L’art global n’est pas tant un art intégral qu’un art intégralement intégré, ayant -après l’échec de ce qu’il pouvait encore y avoir de velléité critique dans le postmodernisme et le constat que toute visée critique se trouve inexorablement absorbée par ceci même dont elle entend faire la critique- abandonné toute dimension critique qui supposerait un ailleurs, s’appliquant sans relâche à faire passer dorénavant toute ambition critique pour réactive.
Tout au plus, quitte à se confiner dans un rôle d’animation culturelle, d’entertainment, et à se diluer dans l’industrie du spectacle, l’art global, comme avant lui l’art total, aimerait-il pouvoir illusoirement réenchanter un monde désenchanté, un monde que l’actuelle globalisation -dont il est partie constituante- désenchante pourtant toujours davantage.
[Oh, putain ! t'es chiant à mise-en-pager ! et la src ? src = éditions è®e , un repaire de " chercheurs " qui, comme d'hab', polémiquent sur le web2.0, la terraformation et la pertinence d'adopter ou non comme fond d'écran, l'image avé la colline de Windows... Allez ! un autre pastis pour les thésards !]