à présent démenti ces rumeurs.
Ainsi s'opère un revirement aussi spectaculaire qu'inattendu. Jean-YES a déclaré vouloir "abandonner à ses adversaires un conservatisme d'arrière garde", préférant "tenir davantage compte des évolutions sociales", pour "incarner des valeurs d'ouverture et d'audace, plus proches des aspirations réelles du peuple". L'ascèse médiatique reste pourtant au programme, mais Jean-YES la considère encore comme prématurée : "il faut laisser le temps au temps", a-t-il encore précisé.
Interrogé sur le choix des candidats susceptibles de représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier, le leader du YES a par ailleurs déclaré que "les considérations personnelles n'ont ici qu'une importance toute secondaire : nos ego doivent s'effacer pour soutenir corps et âme cette noble cause". Avant d'ajouter d'un ton grave : "le choix d'un candidat, faut-il le préciser, devra toutefois respecter la parité sexuelle autant que le multiculturalisme". Immédiatement relevée par nombre de chroniqueurs, cette "petite phrase" a aussitôt donné naissance à une multitude de rumeurs. Selon certains commentateurs, Jean-YES envisagerait de proposer comme candidats supplémentaires Yvette Neliaz, Menstruel, et peut-être même Aurore Victoire. Jean-PROFIT, porte-parole du YES au sein du SDH, a jusqu'à présent démenti ces rumeurs.
AFP - Jeudi 08 janvier 2004 21h25 - Les spéculations vont bon train. Alors que les partisans du YES continuent de s'interroger sur la ligne de conduite qu'ils comptent adopter d'ici la prochaine échéance électorale, la loge K2 - dont le cabinet K&A n'est que la façade légale - a rendu public un peu plus tôt dans la soirée le communiqué suivant, signé de son comité directeur :
"Une fois de plus, une échéance politique se présente aux syndicalistes. Hélas, on ne peut que se navrer de constater qu'elle concerne l'éventualité d'une apparition d'un "représentant" du SDH, dans un show télévisé parmi les plus vulgaires et les plus plats qu'il nous ait été donné de voir - d'apercevoir en fait - dans une grille de programmation pourtant peu avare d'excrémentielles et poisseuses productions.
En l'espèce, ledit show rassemble une harde de sinistres sous-comiques lassés des légumineux que leurs non-sketchs leur attiraient immanquablement sur scène, de simiesques chiennes de garde hystéro-incultes qu'on verrait plutôt vendre quelque produit marin à la criée le samedi matin, de cautions homosexuelles caricaturales et bariolées extirpées d'un Loft où le bon sens aurait pourtant voulu qu'ils demeurassent à jamais, d'immondes et obséquieux crypto-psychanalystes échappés d'une fête de l'Huma, et de fades clowns médiatiques dont la médiocrité des plaisanteries n'a d'égale que l'indigence de leur "discours", mais qui administrent sans complexe ces lamentables ablutions aux masses décérébrées collées à leur écran comme autant d'oies gavées.
L'idée de voir le SDH mentionné au sein de cette "cour des miracles" emplie de médiacrates dégénérés, de sous-Lagaf engrangeant des milliers d'euros pour se raconter des histoires de toto entre eux et proposer le visionnage de sujets tous aussi stupides les uns que les autres, cette douloureuse perspective est donc de nature à alarmer le K2 et ses diverses branches. Cette inquiétude redouble lorsque l'on constate qu'il est également proposé de désigner comme "ambassadeur" du SDH un hypeux de sixième zone, apologiste beauf de son propre nombril et venteux photographe mammaire, un pantin qui représente clairement la cible facile et coutumière de la joint-venture "Casseurs2hype", à laquelle le K2 est partie prenante.
Quant à la possibilité de voir AB se soumettre à cette farce, le K2 réserve sa position pour l'instant, et désire se rapprocher du sus-nommé avant de rendre un avis définitif à ce sujet précis.
