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16.10.06

de toute façon je suis fou, je te dis la vérité, et j’en suis bien fâché, j’ai des moments où tu me reconnaîtrais même pas, personne pourrait me reconnaître à ces moments-là, ces moments où je mélange tout, où j’entends les chairs en légèreté, où j’entends des mots qui n’ont aucun sens dans la parole, où j’entends je t’ai légèreté, légèreté jetée en l'air, plutôt que je te le jure tu, ou te le jure en je et tu, et comment je me jetterai dans je et tu, mais je m’y jetterai plus, du coup je peux pas te dire que je suis amoureux, ni de toi ni de moi, et j’en suis bien fâché, je suis amoureux de personne et pourtant, pourtant je suis très amoureux de toi, et de moi, et de l’autre aussi, souvent amoureux de cet autre, mais souvent l’autre devient toi, et moi je deviens rien dans tout ça, finalement vous pourriez vous aimer toutes les deux et moi ailleurs, dans un coin, dans ma bagnole ou dans une boîte, un cercueil, ou moi en train de réfléchir à un coup, je pourrais réfléchir à un tas de coup, par exemple je pourrais mettre toutes les paroles des penseurs et des philosophes dans un sacs, un gros sac à penser en rond, et on foutrait ça au tas, comme clint eastswood, on serait le clint eastwood de l’écriture et on les mettrait tous en bas, ou dans un tas, comme clint eastwood, on patrouillerait dans les rues et on flinguerait tous les penseurs du siècle comme ça d’un coup, en leur faisant prendre le tournis, on les ferait tournoyer et on verrait bien ce qui reste après, tout comme les poètes qui en sont encore à la voix nue, on les ferait aussi tournoyer dedans, on les cognerait au tas les poètes qui croient encore à la libre circulation des mots dans l’air et que rien n’arrête, on appellerait clint eastwood avec sa voix de métal, sa voix où on entend déjà le trou d’où sort la balle, sa voix qui va claquer dans l'air, comme si les mots sortaient de plusieurs tubes et des congélateurs, et ça ferait pan, pan congelé, pan cassant, pan qui claque tout froid dans la tête à ces gens, je pourrais penser à tous ces tours plutôt que de penser à vous dans une boîte ou me branler dans mon coin en pensant à toi, ou à l'autre, ou à les deux, toutes les deux en même temps dans mon coin ou ma boîte, alors que je voudrais me couper de la baise, la vôtre, et celle des autres, toutes celles et ceux qui sont dans leur coin ou dans leur boîte et qui appellent les jours durant, qui appellent pour savoir si charles est là, si charles va dire ouais, ouais c’est charles qui parle, qui baise ouais, toutes celles et tous ceux qui dans leur coin ou boîte appellent pour savoir si ouais je vais encore faire charles et moi, ou moi et charles, ou moi et moi, moi je baiserai pas moi, moi et moi on n’a jamais voulu se le farcir, se taper charles et moi, ou moi et charles, et je l’ai expliqué, j’ai déjà expliqué ça maintes et maintes fois par machines diverses, choses interposées, dans les organes de bidule ou par voix de trucs, ce n’est plus un secret, je te dis la vérité, je te dis que je n’ai plus de vérité, ma vérité c’est que nous avons bidouillé ma naissance, nous avons trafiqué un mec et vous avec on a trafiqué vous à travers le mec, le mec se réveille et voit que ça se passera pas comme ça, que tous ceux qui croient encore à la possibilité non technologique à l’intérieur d’eux-mêmes se trompent, combien de fois n’as tu pas dit que tu vibrais, et cette vibration à ta fesses, ta hanche, ton col du fémur ou ailleurs n’était pas due au téléphone mais bien à tes nerfs, tes tendons, tes organes qui te répondaient, qui répondaient à la nouvelle demande de ton devenir technologique, et de vibrer à l’unisson à travers la poche de ton futal, et donc j’ai compris ce jour là que tu étais comme moi, tu étais folle, et donc tout allait bien, nous allions pouvoir continuer à nous baiser, nous aimer, aimer à l'unisson les choses toutes vibratiles, choses techno-bandantes, et à aimer ressembler à des sacs de câbles avec une carte mère dedans et des bidouilles artistes, faire nos trafics intimes et moi te prendre avec l’embout de mon téléphone portable ou avec la clé usb, nous n’avons plus que ça pour exister, une clé usb ou plusieurs, et des appareils portables, pour nous rappeler que les jeux sont faits, que la conscience est truquée, microphonée, et qu’il faut penser à travers les canaux d’émissions et bander à travers une loterie d’adresses ip, je vois pas ce qui a de mal, tout a été dit et fait sauf moi, moi je n’ai pas été fait, moi c’est-à-dire mon corps pesant sa couille d’être dans la bande passante internet, tout est encore à falsifier, toutes les preuves peuvent, elles