727 romans de merde

Cette rentrée littéraire donne envie de gerber...avec en Grandes-Têtes-Molles d'affiche deux litté-rateurs qui semblent posséder le don d'ubiquité tant les médias collabos des éditeurs nous gavent de leurs inepties depuis le début de cette rentrée littéraire de merde : je cite l'exaspérant prof François Bégaudau qui ouvre sa grande gueule partout (j'ai dû hier rageusement couper le son de ma radio pour ne plus entendre sa voix de péteux condescendant) pour déclamer des poncifs et enfoncer des portes invisibles, quand vous espérez en avoir fini avec ledit Bégodot, y a une caricature de germanopratin qui se pointe, je cite encore la tête à claques d'Eric Reinhardt qui, selon la couv des Inrockuptibles, "surgit de la rentrée littéraire 2007", un surgissement qui ressemble plutôt à la molle et triste éjaculation d'un onaniste du samedi soir. Le pire est à venir dans les pages intérieures de ce magazine où l'écrivaillon pose dans "son appartement parisien" devant son canapé Roche-Bobois rouge vif, le visage lividement triste, habillé en noir (syndrome Ardisson) et de nous annoncer un roman sur l'automne et de nous expliquer pourquoi il écrit : "Pour moi écrire, c'est aller ailleurs, substituer à la réalité sociale un ordre producteur de sens et de beauté". Wesh, wesh... pour finir ma modeste saillie, j'ai feuilleté les deux livres chez Payot à la gare de Lyon, les deux me sont tombés des mains en quelques lignes. C'est mauvais, même Houellebecq dont nos deux littérateurs semblent sous influence, fait mieux avec ses poèmes. C'est peu dire.