En conséquence, et puisque Th semble avoir décliné la grotesque invitation télévisuelle - ce dont le K2 se félicite - le K2 déclare se prononcer pour un NON massif et déterminé, un gros NON en lettres noires adressé comme une fin de non-recevoir au porcin Ruquier et à sa clique de minuscules glavioteurs cathodiques.
Bien entendu, personne au K2 ne s'étonne de voir les partisans du YES, et Jean-MANCHE au premier rang d'entre eux, envisager de réviser leurs conceptions de "l'ascèse médiatique". Néanmoins le K2 reste ouvert au dialogue avec ceux-ci et ne désespère pas de les faire considérer ses propres arguments, tant l'enjeu est sérieux.
Plus que jamais nous devons faire entendre la voix de "l'ascèse médiatique", dût-elle revêtir le costume de l'intégrisme médiaphobe.
Koozil. »
Le message ayant été diffusé dans la soirée, les observateurs attendent les réactions des autres composantes du SDH.
"Une fois de plus, une échéance politique se présente aux syndicalistes. Hélas, on ne peut que se navrer de constater qu'elle concerne l'éventualité d'une apparition d'un "représentant" du SDH, dans un show télévisé parmi les plus vulgaires et les plus plats qu'il nous ait été donné de voir - d'apercevoir en fait - dans une grille de programmation pourtant peu avare d'excrémentielles et poisseuses productions.
En l'espèce, ledit show rassemble une harde de sinistres sous-comiques lassés des légumineux que leurs non-sketchs leur attiraient immanquablement sur scène, de simiesques chiennes de garde hystéro-incultes qu'on verrait plutôt vendre quelque produit marin à la criée le samedi matin, de cautions homosexuelles caricaturales et bariolées extirpées d'un Loft où le bon sens aurait pourtant voulu qu'ils demeurassent à jamais, d'immondes et obséquieux crypto-psychanalystes échappés d'une fête de l'Huma, et de fades clowns médiatiques dont la médiocrité des plaisanteries n'a d'égale que l'indigence de leur "discours", mais qui administrent sans complexe ces lamentables ablutions aux masses décérébrées collées à leur écran comme autant d'oies gavées.
L'idée de voir le SDH mentionné au sein de cette "cour des miracles" emplie de médiacrates dégénérés, de sous-Lagaf engrangeant des milliers d'euros pour se raconter des histoires de toto entre eux et proposer le visionnage de sujets tous aussi stupides les uns que les autres, cette douloureuse perspective est donc de nature à alarmer le K2 et ses diverses branches. Cette inquiétude redouble lorsque l'on constate qu'il est également proposé de désigner comme "ambassadeur" du SDH un hypeux de sixième zone, apologiste beauf de son propre nombril et venteux photographe mammaire, un pantin qui représente clairement la cible facile et coutumière de la joint-venture "Casseurs2hype", à laquelle le K2 est partie prenante.
Quant à la possibilité de voir AB se soumettre à cette farce, le K2 réserve sa position pour l'instant, et désire se rapprocher du sus-nommé avant de rendre un avis définitif à ce sujet précis.
En conséquence, et puisque Th semble avoir décliné la grotesque invitation télévisuelle - ce dont le K2 se félicite - le K2 déclare se prononcer pour un NON massif et déterminé, un gros NON en lettres noires adressé comme une fin de non-recevoir au porcin Ruquier et à sa clique de minuscules glavioteurs cathodiques.
Bien entendu, personne au K2 ne s'étonne de voir les partisans du YES, et Jean-MANCHE au premier rang d'entre eux, envisager de réviser leurs conceptions de "l'ascèse médiatique". Néanmoins le K2 reste ouvert au dialogue avec ceux-ci et ne désespère pas de les faire considérer ses propres arguments, tant l'enjeu est sérieux.
Plus que jamais nous devons faire entendre la voix de "l'ascèse médiatique", dût-elle revêtir le costume de l'intégrisme médiaphobe.
Koozil. »
Le message ayant été diffusé dans la soirée, les observateurs attendent les réactions des autres composantes du SDH.
