On s’expose rassemble dessins, peintures, collages et gribouillages réalisés à l’EMP Hoffer-Launay, un établissement de l’association Le Moulin Vert.
L’EMP, Externat Médico-Pédagogique, accueille des enfants et adolescents en situation de handicap, présentant une déficience intellectuelle, avec des troubles du comportement.
On peut alors se demander, « mais si ce sont des handicapés mentaux, est ce bien de l’art ? »
Que ce soit lors d’ateliers libres, semi dirigés ou thérapeutiques, que ce soit pour travailler le graphisme, pour s’occuper, ou pour passer le temps, dans les institutions, on dessine, on peint, on colle, on découpe, on gribouille. Les institutions qui accueillent des handicapés sont véritablement des lieux de production plastique intensifs et plus particulièrement lorsqu’elles accueillent des enfants, comme c’est ici le cas.
Lorsque le langage verbal est parfois défaillant, le dessin peut devenir lui même langage.
Ces productions ont souvent comme point commun d’être d’une grande spontanéité et d’une grande expressivité, dégageant une force primaire rare. Expressif, sensible, brut, tout ce qu’on que on peut attendre de l’art.
Tout ceci semble nous rapprocher de la définition de l’art brut: extrait wikipédia_
« L'Art brut regroupe des productions réalisées par des non professionnels de l'art indemnes de culture artistique œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (pensionnaires d'asiles psychiatriques, autodidactes, isolés...). Dubuffet son concepteur entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle. »
A chacun d’y voir du génial ou de n’y voir que de simples gribouillages. Cependant je ne peux m’empêcher de penser à quel point un artiste doit déconstruire sa pratique de l’art avant d’arriver à une telle spontanéité. Un graphiste m’a même déclaré après que je lui ai présenté certaines de ces productions: « je me taperais la tête avec un marteau si cela m’aidait à dessiner comme ça. »
L’art serait il le seul terrain où la déficience, où la situation de handicap se transformerait en force ? Un parfait terrain de changement des représentations sur le handicap...
L’EMP, Externat Médico-Pédagogique, accueille des enfants et adolescents en situation de handicap, présentant une déficience intellectuelle, avec des troubles du comportement.
On peut alors se demander, « mais si ce sont des handicapés mentaux, est ce bien de l’art ? »
Que ce soit lors d’ateliers libres, semi dirigés ou thérapeutiques, que ce soit pour travailler le graphisme, pour s’occuper, ou pour passer le temps, dans les institutions, on dessine, on peint, on colle, on découpe, on gribouille. Les institutions qui accueillent des handicapés sont véritablement des lieux de production plastique intensifs et plus particulièrement lorsqu’elles accueillent des enfants, comme c’est ici le cas.
Lorsque le langage verbal est parfois défaillant, le dessin peut devenir lui même langage.
Ces productions ont souvent comme point commun d’être d’une grande spontanéité et d’une grande expressivité, dégageant une force primaire rare. Expressif, sensible, brut, tout ce qu’on que on peut attendre de l’art.
Tout ceci semble nous rapprocher de la définition de l’art brut: extrait wikipédia_
« L'Art brut regroupe des productions réalisées par des non professionnels de l'art indemnes de culture artistique œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (pensionnaires d'asiles psychiatriques, autodidactes, isolés...). Dubuffet son concepteur entendait par là un art spontané, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle. »
A chacun d’y voir du génial ou de n’y voir que de simples gribouillages. Cependant je ne peux m’empêcher de penser à quel point un artiste doit déconstruire sa pratique de l’art avant d’arriver à une telle spontanéité. Un graphiste m’a même déclaré après que je lui ai présenté certaines de ces productions: « je me taperais la tête avec un marteau si cela m’aidait à dessiner comme ça. »
L’art serait il le seul terrain où la déficience, où la situation de handicap se transformerait en force ? Un parfait terrain de changement des représentations sur le handicap...
Antoine Guillon Capet
http://www.onsexpose.blogspot.com
http://www.ofparadise.com
http://www.tatachristiane.com
Tata of invite_
On s’expose Du 4 au 30 juin Galerie of paradise dessins,peintures, collages, gribouillages
réalisés à l’EMP Hoffer-Launay Vernissage 4 juin 19h
1 rue des messageries, 10ème métro poissonnière
Pour réserver : 06 30 57 61 56
