Pour Nietzsche, Dieu est mort, et avec lui tout l'édifice née de la civilisation s'écroule. Mais l'agonie de la bête est lente. N veut hâter sa chute, traquer dans la réalité et le mythe, tout ce qui , dans la civilisation veut se substituer à dieu. Le complot du dieu mort qui veut faire vivre, à travers de nouvelles idoles, l'ancien pouvoir de la divinité. Le projet de N était fou pour un homme. N a vite comprit qu'il fallait dépasser l'homme car l'homme est le réceptacle de dieu, et le porteur de la pourriture d'un monde perdu. Que faire ? Il y a tant d'idoles à briser que la folie guette celui qui s'avance avec une hache dans le temple. Ainsi tout ce qui forme l'ossature du temple : ces "nouveaux dieux" Etat, nation, fraternité, liberté, socialisme etc...ne sont plus que des noms sans signification. Pour N , il faut pouvoir arracher les liens, en soi, puis saper les fondations du temple. Ainsi, ce qui est " sain" en ce monde, est inversé dans le monde de "l'éveillé"; homme au delà de l'homme; qui inverse les valeurs. N était l'homme malade, le fou, mais au delà du miroir, il était l'homme sain, le véritable homme éclairé par la lampe de Diogène. Le corps sain du politicien est donc le corps en décomposition de la société.

Sarkozy n'est donc que l'antithèse de Nietzsche.