Ooh, now let's get down tonight
Baby I'm hot just like an oven
I need some lovin'
And baby, I can't hold it much longer
It's getting stronger and stronger
And when I get that feeling
I want Sexual Healing
Sexual Healing, oh baby
Makes me feel so fine
Helps to relieve my mind
Sexual Healing baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
Whenever blue tear drops are falling
And my emotional stability is leaving me
There is something I can do
I can get on the telephone and call you up baby, and
Honey I know you'll be there to relieve me
The love you give to me will free me
If you don't know the things you're dealing
I can tell you, darling, that it's Sexual Healing
Get up, Get up, Get up, Get up, let's make love tonight
Wake up, Wake up, Wake up, Wake up, 'cos you do it right
Baby I got sick this morning
A sea was storming inside of me
Baby I think I'm capsizing
The waves are rising and rising
And when I get that feeling
I want Sexual Healing
Sexual Healing is good for me
Makes me feel so fine, it's such a rush
Helps to relieve the mind, and it's good for us
Sexual Healing, baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
And it's good for me and it's good to me
My baby ohhh
Come take control, just grab a hold
Of my body and mind soon we'll be making it
Honey, oh we're feeling fine
You're my medicine open up and let me in
Darling, you're so great
I can't wait for you to operate
I can't wait for you to operate
When I get this feeling, I need Sexual Healing (ad lib)
Baby I'm hot just like an oven
I need some lovin'
And baby, I can't hold it much longer
It's getting stronger and stronger
And when I get that feeling
I want Sexual Healing
Sexual Healing, oh baby
Makes me feel so fine
Helps to relieve my mind
Sexual Healing baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
Whenever blue tear drops are falling
And my emotional stability is leaving me
There is something I can do
I can get on the telephone and call you up baby, and
Honey I know you'll be there to relieve me
The love you give to me will free me
If you don't know the things you're dealing
I can tell you, darling, that it's Sexual Healing
Get up, Get up, Get up, Get up, let's make love tonight
Wake up, Wake up, Wake up, Wake up, 'cos you do it right
Baby I got sick this morning
A sea was storming inside of me
Baby I think I'm capsizing
The waves are rising and rising
And when I get that feeling
I want Sexual Healing
Sexual Healing is good for me
Makes me feel so fine, it's such a rush
Helps to relieve the mind, and it's good for us
Sexual Healing, baby, is good for me
Sexual Healing is something that's good for me
And it's good for me and it's good to me
My baby ohhh
Come take control, just grab a hold
Of my body and mind soon we'll be making it
Honey, oh we're feeling fine
You're my medicine open up and let me in
Darling, you're so great
I can't wait for you to operate
I can't wait for you to operate
When I get this feeling, I need Sexual Healing (ad lib)
Pour Britney from k4$$X
Fais-toi Belle
ta vaisselle
tu la fera demain soir
Fais-toi Belle
tu es celle
qui me sourit dans le noir
Je compte sur toi ma jolie
Pour m'aimer ? la folie
Tar?e comme tu es
je t'attendais
En ?change
je te baise
dans la fange
? ton aise
tu es celle
qui me sourit dans le noir
Je compte sur toi ma jolie
Pour m'aimer ? la folie
Tar?e comme tu es
je t'attendais
(Pont)
Fais-moi honte, je ne m?rite que toi (ad lib)
Jud4££, poloss du (res)sentiment : tu m'as encore trahi ! A sucKer les momies medi(oKr)atiK, tu finiras l'âme désséchée.Que l'enfer de Ruquier s'ouvre sous tes pieds. Hier je t'ai surpris au Temple à rechercher les de(r)niers du Kul(te). Pour moi le minimum syndiKal C déjà trop. Je me contenterai du maximum aristoKratiK
Signé : Sucker"1co-errant"
AFP - 9 janvier 2004, 15:33 - Alors que les enquêtes d’opinion accordent toujours aux partisans du YES la majorité des intentions de votes, Jean-YES se déclare "confiant et serein quant à l’issue du scrutin", estimant que "la victoire du YES est désormais inéluctable".
