ah si j'ai regardé vol de nuit hier en rangeant mes vêtements, j'ai plein de vêtements en fait, des jolies vêtements, on pourrait m'inviter dans des clubs branchés je crois que je serais jolie, comme avec marie-rose au bouddha-bar je ne sais pas ou au summum de ce qui se fait de mieux je ne sais pas le vip room, ou l'étoile ou cette grosse pute traine son cul, par contre jamais on ne m'invitera à la télé je bois trop je suis trop incohérent, et je n'ai pas écrit de livres heureusement j'ai une armée de bouffons qui se délectent de ma connerie, des christophe ono-dit-bio en veux-tu en voila, du christophe doner, et autre forest que sais-je. En fait, j'aimerais aller droit au but, la vie me fatigue. Tout ce qui m'intéresse dans la vie est le mal, la destruction, la puanteur, le sordide. baiser des putes me plait ce qui certes ne m'élève pas au rang d'un lucchini, je suis certes moins bavard, ou d'un philippe caubert, je suis moins vicieux. J'aimerais pouvoir mettre en comparaison, l'idée d'avoir une vie ou je pourrais prendre régulièrement l'avion pour faire découvrir à mes enfants d'autres cultures et développer des projets à l'étranger, de celle d'évolué trippé et saoul dans les allés du bois de boulogne ? je m'interroge, il demeure une énième solution celle qui se présente à moi dès lors une forme d'agonie lente vers une vie douloureuse et raisonnable mais néanmoins enrichissante, mais sometoute fausse. quel choix peuvent alors s'offrir à moi, se terrer, certainement, faire tête basse, serrer les machoires donc et baisser la tête ou jouer ? feindre le suicide sous prétexte de n'avoir pas ce que je veux serait trop simple, la vie d'adulte ne se joue pas sur de simples caprices. écrire, écrire me plait bien affronter une course de fond sur une longue distance donc pénible, me cloitre dans un personnage antithétique, je ne peux être celui que je veux ou avoir ce que je souhaite, je suis contraint de m'enfoncer dans un personnage que je ne veux pas et de démonter, casser pour reconstruire, casser le peu d'équilibre psychologique et sentimentale que je pense avoir atteint au risque de tout perdre pour le préserver mais peut-être pas. Désolé Rose, je t'aime toujours bien évidemment, mais je préfère me refugier dans une folie passagère qui n'a d'autre but que de me permettre de surmonter ma souffrance.