Va sur BLOGGER. Voilà les codes | utilisateur = blackblog03@gmail.com | le mot de passe = black021268 | et blog le Meilleur du Pire et Vice-Versace. NB les codes ont été hacké.


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29.9.04

La réponse de Emmanuel à Virginie. ça fait très feuilleton M6 comme titre. Enfin je me suis bien marré en lisant sa bafouille d'NRV, c'est un peu une tempête ds un verre de bière, non? Le "journaliste de Libération" ne supporte pas qu'on le traite
de "keuf", on sent son amour-propre touché, moi un flic! on me l'a jamais faite celle-là, quand deux bobos se fightent, c'est trop drôle...Un peu d'Umour merde!
vous étes coincés du fion tous les 2, chacun dans son petit clan, dans ses petites convictions, le 'journaliste de Libé" écrit sur tout le monde mais ne supporte pas qu'on écrive sur lui, et puis l'amalgame avec Pierre Carles (c'est vrai, là, je vois pas le rapport)surtout qu'un mec comme Carles, on peut l'accuser de tout mais pas de cracher dans la soupe, respect, ce mec s'est fait virer de partout et continue à faire son job, dénoncer les faux impertinents ou la gauche bien pensante dont Libération se fait le chancre mou. J'ai assisté au débat et c'était bien chiant d'ailleurs, et c'est vrai que les questions du "journaliste de Libération" étaient pas trop finaudes, un peu bon élève, genre : "attention, je vais vous démontrer l'imposture politique de la Despentes". On aurait préféré que tu lui dises vraiment ce que tu penses de son livre... qu'on parle enfin de Lité-rature...Perso, la Despentes, ses bouquins, son film, ça me touche pas. Ce qui m'intéresse c'est quand elle tombe le masque, comme elle le fait parfois dans son blog, de temps en temps
on voit un peu d'humain et ça laisse un peu d'espoir.



