Evidemment, moi aussi je suis plutôt pour le copyleft, l'open source, le partage, le collaboratif, le participatif, etc.. c'est dans "l'air du temps 2.0" n'est-ce pas?!
Cela dit il va falloir que je révise mon jugement: conformément à la loi quasi-cybernétique de "la circulation des élites" (Pareto), il semble bien que la "subjectivité postmédiatique" émergente du "dividu" schizo avec ses "identifications multiples" et son "jeu des masques" tende à former le substrat anthropologique d'une néo-bourgeoisie, bohème, cyborg, nomade, tribale, tout autant vaine, précieuse et ridicule.. Un "dividu" qui ne pense plus qu'à réseauter, à devenir son propre média ("Become the média!" Jello Biaffra) et dont "l'écosophie" postmoderne et (ré)créative tend à devenir l'ontologie du néocapitalisme postfordiste, globalisé, fluide, flexible, immatériel, informationnel, réticulaire, cognitif, sémiotique, et désormais durable, éthique, esthétique, à l'air cool, etc.. bref, un recyclage écosystémique des singularités dissidentes, marginales, déviantes dans une complexité chaotique d'où émergent les nouveaux "business models", bientôt eux-mêmes détournés, contournés, réappropriés (de Certeau), hackés puis finalement recyclés et ainsi de suite! Résultat: reproduction élargie du système, reconstruction structurale du monde par modèle de simulation, et quoiqu'il en soit instauration de l'hégémonie du Code et constitution du méga-réseau matriciel, ubiquitaire, diffus, omniprésent! Welcome to the Human network! Welcome to the homo sapiens 2.0!! Bienvenue dans l'hypermonde!
"Dans sa plus récente livraison, le magazine vancouvérois Adbusters y va de ses récriminations habituelles envers les mégacorporations. Aussi, dans ses pages, une proposition pour changer le système capitaliste actuel en un "système en code source libre" géré par le peuple. On appelle cela le "Capitalisme 3.0""
« Déviance Consolidée (« DevCon ») est assurément la firme-phare, sinon la seule vraie force, en ce qui concerne la fabrication, le conseil en utilisation, le brevetage et la vente de pratiques culturelles déviantes. Avec sa brochette très réussie de « SubCults™ » - campagnes publicitaires de masse pour cultures jeunes, mettant l’accent sur une gamme très fournie d’accessoires multimédia ainsi que sur une obsolescence stylistique rapide - DevCon amène l’allure des marges jusqu’à un large public de consommateurs. » [6]
Cela dit il va falloir que je révise mon jugement: conformément à la loi quasi-cybernétique de "la circulation des élites" (Pareto), il semble bien que la "subjectivité postmédiatique" émergente du "dividu" schizo avec ses "identifications multiples" et son "jeu des masques" tende à former le substrat anthropologique d'une néo-bourgeoisie, bohème, cyborg, nomade, tribale, tout autant vaine, précieuse et ridicule.. Un "dividu" qui ne pense plus qu'à réseauter, à devenir son propre média ("Become the média!" Jello Biaffra) et dont "l'écosophie" postmoderne et (ré)créative tend à devenir l'ontologie du néocapitalisme postfordiste, globalisé, fluide, flexible, immatériel, informationnel, réticulaire, cognitif, sémiotique, et désormais durable, éthique, esthétique, à l'air cool, etc.. bref, un recyclage écosystémique des singularités dissidentes, marginales, déviantes dans une complexité chaotique d'où émergent les nouveaux "business models", bientôt eux-mêmes détournés, contournés, réappropriés (de Certeau), hackés puis finalement recyclés et ainsi de suite! Résultat: reproduction élargie du système, reconstruction structurale du monde par modèle de simulation, et quoiqu'il en soit instauration de l'hégémonie du Code et constitution du méga-réseau matriciel, ubiquitaire, diffus, omniprésent! Welcome to the Human network! Welcome to the homo sapiens 2.0!! Bienvenue dans l'hypermonde!
"Dans sa plus récente livraison, le magazine vancouvérois Adbusters y va de ses récriminations habituelles envers les mégacorporations. Aussi, dans ses pages, une proposition pour changer le système capitaliste actuel en un "système en code source libre" géré par le peuple. On appelle cela le "Capitalisme 3.0""
« Déviance Consolidée (« DevCon ») est assurément la firme-phare, sinon la seule vraie force, en ce qui concerne la fabrication, le conseil en utilisation, le brevetage et la vente de pratiques culturelles déviantes. Avec sa brochette très réussie de « SubCults™ » - campagnes publicitaires de masse pour cultures jeunes, mettant l’accent sur une gamme très fournie d’accessoires multimédia ainsi que sur une obsolescence stylistique rapide - DevCon amène l’allure des marges jusqu’à un large public de consommateurs. » [6]
