AFP / 9 janvier 2004, 06:27 - Interviewé à la sortie d'une boîte de nuit parisienne où il était venu exprimer sa sympathie pour la cause lesbienne, Jean-YES a officiellement annoncé à la presse qu'il appellerait à voter YES. A la grande surprise d'une majorité d'analystes politiques, le leader du YES a donc sensiblement révisé ses positions, traditionnellement alignées sur une conception rigoriste de l'ascèse médiatique.
Ainsi s'opère un revirement aussi spectaculaire qu'inattendu. Jean-YES a déclaré vouloir "abandonner à ses adversaires un conservatisme d'arrière garde", préférant "tenir davantage compte des évolutions sociales", pour "incarner des valeurs d'ouverture et d'audace, plus proches des aspirations réelles du peuple". L'ascèse médiatique reste pourtant au programme, mais Jean-YES la considère encore comme prématurée : "il faut laisser le temps au temps", a-t-il encore précisé.
Interrogé sur le choix des candidats susceptibles de représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier, le leader du YES a par ailleurs déclaré que "les considérations personnelles n'ont ici qu'une importance toute secondaire : nos ego doivent s'effacer pour soutenir corps et âme cette noble cause". Avant d'ajouter d'un ton grave : "le choix d'un candidat, faut-il le préciser, devra toutefois respecter la parité sexuelle autant que le multiculturalisme". Immédiatement relevée par nombre de chroniqueurs, cette "petite phrase" a aussitôt donné naissance à une multitude de rumeurs. Selon certains commentateurs, Jean-YES envisagerait de proposer comme candidats supplémentaires Yvette Neliaz, Menstruel, et peut-être même Aurore Victoire. Jean-PROFIT, porte-parole du YES au sein du SDH, a jusqu'à présent démenti ces rumeurs.