David et Cathy Guetta forment «le» couple vedette du clubbing parisien, le premier ayant officié depuis 1989 comme DJ au Rex, au Queen ou aux Bains, tandis que la seconde s’occupe efficacement des relations publiques et du business de leur petite entreprise, qui s’est récemment diversifiée avec l’ouverture, rue de Ponthieu, du Pink Paradise, un club «erotic chic» (traduisez: strip-tease pour branchés). Jusque-là, pas de quoi fouetter une chatte. Ça se gâte avec leur DVD, «Pink Paradise, Paris» (Virgin), qui atteint des sommets de beauferie ringarde (pléonasme?). Soit trente créatures qui se dénudent en tortillant «artistique-ment» du popotin sur des morceaux insipides de quelques vedettes de la house made in France (dont Guetta lui-même) et dans des décors d’une laideur surréelle. Le pire («réservé aux femmes», les pauvres…): la leçon de strip-tease. On en rit encore. Ce DVD est «déconseillé au jeune public». On confirme, avant d’ajouter: «Peut nuire gravement à la libido».