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14.5.08

konsstrukt / 52 (la nuit noire 28, 29, 30)

la nuit noire est un roman diffusé par épisode
vous êtes abonné parce que je suis un sauvage ou alors parce que vous le voulez bien.
s'il vous manque des épisodes, réclamez-les.
les personnages de la nuit noire sont fictifs. toute ressemblance avec votre famille est un sérieux manque de bol.
konsstruktVOUSaime.
 
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(gravure : jean-marc renault)
 
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28 : 06

 

J'ai plongé mes mains dans la fosse, et je m'en suis mis aussi sur le visage. Les sons du chien se mélangeaient aux hallucinations sonores que produisaient les médicaments, et les odeurs se mélangeaient à tout. Anteros n'allaient pas tarder à arriver. J'ai sorti le couteau, et je me suis ouvert le bras, depuis la saignée du coude jusqu'au poignet. Ensuite, j'ai changé de main et j'ai ouvert l'autre bras, de la même manière. Le sang coulait faiblement. J'avais à la fois trop chaud et trop froid. J'ai tranché la gorge du chien. J'étais trop défoncé, et, j'ai du m'y reprendre à cinq fois. Le sang m'a éclaboussé, puis a coulé régulièrement. Contre ma peau, c'était chaud et lourd, comme de l'huile. Il y avait moins de sang que je ne l'aurais imaginé. Je me suis mis sous la blessure et j'ai bu. Mon estomac s'est tordu. J'ai vomi. J'ai recommencé à boire. Cette fois mon estomac a mieux toléré le sang. J'avais des spasmes et des nausées mais je n'ai pas vomi.

Le chien était mort. La plus grande partie de son sang avait coulé sur le sol couvert de viande pourrie et de merde. L'ensemble formait un tapis mou, spongieux et à la puanteur extrêmement forte. Comme si le sang tiède avait ravivé les anciennes odeurs. J'ai dit des phrases, mais je ne me souviens plus quoi. J'ai perdu conscience. A mon réveil j'étais très faible. J'ai détaché le chien. J'ai découpé sa tête. J'ai brûlé le reste de son corps, en inhalant la fumée. J'ai eu une transe, les démons sont venus. Anteros. J'ai subi une deuxième perte de conscience. A mon réveil, il faisait nuit. Je savais que ma mère ne s'inquièterait pas, si je dormais ici, c'était la dernière année, j'avais quatorze ans et elle avait peur de moi. Elle éprouvait un mélange d'attirance et de terreur qui la rendait vulnérable. J'ai mangé les restes carbonisés du chien. J'ai vomi, encore, et je me suis à nouveau évanoui.

 

29 : 05

 

J'ai sacrifié une dizaine d'animaux dans le sanctuaire, tous en suivant la même cérémonie. A la fin, je parvenais à retenir la viande dans mon estomac. Les évanouissements se transformaient en transes ou en possessions. J'avais des visions incroyables. Les démons me faisaient visiter des lieux de plaisir et des lieux de souffrance, et tout se confondait.

Au cours des trois derniers mois, j'ai beaucoup réfléchi à la manière de sacrifier ma mère. J'en ai rêvé. Je l'ai vu. Des centaines de fois. Les phrases que j'allais lui dire. Ce que j'allais lui faire. Sa tête irait rejoindre celles des autres animaux. Je brûlerai son corps, et puis je le mangerai. Le cœur d'abord, peut-être. Je boirais son sang. Baiser avec elle avant tout ça, une dernière fois. Ejaculer dans tous ses orifices. La faire jouir. La faire jouir comme une dingue, qu'elle n'en puisse plus de jouir. Comme les démons me font jouir, moi. Et puis l'amener ici, et m'occuper d'elle. A chaque sacrifice, à chaque rituel, j'avais des visions de ça, qui hantait, comme l'acte le plus important de ma vie. Mon rejet du monde, le moment où je le dévorais. Où je m'en aliénais à tout jamais. Le moment où le monde entrait dans ma tête et devenait ma proie, le moment où j'entrais dans ma tête pour ne plus jamais en sortir. Moi, les démons, mes proies.

Je me masturbais en imaginant la mort de ma mère. Je mangeais un emplâtre constitué d'un mélange fait de mon sperme, de sang, et boue prélevée sur le sol, qui se composait de pourriture, de merde, et de tous les déchets liquéfiés sous l'action de la chaleur et des insectes. J'en formais une boule que je pressais, afin d'extraire le jus et de m'en tartiner les parties génitales. Je pénétrais cette boule avec mon sexe et je jouissais à l'intérieur. J'y ajoutai mon sang. Je mangeais ça en me concentrant sur ma mère, sur sa mort, sur le sacrifice. J'imaginais le futur.

 

30 : 04

 

Ca c'est passé le trois mars. C'était ainsi que je l'avais voulu. Mon anniversaire. Pas le vrai, non, mais celui que je m'étais choisi. Le trois mars. Et je la tuerai à trois heures du matin. Le trois, c'est le chiffre de mon démon. D'Anteros. C'est le chiffre magique, qui gouverne ma vie toute entière.

Pour la première fois, c'est moi qui dominait. Je suis entré dans la chambre de ma mère. Elle dormait. Il n'était pas encore l'heure. Je me suis laissé du temps, pour la baiser. Elle dormait. Je suis entré dans le lit, j'étais nu, ensanglanté, j'avais marqué des choses sur ma peau, des choses que je n'ai pas le droit de répéter, enseignées par les démons et inscrites avec mon couteau. Je lui ai léché la chatte. J'éprouvais un parfait équilibre entre tout : amour, haine, répugnance, attirance, peur, courage. J'étais au centre, j'étais à égale distance de toute chose, dans l'œil du cyclone. J'avais trouvé ma stabilité. Mes attouchements l'ont réveillée. Elle a marmonné quelque chose. J'ai enduit ma bite avec mon sang, et je l'ai prise. J'étais allongé sur elle. Elle a joui, elle a crié qu'elle m'aimait. Elle me confondait avec mon père, je crois, elle a dit qu'elle regrettait que je sois mort. Ou alors elle ne confondait pas, je ne sais pas. Je l'ai mise en levrette, elle s'est laissée faire, je l'ai possédée une deuxième fois par la chatte, et ensuite par le cul. Elle a joui, encore, et moi je ne jouissais pas. Je lui ai saisi les cheveux au moment de l'orgasme, je lui ai saisi le cou de l'autre main, j'ai serré, je lui ai ordonné de me sucer. Elle a avalé ma bite enduite de mon sang, de sa merde et de sa mouille. Je lui ai maintenu la tête, j'ai violé sa bouche. J'ai joui en l'étranglant plus fort. Elle ne s'est pas défendue ni débattue. Elle était dans les vapes à cause des médicaments et du shit.



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