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4.2.07

HENAN CHINE :
Les ouvriers menacent de bloquer les travaux de l’autoroute Les ouvriers sénégalais de l’entreprise chinoise Henan Chine, qui a en charge la construction des ponts de Hann, de Colobane, l’échangeur de la Patte-d’oie et de plusieurs passerelles le long du tronçon Patte-d’oie-Diamnadio ont dénoncé leurs conditions misérables de travail, et cela avec la complicité de la gendarmerie et des inspecteurs du travail.
Ainsi, hier, lors d’une rencontre avec la presse, à la maison de la CSA, ils ont menacé d’arrêter les travaux pour contraindre l’entreprise chinoise à les traiter de manière plus humaine. Les deux cent (200) ouvriers sénégalais qui travaillent pour Henan Chine subissent des «actes qui n’honorent pas la dignité humaine», a déclaré Mamadou Moustapha Dieng, secrétaire général du collectif des travailleurs de Henan Chine.
Car «nous subissons un esclavage, une exploitation d’un autre âge» a-t-il ajouté. C’est pourquoi, ils menacent tout simplement d’arrêter les travaux de l’autoroute, ou du moins une partie des travaux confiés aux chinois.
En effet, selon ce dernier, cette conférence de presse, n’est que le début de leur plan d’actions. D’ailleurs, ils comptent tenir prochainement une assemblée générale et après cela poursuivre en justice l’entreprise.
Et si ils n’obtiennent pas gain de cause, «ils vont arrêter les travaux attribués à Henan Chine» selon leur responsable. En effet, ils vivent une misère noire dans l’entreprise. Ainsi, par exemple pour un travail de 12 heures par jour, ils sont payés entre 325 et 365 francs CFA de l’heure». Pire, les heures supplémentaires, les heures de repos hebdomadaires et les jours fériés travaillés ne sont pas payés» s’offusque t-il.
En plus, les cotisations à l’IPRES et à la caisse de sécurité sociale «ne sont pas versées, bien que retirées de leurs maigres salaires». Ces travailleurs qui sont constamment exposés aux accidents ne bénéficiµent d’aucune couverture médicale. Car, M.Chi, le directeur administratif s’y oppose farouchement. Et les ouvriers qui osent protester contre ces traitements dégradants sont «licenciés ou reçoivent des coups de botte dans le derrière».D’ailleurs, 25 d’entre eux ont été déjà licenciés.
Mais, si leur employeur se permet de tels écarts avec le code du travail, et «bafouent les textes en vigueur», on est en droit de se demander s’il n’y a pas une certaine complaisance des autorités administratives sénégalaises en charge de ce secteur !
En effet, pour se soustraire à ses obligations, l’entreprise est soupçonnée de verser des pots- de-vin partout où elle passe, selon certaines sources.
Source: http://www.lemessager.sn/index.php?subaction=showfull&id=1170505918&archive=&start_from=&ucat=3
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