peuvent peu mais elles peuvent, les preuves à falsifier, et les vérités se donner la main, les vérités se donner mèche pour falsifier ma vie, beaucoup de nous a déjà été fait, tant mieux, beaucoup de nous a montré la voix, tant mieux, et les poètes qui en restent à la voix nue, celle qui montre pas la voix, sont de sinistres cochons qui n’ont pas compris que nous étions rassemblés comme des verres brisés suite à une grave explosion dans le métro, que nous étions déjà prêt à respirer du gaz sarin la vie durant, que nous sommes un rassemblement de choses implosées, implorant l’explosion, un calcul savant de mélanges prêt à péter, il suffit de s’entendre vibrer, certains ne s’entendent pas encore vibrer car ils croient que c’est le téléphone portable, et malgré que le téléphone portable est coupé ils oublient que la clé usb est coincé au fond de leur cul et prend déjà la température de l’être, l’être déjà c’est truqué, le mot est truqué, impossible, mieux vaut dire le popo, mieux vaut appeler ça un popo ou un neuneu, moi je suis un vrai neuneu, pas un niais d’opérette, je suis un vrai neuneu, vous vous êtes niais, vos rythmes vos musiques vos refrains sont niais, alors arrêtez, arrêtez s'il vous plaît de me prendre pour un neuneu, alors que vous êtes dans l’invention niaise, regardez un peu comment vous tenez votre livre on dirait bossuet tout poussiérieux, on dirait que vous avez repoussiéré, ceci dit c’est bien de repoussiérer, mais vous croyez que vous dépoussiérez alors que vous repoussiérez, alors que moi je repoussière en conscience, et que la conscience elle-même tombe en poussière, et que je sais qu’il faudra faire avec, avec moi qui suis devenu le catalyseur de toutes vos angoisses, moi j’entends tous les mots et les mots m’entendent aussi, entendent l’angoisse, on sait que les mots sont le trafic intime et jamais moyen de dire un mot sans aller s’empoussiérer, jamais moyen d’entendre dire je t’aime sans t’entendre dire j’t’emmerde, je t’aime, j’aime et merde = j’t’emmerde, j’te mets dans la merde en t’aimant, et ainsi de suite, j’te ramène et je rame, te rame et je trame, te ramène hein, j’t’emmène, trime te rime et t’aime, terme, termine, j’te mine dis, j’te rumine, ruminer miner, j’te ruminerai, ruinée hein, j’tai miné là, j’te termine là, te ramène, te rame âme, arme, j’te arme et rame aoum, j’te aoume et te miam, miam miam,
Les petits garçons sont travaillés par le sexe. Tous les petits garçons travaillés ils sont. Sont petits. Petits sexes. Petit travail. Petit développement mental. Petit humain pas développé. Ou à peine. Mais déjà travaillé. Tous les garçons travaillent. Et ont de la peine. Le sexe ils ne connaissent gouttent. Ils rêvent de croiser. De croisement. De possibilités. D’affleurement. Ils rêvent qu’on les affleure. Ils se voient bien s’approcher. Montrer qu’ils sont beaux. Et que les filles sont belles. Toutes les filles aussi sont travaillées. Elle se cherchent. Elles cherchent leur sexe. Elles ont un sexe partout. Mais elles le cherchent. Elle ne comprennent rien. Elles prennent leur sexe pour un poteau. Et le poteau irait dans le gars. Le gars pense qu’il a un poteau dans la bouche et les yeux. Les garçons voient également des poteaux partout. Les garçons et les filles se rencontrent. S’approchent. Se tendent. Puis se reprennent. Les garçons voient bien des cuisses. Les filles voient également des épaules. Et après ? on fait quoi avec l’épaule ou la cuisse ? qu’est-ce qu’on fait quand on part de là. De ce postulat là. C’est une fille qui a lancé ce mot-là sur la piste. Elle a parlé de postulat. Et puis elle a encore dit connaître des phrases. Et puis qu’elle irait voir le gars. Et puis qu’elle irait voir dedans. Elle irait voir son postulat dedans. Elle a dit j’irai voir ton postulat là. Voir comment il est. Et si manque pas une pièce. Manquerait-il une pièce à son postulat là, pense-t-elle ? Car elle pense ça. Avec ses cuisses ouvertes. Elle pense au postulat perdu du gars qui est resté planté là, en elle, comme un poteau dans sa tête. Elle dit je pourrai pas d’un coup tout prendre de toi. Je prends un tout petit peu chaque jour. Un peu de toi tué chaque jour en moi. Car sinon c’est trop. Si on doit tuer le bonhomme d’un coup, le mental digère pas. Mais si on le tue à petite dose chaque jour ça va. Chaque jour je prends un bout du petit gars et je l’enfourne en moi. Chaque jour petit gars peut venir s’enfourner. Chaque jour petit gars est mentalement admis par moi, dit-elle. Et elle aussi chaque jour elle se farcit des lourdeaux. Chaque jour la balourdise du gars l’empêche de respirer. Chaque jour un gars étouffe une fille et en fait des petits tas. Allez savoir pourquoi.