"Excuse-moi je m'étouffe, alors je suis un "un peu comme un keuf ", moi ? Je pose des questions de keuf, moi ? Qui concernent que moi? Mais d'où tu m'envoies ça vicieusement, même pas en face, un jour après que je t'ai posé des questions? Tu n'as même pas l'honnêteté basique ou juste l'humour lucide de reconnaître que quand tu fais ton travail de "fin de promo ", moi par conséquent je fais aussi celui de journaleux. Vas jusque au bout du raisonnement. Tu vends ta came, moi aussi. Moi pour boire des coups gratuits et toi pour vendre trois bouquins de plus que ceux qui partent déjà à 1500 par jour. Alors qu'est-ce que tu suggères avec mes soit disant questions de "keuf" ? Ton interview je l'ai préparée honnêtement pendant que tu achetais tes Adidas et ton Fred Perry. J'ai lu ton pauvre bouquin à l'eau de rosse, ton pretty/punky woman en Lorraine, que j'ai même trouvé touchant et digne, quoique littérairement pas interessant. Je m'en fous d'ailleurs, si ton travail me plait souvent, c'est pour autre chose. Je te l'ai dit pendant l'interview, mais tu n'as pas entendue, trop occupée que tu étais à t'entresucker avec tes vrais amis punks pas keufs qui t'appellent la «Sagan du trash». Ton bouquin je l'ai lu, honnêtement comme les autres, comme j'ai vu ton film, honnêtement. Sans plus. Je t'ai posé honnêtement des questions. Qui concernent que moi ? Et alors, tu connais beaucoup de gens qui posent des questions qui concernent que les autres ? Parce que la question des «keums» et des «meufs», ca n'interesse que moi ? Tu en es sûre, toi qui met un gros flingue dans le cul des keums par des meufs en furie dans Baise-moi? Tu as regardé "Queer eye for a straight guy" sur TF1, une chaine «keuf» où des pédés relookent un «keum» hétéro paumé, et ca fait un carton? Les questions sur la gauche, les socialos, les gauchistes, ca ne te concerne pas, que moi ? A l'Ile enchantée, à deux mètres du Colonel Fabien pour qui tu as voté et où la plupart des parisiens ne mettent les pieds qu'aux fêtes Prada. Essayer de te faire cracher une ou deux infos, en dix minutes, de te faire dire des trucs sur toi, tes opinions, c'est des méthodes de «keuf», c'est faire violence à médème? C'est justement cette accusation de "keuf" qui ne regarde que toi, bien en face, pas dans le virtuel, sur un blog. Il suffit de voir comment tu as réagi lundi soir en petite propriétaire assiégée avec cette histoire de hacking. Heureusement que Thierry Theolier t'as fait sortir de tes gonds huilés par la promopunk. On aurait dit une cultivatrice bio sourcilleuse de son petit lopin «vege» virtuel. Alors d'où tu m'insultes comme ça, dans les coins, par allusion, moins franco qu'Alain Soral, stalino-burnée dès qu'on ne te sucke pas dans le bon sens?
Essaies juste d'assumer dans l'honneteté, la générosité ou l'humour que tu fais tourner ton petit fonds de commerce fondé circa les années 90, avec des mots comme Berurier Noir, trash et keuf. Et que tu as parfaitement raison. Je m'en fous. Mais pas contre moi, pas dans les coins. Don't pee on my leg and pretend it's raining, comme disent les ricains. Les keufs, les keupons, les meufs tout ça c'est fini, Virginie Despentes. C'est mort avec les sketches des Inconnus en 89. Mais vous continuez de vous entresuckez entre vieilles gloires trashy, aussi usés que vos Perfectos, comme des cadres autosatisfaits chez Vivendi. Comme si de rien n'était. Mais c'est fini, wake up, passez à autre chose. Ca ne veut pas dire que vous n'êtes pas touchants ou interessants. J'aime bien Williams, je ne connais pas Eudeline, et toi non plus je ne te connais pas. Mais moi je ne t'insultes pas en loucedé. Je te pose des questions en face et en buvant des coups gratuit, en essayant d'interesser et de m'amuser. Ca marche ou ca ne marche pas. Ca va vite ou pas assez. La F1 ou ton F2. Je ne copine pas avec toi parce que je ne te connais pas. Je ne fais pas croire que je suis ailleurs que dans un circuit de promo, même si l'Ile enchantée c'est bien mieux qu'ailleurs. Comme Alain Soral, Pierre Carles, ou d'autres, tu restes «blogée» à de pauvres postures contestataires, des reglements de compte plus vieux que toi et moi que je ne maitrise pas, criant "keuf " sur tout ce qui ne beugle pas comme toi. En fait, tu te payes facilement le "journaliste de Libé» Tu ne m'appelles pas " Emmanuel " comme " Jacques " ou " Patrick ", mais " le journaliste de Libé ". Peut-être que tu n'aimes pas Libé. Je m'en fous. Mais on ne se connait pas. Je travaille à Libé qui me paye et m'héberge en retour, comme toi chez Grasset. Alors je mange la soupe sans trop cracher, ou alors discrètement. Toi aussi tu travailles, tu vas à la soupe, tu joues le jeu de la promo, tu ne planques pas tes bonbonnières Fauchon et ton deux-pièces dans le Marais, tu fais La Semaine de l'écrivain dans Libé et tu trouves hypocritement que c'est " top mal payé ". Tant mieux. Tu fais comme tu veux, je m'en fous. Ca me plait même. Même les punks ont le droit de changer, d'acheter, de bouffer, de faire construire. Mais pas en me traitant de «keuf» dans les coin, comme un soixante huitard en excès de vitesse avec son Range Rover dirait «flic» trente ans trop tard. Ou alors tu trouves autre chose. Tu me dis par exemple bien en face " j'aime pas ta tête ", " je te parle pas, t'es pas assez sexy comme Jaenada ou Williams (en mêm temps ca m'arrange, tu n'es pas mon trop ma came non plus) ou " t'as acheté où tes New Balance de gros nase ". Mais tu ne dis pas que je suis un «peu comme un keuf». Tu trouves autre chose. D'abord parce que c'est faux. Je suis aussi keuf que tu es keupon. Toi tu dis " keuf " comme Laurent Fabius dit " non " à la constitution européenne. Par reflexe politicien. Ensuite, je t'informe que maintenant les keufs les gens les réclament. Et les keufs-journalistes, ils n'existent plus sous ce nom là que dans les AG d'Attac, les Mercredis de l'histoire, les fauchages OGM avec Jose Bové et les blogs de Virginie Despentes. Ou alors ils existent vraiment, à la BAC, là où tu n'habites pas, ou en pire, sous un autre nom, et planqués sous des tenues de managers cools ou d'écrivains trash. Tu ne les vois pas. En tout cas, ne t'inquiète pas, ils ne sont pas dans un bar de Belleville où on te pose juste des questions pour en savoir un peu plus sur toi en buvant des coups. Tu y réponds d'ailleurs généreusement, ou à moitié, ou pas du tout. Je m'en fous, tu fais comme tu veux. La question du «keuf», finalement, c'est la même que celle que je t'ai posée. Celle des meufs et des keums (tu as remarqué que "keum" et "meuf" contractés ca fait "keuf"?), de toi mal dominante dans tes livres et films (toi j'en sais rien je ne te connais pas) que tu n'interroges pas, en public en tout cas, ou pas assez. D'où mes questions. Tu écris dans ton livre " Jamais les mecs ne s'attendent à recevoir un coup de boule d'une meuf en premier». Et bien ce «un peu comme un keuf», je l'ai pris comme l'inverse du coup de boule en face, un coup de fourchette en plastique après le cocktail littéraire rive gauche. Moi, je t'ai respecté normalement. Je t'ai pas agressé spécialement. Je t'ai juste posé honnêtement des questions de journaleux de base. Tu as répondu si tu voulais. So what ? Je t'ai pas sucké à la Drucker, ni sursucké à la Ardisson ni emmerder à laŠà la qui, d'ailleurs, personne fait plus chier personne dans ce genre de truc. Anyway, si ca te plaisait pas, un : tu le dis en face quand je fais un «peu" le keuf» (ca n'existe pas d'ailleurs un peu keuf); deux : tu me traites pas par derrière, sans citer mon nom, pour régler tes comptes obscurs avec mon employeur, ou autre chose de pas clair; trois : si tu as si peur de croiser des " keufs ", même dans des bars de Belleville, reste bien au chaud dans les arrondissements à 40 000 le mètre, avec tes amis punks trop rebelles qui s'entrebranlent la nouille en chérissant la division du monde punks vs keufs, keums vs meufs and so on. Mais tu n'écris pas des trucs comme ça sur moi. Ou alors tu les dis en face. Et surtout avec des nouveaux mots."

EP
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