Laurent Bravetti s'est fait avoir... Posté sur sa chaise du condamné à ne rien dire, isolé comme un pestiféré, infantilisé, décalé, hors de la table ronde des " grands" penseurs, il était chargé de servir la soupe à des abrutis d'intellos qui n'en avaient rien à foutre de sa gueule, de celle des autres , du peuple en général. Mais ça le démangeait sur sa chaise le bravetti de sortir ses révolvers, c'est clair... il aurait pu sortir une vacherie, lever le poing, pisser sur la table, chanter l'internationale, traiter les beaux parleurs de sacs à merde, distribuer des baffes... Mais c'est plus facile à dire qu'à faire... Ah qu'ils étaient magnifiques ces vieux barbons de "la table ronde", mais toi Bravetti, mais vous ! les autres, vous ne pouviez regarder que de loin pendant qu'une "institutrice" donnait l'autorisation de poser une question aussitôt oubliée...
Inutile de charger Bravetti, car, tel un Christ médiatique, il porte sur ses épaules le symbole de l'exclusion entre le centre et la périphérie.