De la rétenFion en général et en particulier
La rétenFion est considérée comme la « maladie honteuse » du SDH, mais de quelle rétenFion s’agit-il ? Il faudrait dès lors définir un phénomène qui recoupe des comportements bien différents. Considérons d’abord la rétenfion simple, celle qui consiste à ne pas balancer un plan parce que l’on s’en fout ... parce que l’on est fatigué... Ceci est arrivé à tout le monde. C’est simplement la vie. Il y a aussi la rétenfion de tranquilité, dans le cas ou vous ne souhaitez pas voir telle personne à telle soirée. Ceci est arrivé à tout le monde. C’est simplement la vie. Il y a enfin la rétenfion de prédaFion, dont l’objectif est de réserver à sa tribu ou a son groupe d’amis ou de presse, l’accès à telle soirée.
De ces trois types de retenfion, seule la troisième est hostile au SDH parce qu’elle est organisée et qu’elle est un système opposé aux principes de bases du SDH.
Il faut reconnaître que le seuil de tolérance du SDH est beaucoup plus élevé que celui de la société civile. Certains comportements qui seraient considérés comme délictueux par la morale des « bonnes gens », sont tolérés au sein du SDH... Mais qui dit tolérance ne dit pas licence... Le SDH possède ses propres systèmes naturels de régulation, et en ce sens il est très proche des « sociétés d’hommes » étudiées par Mircea Eliade, comme les confréries guerrières de l’antiquité, les premiers ordres de chevalerie, et les « fidèles d’amour » d’Occitanie. Quand je dis « société d’hommes » cela ne veut évidemment pas dire qu’il n’y a pas de femmes au SDH, mais que la structure qui fédère les différents membres est proches des « mannerbunds » ou des ordres de troubadours. En se sens les blogs sont de véritables « blasons » qui définissent l’individu au sein du groupe. Comme toute « société d’hommes » il n’y a pas de loi au SDH , seule l’étiquette compte, ou l’art de vivre ensemble et d’enrichir le groupe, sans que celui ci ( le groupe) porte un jugement moral ou social sur ses membres. Ainsi, la retenfion, en elle même, n’est pas une rupture de l’étiquette quand elle est une activité individuelle. Il s’agit d’un acte égoïste peut être, mais nullement répréhensible... Bien moins grave que le non respect de l’étiquette...C’est ainsi que ceux qui oublient de respecter « l’étiquette » peuvent ( parfois) être atteint du « syndrome de Jonas », ou devenir littéralement celui qui attire le « mauvais oeil » sur le reste du groupe. Le film de Peter Weir, Master & commander, décrit de manière admirable ce genre d’exil intérieur. Le syndrome de Jonas en est l’application. Ainsi, de la même manière que les sociétés de marins et de pirates, on peut tout demander aux hommes, on peut leur faire tout accepter, même un Judas. Tout, sauf un Jonas. Dans le Jargon du SDH, il s’agit d’un « Troll ».
La rétenfion est cependant un mal nécessaire parce qu’elle oblige le SDH à une vigilance permanente qui conduit ses membres à évoluer pour résoudre les problèmes posés de manière quotidienne. La rétenFion, en réalité, est un système fermé par rapport au dynamisme du SDH, ainsi, les groupes hyper spécialisés dans la rétenfion, ont atteint leur seuil d’évolution. Leur existence n’a de sens que dans le rôle inconscient qu’ils jouent dans l’évolution du syndicat . Nous pouvons dire que la RetenFion est de facto, Le Ministère Du Sabotage du SDH.
Le grand ennemi de la RetenFion est le comportement d’appétence ou le désir de ceux qui l’appliquent de faire partager leurs entrées à leurs amis. Ainsi le téléphone arabe, est l ‘ennemi de la rétenfion, et tout l’art consommé de garder secrète une information est ruinée par ceux la même qui la mette en oeuvre. En ce sens la rétenFion est un jeu à somme nulle (zero sum game). La SDH-Box est donc, après réflexion, une puissante arme anti rétenfion, et si son usage se généralise, les groupes hyper spécialisés devront évoluer et devenir encore plus efficaces dans la recherche d’informations. Dans le cas contraire, ils disparaîtront ou seront remplacés par d’autres groupes.
Le SDH, en tant que système ouvert est soumis aux mêmes lois de l’évolution que l’encyclopedie Wikipedia.
Je me suis amusé à détourner un article de cette encyclopédie pour démontrer que le SDH est « condamné » à devenir de plus en plus « efficace ». Et ceci est certainement une très mauvaise nouvelles pour les ennemis du SDH :
J'ai mis au point un petit modèle (faux, évidemment), avec trois types de plans :
« ébauche » (et N1 le nombre de plans correspondants),
« normal » (et N2 le nombre plans correspondants),
« plans de qualité » (et N3 le nombre de plans correspondants).
La qualité moyenne des plans du SDH est déterminée ainsi :
Arbitrairement, j'ai fixé au départ N1 = 100 000, N2 = 150 000 et N3 = 250.
Chaque jour, une quantité E d'ébauches est créée, une proportion P1 d'ébauches deviennent des plans normaux, et une proportion P2 des plans normaux deviennent des plans de qualité. J'ai considéré qu'en moyenne, il fallait un an pour une ébauche pour passer à un statut normal (P1 = 1 / 365), et qu'à l'heure actuelle, on avait un « plan de qualité » de plus chaque jour (P2 = 1 / 150 000) (c'est surestimé, mais ces plans ne comptent presque pas dans le modèle, donc c'est pas grave).
Graphique
Dans le graphique ci-dessous, une variation de qualité positive correspond à une augmentation de la qualité des plans. Le nombre d'ébauches par jour sont :
E = 0,
E = 200,
E = 500 et
E = 1000.
Modèle d'évolution de la qualité moyenne du SDH
Conclusion
On est tous intéressés par l'augmentation de la qualité moyenne des plans du SDH Evidemment, on pourrait interdire la création de nouveaux plans en limitant les inscriptions (E = 0), la qualité augmenterait. Mais elle augmenterait certainement moins vite que si l'on permettait la création d'un petit nombre plans, etc. Si on crée trop d'ébauches par jour, la qualité moyenne va baisser : quelle horreur ! Sauf que, dans quelques temps, ces ébauches risquent de s'améliorer, et vont augmenter la qualité de croissance globale du SDH.
Au final, malgré toutes les imprécisions du modèle, je pense que ça clarifie les choses : il existe un compromis entre la qualité à court terme (stopper les « entrées » pour les améliorer) et la qualité à long terme (favoriser la création de plans faibles, qui sont suceptibles de participer à la qualité du SDH dans un lointain futur). À noter que les choix intermédiaires sont probablement les plus mauvais.
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