Selon son porte-parole Jean-PROFIT, le bureau politique du YES réfléchirait déjà à l’après-sondage afin d’optimiser la couverture médiatique du SDH sur les chaînes du service public. Certains souhaiteraient même proposer une intervention du Syndicat dans une émission de Thierry Ardisson, où THTH avait déjà fait une apparition remarquée par le passé. Jean-YES est en effet favorable à un choc frontal entre le "noyau dur de la culture syndicaliste" et "l’effervescence spectaculaire" : « Osons franchir le pas et montrons à cette poussiéreuse "télévision populaire de qualité" ce qu’elle aurait pu être ».
Dans une interview encore non publiée, le leader du YES se serait par ailleurs exprimé en des termes plus engagés, fustigeant « les représentants rétrogrades et frileux d’une hype moisie, pisse-vinaigre d’une pseudo culture situationniste, hérauts d’une rébellion d’operette, centristes refoulés, tristement incapables de boire la soupe dans laquelle ils ont craché ».
Les résultats officiels du sondage devraient être divulgués au cours de la soirée.
Selon son porte-parole Jean-PROFIT, le bureau politique du YES réfléchirait déjà à l’après-sondage afin d’optimiser la couverture médiatique du SDH sur les chaînes du service public. Certains souhaiteraient même proposer une intervention du Syndicat dans une émission de Thierry Ardisson, où THTH avait déjà fait une apparition remarquée par le passé. Jean-YES est en effet favorable à un choc frontal entre le "noyau dur de la culture syndicaliste" et "l’effervescence spectaculaire" : « Osons franchir le pas et montrons à cette poussiéreuse "télévision populaire de qualité" ce qu’elle aurait pu être ».
Dans une interview encore non publiée, le leader du YES se serait par ailleurs exprimé en des termes plus engagés, fustigeant « les représentants rétrogrades et frileux d’une hype moisie, pisse-vinaigre d’une pseudo culture situationniste, hérauts d’une rébellion d’operette, centristes refoulés, tristement incapables de boire la soupe dans laquelle ils ont craché ».
Les résultats officiels du sondage devraient être divulgués au cours de la soirée.
QG SDH - 09/01/2004-03 pm
C EST UN COUT DU TAS !
Un pouvoir insurrectionnel s'est établi au sdh par un pronunciamento (1) hypeu.
Les coupables de l'usurpation ont exploité la passion des cantinards , l'adhésion enflammée d'une partie de la population féminine qu'égarent les craintes et les mythes, l'impuissance des responsables submergés par la conjuration syndicale.
Ce pouvoir a une apparence : un quarteron d'artiste intermittent au chomage, Il a une réalité : un groupe de journaliste , partisans, ambitieux et fanatiques. Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir-faire expéditif et limité. Mais ils ne voient et ne comprennent la hype et le monde que déformés à travers leur frénésie. Leur entreprise conduit tout droit à un désastre mediatique .
Et par qui ? Hélas ! Hélas ! Par des syndiqués dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être, de servir et d'obéir THTH . (...)
Devant le malheur qui plane sur le sdh et la menace qui pèse sur la Hype , ayant pris l'avis officiel du Conseil constitutionnel du sdh , de Koozil , Dabug , Elsa , du président du QG , j'ai décidé de mettre en euvre l'article 16 du code SDH . A partir d'aujourd'hui, je prendrai, au besoin directement, les mesures qui me paraîtront exigées par les circonstances. Par là même, je m'affirme, pour aujourd'hui et pour demain, en la légitimité de chef du SDH que (le) lard m'a conféré, que je maintiendrai, quoi qu'il arrive, jusqu'au terme de mon mand-art ou jusqu'à ce que me manquent, soit les pizzas, soit la bière , et dont je prendrai les moyens d'assurer qu'elle demeure après moi.
Syndiqués , syndiquettes ! Voyez où risque d'aller la France, par rapport à ce qu'elle était en train de redevenir.
Syndiqués , syndiquettes ! Aidez-moi !
pour TH²
C EST UN COUT DU TAS !
