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23.1.05

WWW.BLACKBLOG.FR.FM - Bienvenu(e)s dans le delbor
La catharsis que provoque la narration Dantecquienne au niveau du cortex des gentil-hommes en manque de religiosité dont l’animation centrale n’est qu’un syncrétisme bâtard entre les élucubrations pseudo chrétiennes et l’abstraction science fictionnelle matinée de délires qui feraient pleurer Thérèse d’avila, est une résurgence propre aux attentes de générations désirant plus que tout la révolte de leurs instincts simiesques et guerriers contre l’apaisement parfois dépersonnalisant de la science (celle-ci n’acceptant pas – ou que peu - l’approximation, ni même les délires fantasmagoriques). Cet effet catalysant l’exutoire du moi accablé par les réponses au devenir désespérant que proposent nos sociétés, ne peut que brimer l’individu ainsi que et surtout ses désirs d’aventures (que l’espace terrestre ne parvient pas à satisfaire – nous sommes dans une maison dont les murs semblent contraindre l’humain à ne ranger que la pièce dans laquelle il évolue – la séquestration détériorant l’univers fantasmagoriques des individus).

Dantec propose, à partir d’un mixage troublé de concepts métaphysiques, le grand retour du mysticisme et son rayonnement aventurier, divisant et séparant les entités humaines de manière à dualiser le monde de manière puérile et complexifier la forme des discernements en administrant au sens (saturé de néologismes) toute une panoplie de pyrotechnies fleuris, de territoires vierges (conceptuellement) dignes d’un grand illusionniste où le spectaculaire l’emportera sur le fond, la clarté sera discréditée au profit d’une savante mise en scène qui terrassera la pudique signification du verbe purifié pour une symphonie de signifiants obscures (que l’on a pu voir avant le nazisme).

Contrairement à la science qui force parfois le trait afin de clarifier ses « découvertes » (principe de la vulgarisation), Les malades mentaux comme Dantec partiront d’idéaux simples pour les enrober de sur-couches fibreuses et gélatineuses qui n’échappent d’ailleurs pas à la déterritorialisation pour évoluer dans l’univers proprement fictionnelle (où se perdront les incultes et parfois les initiés, tant les données sont opaques, la confiance au maître sera suffisante pour éviter une analyse complète des implicites), bref, de l’anti science par excellence, une révolte contre l’inertie ambiante.

Il n’est pas concevable d’analyser aux mots à mots l’univers Dantecien afin d’y découvrire l’essence de ses propos, le temps s’en charge tout seul, si ses premiers écrits pouvaient laisser échapper la petite haine de bouffon qui l’habite, ces interviews ainsi que son rejet du champ de la littérature, l’oblige à se démasquer, nous pouvons de cette façon, et avec suffisance, nous délecter de ces premiers rôts où le racisme (encore peinturluré d’euphémismes), la xénophobie, furent les motivations de tout temps de son univers, il lui manquait une « idéologie » puissante pour revendiquer de tels droits, la science fiction fut bien fragile, le passage de la frontière entre le discours polémique et politique était un terrain miné, la nudité qu’il exigeait aurait été condamnable.

Sont premier TDO ou s’accumulent un nombre impressionnant d’inepties scientifiques de tous genres furent l’une des premières tentatives ; charpenté comme un ouvrage polémique mais encore englué dans une mixture quasi mystico-romanesque et de révisions historiques amusantes que l’on peut retrouver dans des ouvrages pythagoriciens. Il lui fallait un noyau solide surchargé de pathos et surtout d’ethos afin de magnétiser les foules pullulant de désœuvrés : le christianisme et son verbe au plus mystérieux de sa forme, l’ouverture d’un meta monde ou s’engouffreront les paumées des petits matins gris urbains.

Avec un tel « mobil » Dantec s’assoie sur un héritage qui ne lui appartient pas, son talent n’a plus qu’à envelopper de l’écrin christique ses petites haines cyber paranoïquées qui feront mouche, la forme disproportionnée rejettera l’analyse concrète du fond, un peu comme un discours hitlérien où le spectaculaire terrassera l’analyse de ce fameux fond, catharsis impériale, jouissance cérébrales et physiques électrisant les foules, d’ailleurs les chiens servants de Dantec sont à ses pieds, fascinés, ils travaillent à la compréhension de ses écrits afin d’être reconnus comme des intelligences plutôt qu’au démontage systématique de ses excréments conceptuels, l’ensemble des « interviews » ou des dithyrambes en faveurs de Dantec sont une lèche organisée, le toutou qui renifle les pompes du maître et attend, comme Ascencio la consécration (sic : Celui-ci me déclare en réponse qu’il ne connaît pas de «langue critique plus affûtée» que la mienne et que je suis le seul à avoir vu ce qu’il avait tenté de chercher dans son Villa Vortex). Les caresses pleuvent (site du « ring », Kersan, tremeur couix, subversiv.com - ), les « tu m’as compris ôh toi » s’éjaculent par litre et les vagins donateurs acceptent les mets pour une orgie des ovaires. Les faibles ne sacrifieront jamais leur animalité révélée pour de froides rationalités.

La puissance mystique qui atteint un être développera un déploiement spectaculaire qui sera proportionnel à son potentiel cognitif, viendront corriger, amplifier, diminuer sa diffusion les différentes formes de pathologies ainsi que la position dans l’espace médiatique du protagoniste (et/ou sa capacité à l’intégrer).

Des malades comme Dantec, le monde en possède des centaines de milliers, ce qui différenciera les uns des autres sera l’aptitude à verbaliser sous une forme reconnaissable (littérature par ex) leurs délires créatifs qui seront totalement abstraits ou/et scénarisés en suivant le filin d’une pseudo rationalité, enchevêtrement de concepts complexes agrémentés d’autorités (le signe distinctif entre ces malades sera l’exhibition maladive de ces autorités), comportement du « seul contre tous » où se nicheront des adeptes (sortes de bouffons ou poissons pilotes pusillanimes)

Le fou stupide n’est que fou tandis que le fou cultivé passera pour un savant aux connaissances encyclopédiques à comprendre (ou incomprises).

On peut difficilement détruire un malade talentueux par la simple rhétorique (en premier lieu), un « fait » social, scientifique complexe ou autre demande des années afin d’être analysé, le « fait » du malade en demandera beaucoup moins (sauf si un système puissant, quasi « institutionnalisé » le protège), pour un type comme Dantec, un être intelligent, rigoureux et cultivé en viendrait rapidement à bout, mais encore une fois, le bonhomme se badigoenne lui-même de goudron en attendant les chatouillements des plumes, les morceaux de chaires tombent, il ne restera bientôt plus qu’une masse informe et peut-être le génie créatif (plus que dialectique), se perdront dans une communauté sectaire ceux qui n’auront pas su se sauver à temps.

Ascencio sera le disciple en propageant les idées du maître et il finira sodomite dans un club trasho cyber urbain et cruellement gay.
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