Aujourd'hui, lendemain de confirmation que le poulailler fouette plus qu'une étable, on entends dire ici et là "qui ne saute pas n'est pas français".
Et les politiques, sur fonds de pré-campagne électorale confirment.
Les résultats de notre bien chère équipe de France de football eclipse les expulsions prochaines/imminentes d'écoliers sans papiers.

Cela me rappelle une bien belle phrase : "Des fois quand tu gagnes, en fait tu perds, et quand tu perds, tu peux en fait gagner".

A perdre ce match, n'aurai-t-on pas gagner une médiatisation de l'approche imminente des expulsions de jeunes écoliers sans papiers ?
A gagner encore, et encore, ne va-t-on pas occulter les différentes opérations qui s'organisent ?

Mais pire, "qui ne saute pas n'est pas français", rappelons-le !

Cela veut-il dire que pendant que l'on prépare l'expulsion prochaine de futurs sans-papiers, cette catégorie de la population va s'enrichir tout d'abord, des cul-de-jattes, puis des tétraplégiques, des paraplégiques, des bébés de moins de 24 mois (remue beaucoup mais ne savent toujours pas sauter), de toutes les personnes alittés à l'hôpital ?
Nous préparons-nous à l'expultion ultime, l'expulsion finale ?

Je ne pense pas, car parmis c'est futur apatriés, nous pourrons surement compter sur les sénateurs, les pensionnaires de maisons de retraites, "the cream of the crap" en somme.

Que restera-t-il alors ?

Il faudra donc sauter pour être français, et ce pays ne sera plus composé que de suicidé !

Kz
28 juin 2006 - 08:18