Un pouvoir insurrectionnel s'est établi au sdh par un pronunciamento (1) hypeu.
Les coupables de l'usurpation ont exploité la passion des cantinards , l'adhésion enflammée d'une partie de la population féminine qu'égarent les craintes et les mythes, l'impuissance des responsables submergés par la conjuration syndicale.
Ce pouvoir a une apparence : un quarteron d'artiste intermittent au chomage, Il a une réalité : un groupe de journaliste , partisans, ambitieux et fanatiques. Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir-faire expéditif et limité. Mais ils ne voient et ne comprennent la hype et le monde que déformés à travers leur frénésie. Leur entreprise conduit tout droit à un désastre mediatique .
Et par qui ? Hélas ! Hélas ! Par des syndiqués dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être, de servir et d'obéir THTH . (...)
Devant le malheur qui plane sur le sdh et la menace qui pèse sur la Hype , ayant pris l'avis officiel du Conseil constitutionnel du sdh , de Koozil , Dabug , Elsa , du président du QG , j'ai décidé de mettre en euvre l'article 16 du code SDH . A partir d'aujourd'hui, je prendrai, au besoin directement, les mesures qui me paraîtront exigées par les circonstances. Par là même, je m'affirme, pour aujourd'hui et pour demain, en la légitimité de chef du SDH que (le) lard m'a conféré, que je maintiendrai, quoi qu'il arrive, jusqu'au terme de mon mand-art ou jusqu'à ce que me manquent, soit les pizzas, soit la bière , et dont je prendrai les moyens d'assurer qu'elle demeure après moi.
Syndiqués , syndiquettes ! Voyez où risque d'aller la France, par rapport à ce qu'elle était en train de redevenir.
Syndiqués , syndiquettes ! Aidez-moi !
pour TH²
AFP / 9 janvier 2004, 07h25 - La réaction aux récentes déclarations de Jean-Yes ne se sont pas faites
attendre. Un porte-parole du K2 s'est exprimé sur la décision des partisans du YES d'appeler
à voter YES, et a ironisé sur le peu de crédit qui restait encore à l'actif de Jean-TUBE, dès lors
que celui-ci envisageait avec son habituelle contorsion morale, de continuer à parler d'ascèse
médiatique tout en prônant l'apparition d'un syndicaliste à une émission télévisée profondément
"débile", et située à des années-lumières des préoccupations des affiliés au SDH. Il a été précisé
que le K2 "s'accomoderait de passer pour "conservateur" aux yeux de l'éternel acrobate électoral,
si c'était le prix d'un minimum de cohérence et d'intégrité intellectuelle". De même, le K2 précise
qu'il n'y a aucune audace à envoyer un "représentant", forcément peu représentatif de la diversité
intrinsèque du Syndicat, servir de caution branchée à une "bande de bouffons du service public",
mais plutôt une outrance dispensable et immanquablement destructrice de la spécificité du SDH.
"Plutôt que d'aspirations réelles du peuple, c'est de "nivellement cruel" dont il faudra parler si le
SDH doit apparaître au beau milieu des plus soldés des produits marchands télévisés. L'ascèse
médiatique est un cri, un cri qui ne s'accomode pas des filtres populistes, et qui doit continuer
de résonner, même s'il doit pour cela s'enrouer des accents rauques du radicalisme" a encore
précisé le porte-parole.
attendre. Un porte-parole du K2 s'est exprimé sur la décision des partisans du YES d'appeler
à voter YES, et a ironisé sur le peu de crédit qui restait encore à l'actif de Jean-TUBE, dès lors
que celui-ci envisageait avec son habituelle contorsion morale, de continuer à parler d'ascèse
médiatique tout en prônant l'apparition d'un syndicaliste à une émission télévisée profondément
"débile", et située à des années-lumières des préoccupations des affiliés au SDH. Il a été précisé
que le K2 "s'accomoderait de passer pour "conservateur" aux yeux de l'éternel acrobate électoral,
si c'était le prix d'un minimum de cohérence et d'intégrité intellectuelle". De même, le K2 précise
qu'il n'y a aucune audace à envoyer un "représentant", forcément peu représentatif de la diversité
intrinsèque du Syndicat, servir de caution branchée à une "bande de bouffons du service public",
mais plutôt une outrance dispensable et immanquablement destructrice de la spécificité du SDH.
