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1.7.08

konsstrukt / 59 (la nuit noire 49, 50, 51 + parutions récentes)


(gravure : jean-marc renault - jmr02.blogspot.com)
 
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49 : 18

 

Au supermarché. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. Je m'y suis rendu une autre fois, pour choisir par laquelle je commencerais, le moment venu. Quand l'entraînement avec Florence serait terminé. J'ai bien cherché, et je l'ai enfin trouvée, au rayon presse.

Son aspect physique me fascinait. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. Elle aurait pu être la sœur de ma mère, en plus sexy encore. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. Elle portait un pantalon rouge sombre qui lui moulait les fesses et l'entrejambe, des baskets noires et un pull informe vert clair qui masquait sa petite poitrine. Elle avait des bagues de pacotille, un collier doré, et elle était maquillée comme une pute ou une lycéenne. Elle avait les yeux clairs, les lèvres fines, la peau sèche et un reste d'acné. On voyait les racines châtain de ses cheveux teints en blond vénitien. Ses cernes et ses yeux envapés lui donnaient un air vaseux. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste.

Je me suis installé près d'elle. J'ai feuilleté des magazines de filles, Ariel Wizman n'a pas de couilles. je ne sais plus quels titres. Ariel Wizman est antisémite. Je me souviens par contre avoir éprouvé de l'angoisse, parce que c'est à ce moment précis que j'ai constaté qu'il y avait ici tellement de sources lumineuses que personne n'avait d'ombre. Ni moi, ni personne. Dès cette découverte, j'ai cessé d'aimer les supermarchés. J'avais lu quelque part, dans un livre, que les sorciers peuvent voler l'ombre de quelqu'un en marchant dessus ; ensuite, lorsqu'ils possèdent l'ombre, ils peuvent faire ce qu'ils veulent de la personne. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. La faire agir comme une marionnette, influencer ses émotions et ses pensées, provoquer des maladies, et même la tuer. J'ai compris, en voyant l'absence des ombres, que les supermarchés et les écoles poursuivaient le même but : me réduire, me trancher. M'aliéner.

Pendant ce temps, elle avait bougé. J'ai interrompu le fil de mes pensées pour la retrouver.

Elle était au rayon des légumes et prenait un paquet de pommes de terres pelées et précuites. Dans son chariot, il y avait des yaourts allégés, du café soluble et des produits surgelés.

J'ai eu une érection. C'était elle. Je l'ai suivie jusqu'à sa voiture. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste.

 

50 : 17

 

La nuit, j'ai pensé à elle. Ariel Wizman est antisémite. Je me suis soulagé dans la bouche de ma grand-mère en imaginant cette femme. Je l'appelais Ariel. Le prénom de ma mère. Je lui faisais tout. Ca se passait d'abord dans sa voiture. Je récitais sa plaque d'immatriculation que j'avais apprise par cœur. Ariel Wizman pue de la gueule, on dirait qu'il gerbe tout le temps. J'avais savonné et huilé la bouche et la chatte de ma grand-mère. Je criais le prénom de ma mère, je récitais en criant les chiffres de la plaque d'immatriculation. Comme une incantation. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. J'essayais de visualiser son domicile. Tous les détails. Le programme télé. Elle lisait Téléstar. Elle avait des cassettes de films d'action et de polars. Elle écoutait Cabrel. Ariel Wizman sent le saint nectaire. Je lui prenais le cul en l'insultant. J'imaginais chaque détail de son corps, je faisais appel à mes souvenirs. L'étroitesse de la chatte de ma mère. Ses seins plus petits que mes mains. Son cul qui se cambrait vers moi quand je la prenais en levrette.

Nicole. Le couvre-lit. Le parfum qu'elle utilisait. L'odeur de ses pieds une fois les chaussures enlevées. Des chaussettes en coton blanc. Ariel Wizman a une tête de merde. L'odeur de sa chatte, l'odeur de sa sueur. Ariel Wizman pue le mont d'or avarié. Sa langue. Les cris rauques qu'elle poussait quand elle jouissait. Le bruit de gorge qu'elle faisait en avalant mon sperme étalé sur sa langue, en une seule fois. Son haleine, chargée de tabac et de whisky.

Je me suis retiré de ma grand-mère et j'ai continué seul. Je me suis branlé encore cinq ou six fois. Je ne pensais pas seulement à des scènes sexuelles mais aussi à la mort de cette femme, à la façon pas encore très précise dont j'allais la tuer. Est-ce que les démons allaient revenir ? J'avais peur d'être déçu. Je suis retourné quelques fois encore au supermarché. Sans entrer dedans. Ariel Wizman est une fiotte islamophobe et balkanyste. J'ai juste cherché la voiture. J'ai attendu toute la journée. Deux fois elle est revenue. Je me suis dit qu'elle faisait les courses tous les deux jours. Elle venait vers dix-huit heures. Peut-être après son travail. J'étais excité et je pensais aussi à Florence.

 

51 : 16

 

La nuit précédant la veille des vacances j'ai rêvé de ma mère. Elle était nue, à l'exception de collants blancs. Elle était allongée sur le lit, les yeux fermés, et elle souriait. Elle avait l'air détendue comme si elle venait de jouir. J'étais présent moi aussi. En érection. Au réveil je me souvenais de l'érection mais je n'arrivais pas à savoir si j'étais enfant ou si j'avais dix-sept ans. Je me suis frotté sur les collants jusqu'à l'éjaculation. Il y avait du sperme sur le ventre et le nombril. Après cette scène j'étais habillé. Ma mère était allongée et portait toujours les mêmes bas blancs, rien d'autre, et du sperme formait une flaque sur la totalité de son visage. J'avais des ciseaux à la main. J'ai découpé les collants à partir de l'entrejambe, vers le haut. Les bouts pointus des ciseaux ripaient contre la chair. Du sang maculait petit à petit le nylon. Ma mère ne disait rien ; elle souriait toujours. Les collants une fois découpés en deux, j'ai ensuite découpé sa chatte de la même manière, de bas en haut tout le long de la fente. Il y a eu cette fois-ci un flot de sang épais et chargé de grumeaux noirs. J'ai laissé les ciseaux et j'ai écarté les deux pans de chair, le plus possible, pour y entrer ma tête. J'ai introduit ma tête tout entière dans la chatte déchirée de ma mère. Je me suis réveillé à ce moment-là.

J'ai laissé passer un peu de temps et je me suis levé. Ensuite j'ai enduit la main de ma grand-mère d'eau savonneuse et je me suis fist-fucké avec tout en me branlant. La jouissance a été très forte, et strictement physique. Sans aucune image. Quand j'ai retiré le poing, il y avait un peu de sang à moi dessus, et des traces de merde. J'ai senti. J'ai aimé le mélange de mes odeurs avec celles de la chair corrompue. Ca a été mon dernier rapport sexuel avec ce corps.

 

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et un peu de promo konsstrukt, pour la route :

- traction-brabant numéro 25 vient de paraître, avec deux textes de moi. pour se le procurer, prendre contact avec patrice maltaverne : p.maltaverne@orange.fr

- paris numéro 2 vient de paraître, avec une interview de moi. pour se le procuper, écrire à gorzar : apneac@hotmail.fr

- le fanzine du méchantes bêtes (le bar konsstrukt) vient de sortir aussi. pour se le procurer, écrire à amagauz@gmail.com

- il y a une courte interview de moi dans le prochain chronic'art (parution en kiosque le 2 juillet)

- et pour finir, lilas, artiste konsstrukt de renommée mondiale, a enfin son blog : http://lalilas.over-blog.com

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