POST REPORT du Sagnard

Bon, alors j'ai lu le bouquin de Sagnard. Un fastbook comme on dit maintenant dans l'édition. Y a des bonnes choses assez poilantes et justes sur le milieu branchouille à Paname. Il faudrait citer des passages mais j'ai pas le livre sous la main. L'anecdote sur Pascal Bories est une p'tite vengeance perso mais elle situe bien le Rastignac qu'on a vu arriver dans la capitale il y a quelques années. Dans les pires qui auraient mérité plus que quelques lignes méchantes sont Olivier Zahm (créateur d'un magazine indigent que personne ne lit), Yann C. (qui se fait virer de partout tellement il est tordu, mais arrive toujours à rebondir dans un autre torchon)et l'inarrable Pedro Winter (qui pousse des disques ds des soirées de trentenaires décérébrés et produit deux d'entre eux qui vendent des blousons en faisant de la musique). Bref, ce milieu clanique et intérêtconnecté aurait mérité plus d'investigation sérieuse avec un arbre généalogique pour mieux décrire cette pieuvre et ses enfants putatifs. Par ailleurs,(même s'il revendique toutes les deux pages son droit à cracher ds la soupe) Sagnard aurait eu plus de crédibilité s'il n'avait pas été salarié d'un magazine masculin du groupe Condé Nast qui est le miroir gênant de ce qu'il dénonce. Mais qui aujourd'hui aurait le courage de mordre la main de celui qui le nourrit? Ceux-là, on peut les compter sur les doigts d'une main. Pour conclure, le fastbook de Sagnard au namedropping hystérique pointe involontairement son gros doigt en direction de la lâcheté ambiante généralisée et commune à presque tous.