"Plutôt que d'aspirations réelles du peuple, c'est de "nivellement cruel" dont il faudra parler si le
SDH doit apparaître au beau milieu des plus soldés des produits marchands télévisés. L'ascèse
médiatique est un cri, un cri qui ne s'accomode pas des filtres populistes, et qui doit continuer
de résonner, même s'il doit pour cela s'enrouer des accents rauques du radicalisme" a encore
précisé le porte-parole.
AFP / 9 janvier 2004, 06:27 - Interviewé à la sortie d'une boîte de nuit parisienne où il était venu exprimer sa sympathie pour la cause lesbienne, Jean-YES a officiellement annoncé à la presse qu'il appellerait à voter YES. A la grande surprise d'une majorité d'analystes politiques, le leader du YES a donc sensiblement révisé ses positions, traditionnellement alignées sur une conception rigoriste de l'ascèse médiatique.
Ainsi s'opère un revirement aussi spectaculaire qu'inattendu. Jean-YES a déclaré vouloir "abandonner à ses adversaires un conservatisme d'arrière garde", préférant "tenir davantage compte des évolutions sociales", pour "incarner des valeurs d'ouverture et d'audace, plus proches des aspirations réelles du peuple". L'ascèse médiatique reste pourtant au programme, mais Jean-YES la considère encore comme prématurée : "il faut laisser le temps au temps", a-t-il encore précisé.
Interrogé sur le choix des candidats susceptibles de représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier, le leader du YES a par ailleurs déclaré que "les considérations personnelles n'ont ici qu'une importance toute secondaire : nos ego doivent s'effacer pour soutenir corps et âme cette noble cause". Avant d'ajouter d'un ton grave : "le choix d'un candidat, faut-il le préciser, devra toutefois respecter la parité sexuelle autant que le multiculturalisme". Immédiatement relevée par nombre de chroniqueurs, cette "petite phrase" a aussitôt donné naissance à une multitude de rumeurs. Selon certains commentateurs, Jean-YES envisagerait de proposer comme candidats supplémentaires Yvette Neliaz, Menstruel, et peut-être même Aurore Victoire. Jean-PROFIT, porte-parole du YES au sein du SDH, a jusqu'à présent démenti ces rumeurs.
Ainsi s'opère un revirement aussi spectaculaire qu'inattendu. Jean-YES a déclaré vouloir "abandonner à ses adversaires un conservatisme d'arrière garde", préférant "tenir davantage compte des évolutions sociales", pour "incarner des valeurs d'ouverture et d'audace, plus proches des aspirations réelles du peuple". L'ascèse médiatique reste pourtant au programme, mais Jean-YES la considère encore comme prématurée : "il faut laisser le temps au temps", a-t-il encore précisé.
Interrogé sur le choix des candidats susceptibles de représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier, le leader du YES a par ailleurs déclaré que "les considérations personnelles n'ont ici qu'une importance toute secondaire : nos ego doivent s'effacer pour soutenir corps et âme cette noble cause". Avant d'ajouter d'un ton grave : "le choix d'un candidat, faut-il le préciser, devra toutefois respecter la parité sexuelle autant que le multiculturalisme". Immédiatement relevée par nombre de chroniqueurs, cette "petite phrase" a aussitôt donné naissance à une multitude de rumeurs. Selon certains commentateurs, Jean-YES envisagerait de proposer comme candidats supplémentaires Yvette Neliaz, Menstruel, et peut-être même Aurore Victoire. Jean-PROFIT, porte-parole du YES au sein du SDH, a jusqu'à présent démenti ces rumeurs.
