11.1.04

AFP - 11 janvier 2004, 15:35 - Les polémiques s’intensifient sur les sondages du Syndicat Du Hype (SDH). Selon une source proche du syndicat, la victoire du YES avec 50,56 % des voix, annoncée avec 24 heures de retard en raison de « difficultés techniques », serait d’ores et déjà contestée. Certains n’hésitent pas à évoquer une « fraude massive, qui n’est pas sans nous rappeler les manipulations électorales douteuses d’un certain président américain ».

Interviewé ce matin dans son magnifique nouveau loft-triplex, près du siège de la chaîne France 2, Jean-YES a tenu à clarifier la situation pour rassurer les électeurs : « Allons, allons, ces allégations sont tout simplement ridicules... Et elles n’honorent pas nos adversaires. La liste des votants a été rendue publique ; on peut y recompter le nombre de voix et vérifier l’identité des votants, qui sont tous régulièrement inscrits au SDH. Ces précisions étant faites, je tiens à remercier les électeurs pour leur confiance et leur audace. »

Mais au-delà des incertitudes sur ce premier scrutin, les controverses concernent aussi le deuxième sondage ouvert ce matin même, portant sur les modalités de la couverture médiatique du syndicat. La liste des candidats pressentis pour représenter le SDH sur le plateau de Laurent Ruquier s’est en effet sensiblement rétrécie. En fait, il ne reste plus qu’un seul candidat : Antoine Besse, un journaliste ambitieux dont la notoriété n’a fait que croître au cours des dernières semaines. « Souvent admiré pour ses chemises exotiques, sa plume impertinente, son élégance désinvolte dans ses légendaires numéros de gate-crashing, et sa virtuosité toute latine dans les jeux d’alliances politiques et de réseautage, cet étonnant candidat a plus d’un tour dans son sac », note une attachée de presse, avant d’ajouter timidement : « et en plus, il est beau ». Interrogé sur les raisons qui auraient finalement poussé les dirigeants du SDH à choisir un candidat unique, Jean-PROFIT, porte-parole du YES, s’est refusé à tout commentaire.