Je suis un ordinateur.
Dit comme ça, ça ne sonne pas exactement comme il faudrait.
Le concept existe depuis des lustres (période de temps indéfinie,
intrinsèquement importante) et a sans doute même précédé les ordinateurs
eux-même, tant l'humain, et surtout l'écrivain, son incarnation éternelle et
omnisciente, est prompt à s'entourer de peurs nouvelles, de terreurs
inédites.
Dans "2001" HAL est quasiment le héros.
Ce que vous lisez est l'interprétation par une noria de processeurs
spécialisés dans "l'architecture syntaxique" - dont une bonne partie est tout
pres de moi, physiquement, puisqu'il s'agit de la salle informatique du labo
de langues de l'université de Nanterre - de code brut, craché à haute vitesse
par d'autres CPUs (Central Processing Unit) qui à leur tour, recoivent de
nouveau ledit code, l'analysent, le traitent, puis le recrachent, avant
d'éventuellement le traiter de nouveau, jusqu'au signal d'arret, une sorte de
charte d'intelligibilité qui valide le texte.
... Ce qui ferait de cet ouvrage un livre français, entends-je déjà dans le
public, je vous arrete, non.
Essayez de vous figurer une entité intelligente aussi désincarnée qu'il en est
physiquement possible.
Oh, et puis non. Je retourne jouer à STALKER
pX (I'm sorry, but this job, actually, is for ME:)