AFP - Jeudi 08 janvier 2004 21h25 - Les spéculations vont bon train. Alors que les
partisans du YES continuent de s'interroger sur la ligne de conduite qu'ils comptent
adopter d'ici la prochaine échéance électorale, la loge K2 - dont le cabinet K&A n'est
que la façade légale - a rendu public un peu plus tôt dans la soirée le communiqué
suivant, signé de son comité directeur :
"Une fois de plus, une échéance politique se présente aux syndicalistes. Hélas, on
ne peut que se navrer de constater qu'elle concerne l'éventualité d'une apparition d'un
"représentant" du SDH, dans un show télévisé parmi les plus vulgaires et les plus plats
qu'il nous ait été donné de voir - d'apercevoir en fait - dans une grille de programmation
pourtant peu avare d'excrémentielles et poisseuses productions.
En l'espèce, ledit show rassemble une harde de sinistres sous-comiques lassés des
légumineux que leurs non-sketchs leur attiraient immanquablement sur scène, de
simiesques chiennes de garde hystéro-incultes qu'on verrait plutôt vendre quelque
produit marin à la criée le samedi matin, de cautions homosexuelles caricaturales et
bariolées extirpées d'un Loft où le bon sens aurait pourtant voulu qu'ils demeurassent
à jamais, d'immondes et obséquieux crypto-psychanalystes échappés d'une fête de
l'Huma, et de fades clowns médiatiques dont la médiocrité des plaisanteries n'a
d'égale que l'indigence de leur "discours", mais qui administrent sans complexe ces
lamentables ablutions aux masses décérébrées collées à leur écran comme autant
d'oies gavées.
L'idée de voir le SDH mentionné au sein de cette "cour des miracles" emplie de
médiacrates dégénérés, de sous-Lagaf engrangeant des milliers d'euros pour se
raconter des histoires de toto entre eux et proposer le visionnage de sujets tous aussi
stupides les uns que les autres, cette douloureuse perspective est donc de nature à
alarmer le K2 et ses diverses branches. Cette inquiétude redouble lorsque l'on
constate qu'il est également proposé de désigner comme "ambassadeur" du SDH un
hypeux de sixième zone, apologiste beauf de son propre nombril et venteux
photographe mammaire, un pantin qui représente clairement la cible facile et
coutumière de la joint-venture "Casseurs2hype", à laquelle le K2 est partie prenante.
Quant à la possibilité de voir AB se soumettre à cette farce, le K2 réserve sa position
pour l'instant, et désire se rapprocher de sus-nommé avant de rendre un avis définitif
à ce sujet précis.
En conséquence, et puisque Th semble avoir décliné la grotesque invitation
télévisuelle - ce dont le K2 se félicite - le K2 déclare se prononcer pour un NON
massif et déterminé, un gros NON en lettres noires adressé comme une fin de non-
recevoir au porcin Ruquier et à sa clique de minuscules glavioteurs cathodiques.
Bien entendu, personne au K2 ne s'étonne de voir les partisans du YES, et Jean-
MANCHE au premier rang d'entre eux, envisager de réviser leurs conceptions de
"l'ascèse médiatique". Néanmoins le K2 reste ouvert au dialogue avec ceux-ci et ne
deséspère pas de les faire considérer ses propres arguments, tant l'enjeu est sérieux.
Plus que jamais nous devons faire entendre la voix de "l'ascèse médiatique", dût-elle
revêtir le costume de l'intégrisme médiaphobe.
Koozil."
Le message ayant été diffusé dans la soirée, les observateurs attendent les réactions
des autres composantes du SDH.
partisans du YES continuent de s'interroger sur la ligne de conduite qu'ils comptent
adopter d'ici la prochaine échéance électorale, la loge K2 - dont le cabinet K&A n'est
que la façade légale - a rendu public un peu plus tôt dans la soirée le communiqué
suivant, signé de son comité directeur :
"Une fois de plus, une échéance politique se présente aux syndicalistes. Hélas, on
ne peut que se navrer de constater qu'elle concerne l'éventualité d'une apparition d'un
"représentant" du SDH, dans un show télévisé parmi les plus vulgaires et les plus plats
qu'il nous ait été donné de voir - d'apercevoir en fait - dans une grille de programmation
pourtant peu avare d'excrémentielles et poisseuses productions.
