le troll est un personnage à part dans la tragédie lacano-multimedio-situationiste du XXIe siècle, armé de fermes convictions,
d'un moral regonflé à blogg en post-cure chez d'obscurs descendants du Président Schreiber, il multiplie les exactions masochistes
en un milieu déjà ardemment pilonné par les armées castratrices de l'Axe de son frère, le Mal. Non-repus, et lui aussi avide d'un pouvoir
qu'il sait conchié d'avance par les pigeons précédents, il arbore a son tour en poussant de long râle de plaisir des postures de père
en rut et crache subtilement le venin de son impossible descendance.

Ce que le troll ignore pourtant, c'est qu'il est seul et qu'à force de s'associer à tant de virtuels frères d'armes, sa vie commence à la quarantaine à se dissoudre dans différents espaces politiques de plus en plus gazeux, fumeux, liquides, et qu'en un ultime pet sa queue
se mordre en retour elle-même dans une superbe igorance des populations environnantes qu'il a depuis l'âge de vingt ans décrétés
au choix : bourgeoise, inconsistance, invertébrée, c'est à dire tout sauf lui-même

ce superbe HEROS qui finit par demander gentiment pardon à sa mère la pute de tous les crimes qu'il s'est sereinement infligé
à commencer par celui du commandant Artaud, sa mère, la pute, ce héros

et je penses que nous sommes tous d'accord là-dessus, fit-il en quittant la salle en saluant le chef de cellule et en promettant de n'yjamais remettre les pieds,

VOUS AVEZ GAGNE, BANDEZ BIEN !