Délaissant, en cours d'insomnie, les "Contes Cruels" (la maison recommande "Deux Augures"), je me suis hélas et par inadvertance retrouvé sur la 2 : le beau Taddei accueillait divers plumitifs (sauf Jourde quand même) et autres critiques... La simple vision d'un Arnaud Viviant suffirait -- si cela était possible -- à ruiner le sublime équilibre entre la Justice et l'Amour; la seule existence de cet intellectuel de compétition suffit pour qu'aussitôt s'élèvent les revendications de violence; est-ce un droit légitime d'ailleurs ou un devoir, que de saisir, avec des gants jetables, Porcinet, redoutable et féroce pourfendeur de la Transcendance (le minus a pris du ventre, avez-vous noté ? en somme c'est une panse de plus en plus distendue, sous un pull onéreux, pourvue de pattes et sur laquelle s'agite un appendice en forme de tête affublé de la maousse moumoute à Sollers ainsi que de sartriennes binocles) de le saisir au colback donc et de lui faire ravaler ses gargouillements sociologico-marxistes ? Bref, ce tétard sans espoir mérite -- de justesse -- la bastonnade propre à l'Ancien Régime, qu'il faudrait rétablir séance tenante (la bastonnade, dis-je... remarquez, la médiocrité étant l'irrémédiable prix à payer pour jouir des délices de démocrassie, un retour à l'authentique noblesse ferait pas de mal).
En toute justice, le fier Arnaud devrait se prendre un bon coup de genou dans sa cartilagineuse gueule.
Sans doute, j'entends les amis de la Bonté pigner que ce n'est pas charitable et que les raisons sont mauvaises. Avez-vous lu le "Génie du communisme" ? J'ai essayé... L'auguste critique à envergure de pie-grièche je le rappelle avait eu la bravoure d'y écrire : "Jésus ce petit pédé"...
JE déteste Arnaud Viviant personnellement et pas que pour de louables motifs et n'en suis pas fier plus que ça. Mais, bien qu'authentiquement doux et attelé à la patience, la prochaine fois que je le croise, je le somme de s'expliquer -- et sans "éloquence" ni réthorique.
J'ai noté son numéro de portable quelque part...