En l'espèce, ledit show rassemble une harde de sinistres sous-comiques lassés des
légumineux que leurs non-sketchs leur attiraient immanquablement sur scène, de
simiesques chiennes de garde hystéro-incultes qu'on verrait plutôt vendre quelque
produit marin à la criée le samedi matin, de cautions homosexuelles caricaturales et
bariolées extirpées d'un Loft où le bon sens aurait pourtant voulu qu'ils demeurassent
à jamais, d'immondes et obséquieux crypto-psychanalystes échappés d'une fête de
l'Huma, et de fades clowns médiatiques dont la médiocrité des plaisanteries n'a
d'égale que l'indigence de leur "discours", mais qui administrent sans complexe ces
lamentables ablutions aux masses décérébrées collées à leur écran comme autant
d'oies gavées.
L'idée de voir le SDH mentionné au sein de cette "cour des miracles" emplie de
médiacrates dégénérés, de sous-Lagaf engrangeant des milliers d'euros pour se
raconter des histoires de toto entre eux et proposer le visionnage de sujets tous aussi
stupides les uns que les autres, cette douloureuse perspective est donc de nature à
alarmer le K2 et ses diverses branches. Cette inquiétude redouble lorsque l'on
constate qu'il est également proposé de désigner comme "ambassadeur" du SDH un
hypeux de sixième zone, apologiste beauf de son propre nombril et venteux
photographe mammaire, un pantin qui représente clairement la cible facile et
coutumière de la joint-venture "Casseurs2hype", à laquelle le K2 est partie prenante.
Quant à la possibilité de voir AB se soumettre à cette farce, le K2 réserve sa position
pour l'instant, et désire se rapprocher de sus-nommé avant de rendre un avis définitif
à ce sujet précis.
En conséquence, et puisque Th semble avoir décliné la grotesque invitation
télévisuelle - ce dont le K2 se félicite - le K2 déclare se prononcer pour un NON
massif et déterminé, un gros NON en lettres noires adressé comme une fin de non-
recevoir au porcin Ruquier et à sa clique de minuscules glavioteurs cathodiques.
Bien entendu, personne au K2 ne s'étonne de voir les partisans du YES, et Jean-
MANCHE au premier rang d'entre eux, envisager de réviser leurs conceptions de
"l'ascèse médiatique". Néanmoins le K2 reste ouvert au dialogue avec ceux-ci et ne
deséspère pas de les faire considérer ses propres arguments, tant l'enjeu est sérieux.
Plus que jamais nous devons faire entendre la voix de "l'ascèse médiatique", dût-elle
revêtir le costume de l'intégrisme médiaphobe.
Koozil."
Le message ayant été diffusé dans la soirée, les observateurs attendent les réactions
des autres composantes du SDH.
8.1.04
AFP / 8 janvier 2004, 14:02 - Les partisans du YES devraient faire connaître avant la fin de la journée leur position officielle sur le dernier sondage du Syndicat Du Hype (SDH). Pour l'heure, les rumeurs autour d'un éventuel revirement idéologique au sein du bureau politique du YES vont bon train. Selon une source proche du SDH, Jean-YES envisagerait "de réactualiser dans une optique d'ouverture" sa conception de "l'ascèse médiatique". Jean-PROFIT, nouveau porte-parole du YES au sein du SDH, s'est refusé à tout commentaire. Face aux partisans du YES, Maître Koozil (avocat de THTH), n'a pas encore communiqué sa position officielle sur ce scrutin. Là aussi, les rumeurs se multiplient et l'on parle également de la possibilité d'un "revirement spectaculaire". Le débat au sein du cabinet Koozil & Associates serait actuellement "tendu", notamment au sujet du choix des candidats pressentis pour assurer la couverture médiatique du SDH chez Laurent Ruquier.
7.1.04
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