« L’évolution implique le progrès dans le sens où l’espèce poursuit sa route sur la voie qu’elle a prise. Mais avancer n’est pas prendre de la qualité. Avancer peut n’être que vieillir. Même si elle est juste et semble dans la ligne droite, la marche n’est pas l’ascension. Le véritable progrès doit être de la qualité. Il faut s’élever, ou l’on tombe. Ne fût-ce qu’au regard de la hauteur où l’on aurait dû s’élever, il y a chute où il n’est pas ascension. L’illusion du palier est funeste. De là, que plus une civilisation est riche d’esprit, plus elle est fragile. Elle est toujours menacée par la quantité.
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Aux empires, la quantité ; la qualité aux petites nations. Tout ce qui est de l’homme, en ce monde, est dû aux petites nations […] Tous les grands empires ont rendus l’homme à l’espèce : ils ont opéré contre l’esprit et contre la conscience. Ils ont cherché l’unité dans l’uniforme, et l’ordre dans la matière. Ils ont dédaigné l’unique entre tous, le témoin de l’esprit, la pensée qui veut être libre et la même équité, le juste qui va toujours au-delà de l’intérêt égoïste et de l’utile. Dieu est toujours avec les petites nations et c’est contre Dieu que sont les grands empires. A ceux-ci, le nombre et le génie servile ; à celles-là, l’invention du bien et le fait de l’élite. La loi des gros empires est l’esclavage du troupeau. La loi des petites nations est l’invention d’un ordre neuf et d’une règle divine. Les Barbares ne sont jamais des nations, et toujours des empires. La limite du grand empire est la ruche ou la termitière... La servitude est les ciment des grands empires : ils sont bâtis sur le ventre. Cœur et raison, la conscience de soi est le moteur de petites nations.
Aux empires, la quantité ; la qualité aux petites nations. Tout ce qui est de l’homme, en ce monde, est dû aux petites nations […] Tous les grands empires ont rendus l’homme à l’espèce : ils ont opéré contre l’esprit et contre la conscience. Ils ont cherché l’unité dans l’uniforme, et l’ordre dans la matière. Ils ont dédaigné l’unique entre tous, le témoin de l’esprit, la pensée qui veut être libre et la même équité, le juste qui va toujours au-delà de l’intérêt égoïste et de l’utile. Dieu est toujours avec les petites nations et c’est contre Dieu que sont les grands empires. A ceux-ci, le nombre et le génie servile ; à celles-là, l’invention du bien et le fait de l’élite. La loi des gros empires est l’esclavage du troupeau. La loi des petites nations est l’invention d’un ordre neuf et d’une règle divine. Les Barbares ne sont jamais des nations, et toujours des empires. La limite du grand empire est la ruche ou la termitière... La servitude est les ciment des grands empires : ils sont bâtis sur le ventre. Cœur et raison, la conscience de soi est le moteur de petites nations.
Le sort du genre humain est lié à ces petites sociétés divines. L’homme tient étroitement à Dieu ; et Dieu a créé un homme, et non des foules.
La variété est la marque de cette main créatrice. La nature en elle-même ne se plaît pas au travail en série. Un monde, fidèle à la pensée du Créateur, tend à l’harmonie et non pas à l’unisson. Une seule note, obtenue par la ruine et la destruction de toutes les autres, fait horreur au génie de la musique. »