La baise. Parlons de la baise. La bonne vraie baise. La vraie la bonne l’ouverte. Une bonne ouverte. Une ouverture. Parlons baisons. Parlons de la vraie baise. Celle qui nous tient. Celle qui nous fait avoir. Celle qui nous fait être. Celle qui nous soutient nous tient. Tiens tiens. Celle qui nous noue. La vraie. La vraie nouée en nous. Une vraie bonne et baisante baise. Oui. Un nœud. Oui, parlons-en. En chœur. En troupeau. En bêlant dans le beau troupeau. Bêlons la baise dedans. Et cherchons-là. Longtemps le troupeau reste. Longtemps le troupeau noué. Le troupeau nous. Longtemps le troupeau immobile. Cherchant. Ne cherchant pas. Baisant. Ne baisant pas. Longtemps le troupeau imbaisable. Longtemps le troupeau vidé de sa baise. C’est son essence la baise. Mais il baise pas. Il attend de foutre. Oui, foutre pour lui c’est baiser. Mais il sait que non. Il sait que baiser c’est différend du foutre. Le foutre sait. Et le troupeau avec. Le troupeau sait la baise et le foutre. Il sait que c’est deux choses. Il sait le foutre c’est cafouiller. Il sait le foutre c’est être en brouille. Il sait brouiller le foutre. Il sait le foutre c’est troupeauter. Il sait le foutre entroupeautant ses phrases. Il sait le foutre c’est carrément se la carrer. On carre du foutre où ça aurait pu penser. Baiser penser pour lui c’est idem. C’est la pensée qui fout la baise. C’est la pensée qui zone dedans. En foutant toute envie de baise. De vraie foutrée. Il sait le troupeau mort la vraie foutrée c’est en finir. Finir pour une bonne fois la baise. Et pas de bonne action. De bon coup pensé dans biquette. Ou dans le bouc. Le bouc prendra biquette. Il prend sa corne. Le bouc pense à biquette. Mais le bouc est corné. Cornard de lui. Cornard de sa petite cornée. Pas encore né. Petite trouée de lui-même. Petite foutrée. Foulée. Petite foule faite. Petit troupeau à foutre mais sans se fouler. Que la biquette lui a collé. Que la biquette collera. Et le troupeau avec. Troupeau de biques et de boucs moutonnant à l’envie. Troupeau de morts encollés à l’idée de baise. Mais on baise pas l’envie. On fait que niquer. On nique l’envie qui s’offre à nous. La nique offerte. Ristourne. L’envie tristoune de nique sur un plateau. Les plateaux tournent. Et les troupeaux avec. Tous les troupeaux finiront par tourner. Et les petits plateaux petites enjambées au-dessus des phrases. Petites politesses à la biquette. Petites courbettes à la pensée. Petites branlettes au bouc. Petits torticolis. Petits bouquets tordus. Petits colis. Coulées petites. Toutes petites claques et fessées toutes petites. Petites fesses et puis petites trouées. Petites queues bien rentrées. Stoïques. Petites quéquettes restées stoïques. Stoïcité du troupeau sur un plateau tournant. Alors que pendant ce temps le ciel la roche et l’herbe demandent la baise. Pendant ce temps le naturel t’emmerde. Pendant ce temps le retour au galop la petite pente à être continue de nous emmerder. Et qu’il va falloir cracher au bassinet. Qu’il va falloir en finir avec l’herbe le naturel le galop et cracher. Eructer, s’hargner et s’encrever. S’encrever d’un coup. D’une traite.
Oui il faudrait baiser avec des mots. Avec des tentatives. Baiser la tentative. Des tentatives de mots. Baiser ça. Et le reste. Tout reste à baiser. Ça nous reste sur les bras. Des heures durant. Baisement. Des heures durant : baise-m’en, m’en une, puis deux, puis trois. Baise-m’en bien quatre vraiment. Et dans baisement il y a baise. Et dans vraiment il y a vrai. Et dans les deux il y a ment. Il y a toujours la baise vraie qui nous ment. Et elle nous ment par deux. Elle dit je t’offre à me baiser vraiment. Elle dit je t’offre une toute vraie baise bonnement. Elle dit ça tout bonnement. Tout en baisant. Elle multiplie le ment. L’aimant. Et puis elle te dit va t’en. Va te faire foutre avec ton troupeau de ment. T’as jamais vu l’amour. T’as toujours vu qu’un trou. T’as toujours vu que du satisfecit. T’as toujours vu qu’un fessier satisfait. Satisfait de fait ci puis de fait ça. De fesses assises. Un cul ouvert assis. Comme une approbation. Un calcul. Une solution alternative. T’as toujours vu qu’un cul dans l’amour. Un bouchon. Et tu trempais dedans. Le bouchon enfonçait ton idée. Et pour l’idée c’était un cul imprenable. C’était prenant. T’as toujours été pris dans le vertige prenant de l’imprenable. Alors t’as pris. Et t’es revenu. Revenu d’avoir cru prendre. Alors que t’imprenais. Et tu t’es rassis sur tes fesses. T’as rassis tes fesses sur ton envie de vrai cul. C’était pas un vrai cul. Mais c’était une envie. C’était l’envie potable du cul. Le cul potable tu t’es rassis dessus. Et t’as continuer à vivre. C’est-à-dire à te trouer le cul d’envie sans vivre. A te rasseoir le cul sur tes envies. T’as continuer comme ça longtemps. Potablement longtemps. cp
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