Il y a le feu au lac... Panique dans la République... Segolène n’a jamais été aussi belle depuis qu’elle porte cette faconde de Joconde tragique. Une poupée de porcelaine dans une horde d’éléphants. Tout s’écroule. Sarkozy, le visage buriné par la peine, contraint de sortir une vieille femme de son placard. C’est la tragédie grecque. Chirac, le visage triste au milieu des vaches, voit la fin des illusions. Tout s’écroule autour d’un crevard non invité venu de Navarre. Tout s’écroule et le peuple est cruel. La madone et le jeune loup seront sacrifiés sur un tracteur. Pourquoi Bayrou ? Personne n’en sait rien. Tout le monde s’en fout. Il casse la baraque avec ses gros sabots. Et la France en redemande. Un peu de sang, ça fait longtemps, et ça remplacera le caviar. La théorie de la « long tail » se confirme. Les Majors ne survivent qu’en plagiant les artistes d’internet. C’est le début de la fin. Comme le fouet d’un Balrog, la queue de peloton viendra s’enrouler autour de la gorge des vieilles idoles. Il suffit juste de pousser ce qui branle. Poussez les Souchon dans le caniveau. Poussez les éléphants dans les zoos et jetez les disques de Polnareff aux singes. Il y a un côté Groland dans tout ça. C’est aussi un virus. La France se Grolandise ; Bayrou est le seul à l’avoir compris, décryptant les désopilantes rafarinades et autres bravitudes comme un chant du cygne et un appel à jouer des épaules. Père ! Prends garde à gauche . Père ! Prends garde à droite ! L’histoire de France, le temps long de Fernand Braudel se répète dans ses plus infimes détails. Si chacun balance une bille dans la cour, les profs se casseront la gueule, c’est sûr... Chiche !