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2.8.07

à vérifier ?

Le quotidien libanais d'expression françaiseMardi 31 Juillet 2007 L'Orient-Le Jour
Libye - Le médecin libéré donne des précisions sur les tortures

« J'ai été brûlé avec des cigarettes et mordu par des chiens. »
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=348478
Le médecin bulgare d'origine palestinienne Achraf Joumaa Hajouj, libéré le 24 juillet avec cinq infirmières bulgares après huit ans de détentionen Libye, a donné des précisions sur les tortures qu'il a subies, dans une interview à l'hebdomadaire français Paris Match.
« J'ai été arrêtéune première fois en décembre 1998, puis relâché au bout de trois jours.J'ai de nouveau été interpellé le 29 janvier 1999. J'ai été torturé dece jour-là jusqu'en septembre 1999 », déclare M. Hajouj, qui se trouve en Bulgarie depuis sa libération, dans cette interview à paraître jeudi.
« Pendant huit mois, j'ai passé toutes mes journées et toutes mes nuit sà genoux, les mains attachées derrière le dos. Dès que ma tête tombait de fatigue, je recevais un coup de chaussure en pleine figure », raconte le médecin. « Pendant les interrogatoires, j'étais allongé, entièrement nu, pieds et mains attachés, des électrodes sur la peau, et je recevais des décharges électriques dans toutes les parties de mon corps, ycompris intimes, chaque fois plus fortes », dit-il.
Viol et tentative de suicide
« J'ai été brûlé par des cigarettes, mordu par des chiens. Regardez mes cicatrices », déclare-t-il, montrant des traces sur ses mains, sespieds, son épaule. Les tortionnaires « attachaient mes parties génitales avec des câbles électriques et me traînaient ainsi dans une cour ». «Ils me forçaient à manger, puis me frappaient à l'estomac pour me faire vomir, et je devais lécher ce que j'avais rendu », poursuit le médecin.
Dans un autre témoignage accordé au Guardian, M. Hajouj affirmeégalement avoir vu les infirmières se faire violer. L'une d'elles aurait même tenté de se suicider en se coupant les veines avec un bout d'une vitre qu'elle a cassée.Les tortures infligées aux praticiens visaient à leur faire avouer qu'ils avaient délibérément inoculé le virus du sida à des centainesd'enfants à l'hôpital de Benghazi, dans le nord de la Libye, où ils étaient employés. Cette accusation a été réfutée par de grandsspécialistes internationaux du sida, selon lesquels il s'agissait d'unecontamination accidentelle due à des conditions d'hygiène insuffisantedans l'hôpital. « Plusieurs fois, (les tortionnaires) m'ont piqué enrépétant : "On va t'injecter le HIV comme tu l'as injecté aux enfants."Au réveil, je comprenais que ce n'était pas vrai, qu'ils m'avaientseulement anesthésié », a déclaré M. Hajouj.
Le médecin a raconté dansquelles circonstances il avait fini par avouer.
« Un jour, ils m'ont dit: "En Égypte, ils violent les prisonniers avec des singes. Ici, on fait ça avec des chiens." Et un chien s'est approché, derrière moi.
Ils ont ajouté : "Même ce chien, il a plus de valeur pour nous que ta vie." À cemoment-là, j'ai entendu une voix de femme qui criait : "Aide-moi ! Je suis ta sœur !". Et là, j'ai dit : "OK, je dirai tout ce que vous voulez. OK, j'ai tué tous les enfants que vous voulez, ça n'a plus d'importance." »Le médecin a compris par la suite que la voix était celle d'une policière libyenne.


De nombreux services secrets ont aidé à la libération des six Bulgares
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=348479

Les services secrets d'« une vingtaine de pays », surtout de Grande-Bretagne, mais aussi d'Italie, d'États arabes et même d'Israël,ont contribué à la libération en Libye des six praticiens bulgares, a indiqué hier le chef du renseignement bulgare, le général Kirtcho Kirov.
Dès février 2007, on « savait qu'une solution serait trouvée vers la fin juillet-début août » pour libérer les cinq infirmières et le médecin, araconté le général dans une interview détaillée que publie lundi le quotidien 24-Tchassa. Leur sort n'était en fait qu'« un grain depoussière dans l'œil d'un énorme ouragan où se croisent des intérêts gigantesques », avec ventes d'armes et concessions pétrolières. Selon lui, l'ex-directeur du département Opérations globales du MI-6britannique, Marc Allan, a mis en contact les chefs des services de renseignements bulgares et libyens.
Le général Kirov a dit avoir rencontré cinq fois l'ex-directeur du renseignement libyen MoussaKoussa, en Libye, à Rome, à Paris et à Londres, un contact qui s'est poursuivi, à partir de 2004, avec son successeur Abdallah Sanoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi.
Le général Kirov a aussi mis en exergue le rôle de plusieurs services derenseignements arabes – « nos amis palestiniens », l'Égypte, l'Algérie, Maroc – et des services italiens qui « ont fourni de l'information et ont mis à profit leur influence » sur la Libye.
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